Les députés aiment beaucoup prendre l’argent des Français. Moins baisser leurs indemnités. L’Assemblée nationale a récemment voté une série de nouvelles taxes dans le cadre du projet de loi de finances 2025, provoquant un vif débat sur l’avenir fiscal du pays. Sous l’impulsion du Nouveau Front Populaire (NFP), plusieurs amendements controversés ont été adoptés, élargissant encore le champ des prélèvements fiscaux en France. Ce florilège de nouvelles impositions soulève des interrogations sur leur impact économique et social.
Une pluie de taxes : entre innovation et surcharge fiscale
Lors des discussions sur le budget, l’Assemblée nationale a vu une multiplication d’amendements visant à créer ou alourdir diverses taxes. Parmi les principales mesures adoptées figurent :
- Taxe sur les rachats d’actions : Une imposition de 10 % sur les rachats d’actions par les entreprises, initiée par La France insoumise, pour limiter ces pratiques souvent perçues comme un frein à l’investissement productif.
- Relèvement de la taxe Gafam : La taxe sur les géants du numérique passe de 3 à 5 %, grâce à une alliance inédite entre la gauche, le Rassemblement national (RN) et certains députés de droite.
- Taxe kilométrique environnementale : Une mesure votée conjointement par des élus de gauche et du RN, visant à pénaliser les déplacements générant une empreinte carbone importante.
- Malus bruit pour les deux-roues motorisés : Une taxe supplémentaire pour les véhicules les plus bruyants, adoptée sous l’impulsion des écologistes.
D’autres propositions plus spécifiques, comme une taxe de 50 euros par animal utilisé dans la recherche scientifique ou éducative, ont également vu le jour. Ces mesures, bien que limitées dans leur impact immédiat, contribuent à un sentiment général de surcharge fiscale.
Une facture qui pèse sur les Français
Le rapporteur général du budget, Charles de Courson, a vivement critiqué ces nouvelles impositions, pointant le risque d’une « overdose fiscale » pour les Français. La taxation de l’électricité, déjà présente dans le projet initial, est un exemple frappant. Représentant actuellement près d’un tiers de la facture totale, elle pourrait bientôt devenir le premier poste de dépense, selon des fédérations professionnelles du secteur de l’énergie. Cette situation inquiète, car elle impacte directement le pouvoir d’achat des ménages.
De plus, le relèvement des taxes sur les transactions immobilières, permettant aux départements d’augmenter leurs prélèvements jusqu’à 5 %, alourdit considérablement les frais pour les nouveaux acquéreurs. Selon des estimations, cette mesure pourrait représenter 1 250 euros supplémentaires pour un crédit moyen de 250 000 euros, un coup dur pour de nombreux foyers.
Le Premier ministre Michel Barnier a indiqué qu’il pourrait recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote, bien que cela expose le gouvernement à une motion de censure. Barnier s’est par ailleurs défendu des critiques, promettant des « ajustements significatifs » pour les collectivités locales, tout en affirmant qu’il n’introduirait pas de nouveaux impôts locaux ni ne rétablirait la taxe d’habitation, malgré les pressions de certains élus.
Les Français ne voient depuis bien longtemps plus la couleur de toutes ces taxes votées, alors même que leur niveau de vie baisse et que l’Etat n’assure plus ses fonctions régaliennes.
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Une réponse à “Nouvelles taxes à l’Assemblée : vers une overdose fiscale en France ?”
Le macronisme = impôts + taxes > primes + chèques = appauvrissement de la nation et des lève-tôt donc la mathématique désastreuse des crânes délabrés. Ouste ! Dehors les nuls qui veulent guerroyer pour cacher leurs échecs après avoir loupé cette manoeuvre avec le virus ! Rouvrons Cayenne et reforestons avec cette main d’oeuvre!