L’élection de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis ne laisse personne indifférent, surtout pas les élites politiques européennes. Derrière leurs félicitations officielles, c’est une véritable onde de choc qui traverse les institutions européennes, profondément inquiètes face au retour du président populiste. Pour les défenseurs de la souveraineté populaire, cependant, cette victoire représente bien plus qu’un simple événement électoral : c’est une remise en question des structures établies et un espoir pour les démocraties occidentales.
L’establishment contre le peuple : une lutte idéologique mondiale
L’élection de Donald Trump incarne une victoire retentissante de la démocratie populaire contre les forces anti-démocratiques du système américain. Avant même l’élection, des efforts avaient été entrepris pour empêcher Trump de se présenter, privant ainsi les électeurs de leur droit fondamental de choisir. À cela s’ajoute le remplacement controversé de Joe Biden par Kamala Harris, une candidate n’ayant remporté aucun vote populaire. Ces manœuvres illustrent une vision élitiste de la démocratie, où le peuple est perçu comme une menace à contenir.
Le mépris affiché par une partie de l’establishment envers les électeurs de Trump n’est pas nouveau. Hillary Clinton avait déjà qualifié ses partisans de « déplorables » en 2016, et Biden a récemment décrit les électeurs républicains comme « des ordures ». Ce langage illustre une fracture profonde entre une élite déconnectée et une population en quête de changement.
Un mouvement démocratique bien au-delà des partis traditionnels
Malgré les attaques médiatiques et institutionnelles, Trump a su mobiliser des millions d’Américains, transcendant les divisions traditionnelles. Le soutien accru des minorités ethniques et des jeunes démontre qu’il ne s’agit pas seulement d’un phénomène républicain, mais d’un véritable mouvement populaire. Ce succès illustre le rejet croissant des politiques identitaires, où les électeurs sont souvent réduits à leur appartenance ethnique ou de genre.
Ce sursaut populiste, observé également en Europe, témoigne d’une dynamique mondiale. Les mouvements souverainistes, de la vague nationale en Europe à la montée de Trump aux États-Unis, partagent un rejet des élites libérales globalistes et un appel à la souveraineté populaire.
Un choc pour les élites européennes et américaines
Pour les institutions européennes, le retour de Trump est perçu comme une menace directe. Politico, le média phare des élites bruxelloises, qualifiait avant l’élection ce scénario de « cauchemar trumpien pour l’Europe ». Ce rejet hystérique révèle la peur des élites face à l’érosion de leur pouvoir. Certaines figures publiques n’hésitent même pas à appeler à des actions radicales pour contrer Trump, comme ces professeurs de Harvard prônant une « contre-révolte » des dirigeants économiques et religieux pour bloquer sa présidence.
Ces appels montrent à quel point les élites sont prêtes à sacrifier les principes démocratiques pour protéger leurs intérêts. En voulant « sauver la démocratie » en limitant le pouvoir du peuple, elles réinventent l’oxymore du fameux officier américain au Vietnam : « Il fallait détruire le village pour le sauver. »
Un défi pour Trump : répondre aux attentes
Donald Trump doit désormais prouver qu’il est à la hauteur des espoirs placés en lui. Parmi ses promesses, son engagement envers Israël et son opposition au fondamentalisme islamiste figurent en tête de liste. Mais au-delà de ses alliances internationales, c’est sur le terrain intérieur que son action sera scrutée : relancer l’économie, rétablir la confiance dans les institutions et approfondir la souveraineté populaire.
Le retour de Trump est une leçon pour les peuples européens. Alors que les institutions bruxelloises s’enlisent dans leur technocratie déconnectée, les citoyens doivent s’inspirer de ce réveil populiste pour réclamer une plus grande influence dans les décisions qui les concernent. Ce populisme n’est pas une menace, mais une opportunité de remettre le demos (le peuple) au cœur du kratos (le pouvoir).
Le retour de Trump marque un tournant dans l’histoire politique occidentale. En défiant les élites et en rassemblant des millions de citoyens autour d’un projet démocratique, il rappelle que le véritable pouvoir appartient au peuple. En Europe, comme aux États-Unis, c’est une invitation à redéfinir la démocratie pour qu’elle serve les intérêts des citoyens, et non ceux d’une caste dirigeante.
Illustration : DR
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