Ce mardi 12 novembre, un homme de 20 ans a comparu devant le tribunal de Quimper pour avoir été impliqué dans un trafic de stupéfiants à Quimperlé. Face à une situation économique difficile, il aurait accepté un emploi trouvé sur une plateforme en ligne pour devenir « nourrice », un rôle qui consiste à stocker du poison (la drogue) et à approvisionner des livreurs en drogues, principalement en cannabis.
Recruté via une annonce sur Telegram
Originaire d’Angers et récemment installé à Quimperlé, le prévenu a expliqué avoir répondu à une annonce sur l’application Telegram, une plateforme prisée des réseaux clandestins. Cette offre lui promettait 500 euros par semaine pour réapprovisionner les livreurs de drogues.
Lors de son arrestation le 7 novembre, les gendarmes l’ont interpellé lors d’un contrôle routier de routine. Il a été testé positif aux stupéfiants, et en fouillant son véhicule, les forces de l’ordre ont découvert une somme de 5 150 euros en liquide. La perquisition de son domicile a révélé une situation encore plus compromettante : près de 10 000 euros en espèces et une quantité significative de drogues, indiquant une implication bien au-delà de simples transactions de revente.
La procureure Tania Deshaires a questionné le prévenu sur sa capacité à quitter ce rôle de « nourrice » sans en subir de conséquences. Conscient des risques, le jeune homme a déclaré avoir pris la décision de rendre son appartement pour éviter d’éventuelles représailles de ses « employeurs » en cas de litige financier.
Le tribunal a finalement condamné l’individu une peine de 15 mois de prison avec sursis, assortie d’une obligation de soins pour son usage de stupéfiants, reconnaissant ainsi la gravité de son implication tout en tenant compte de sa vulnérabilité économique.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Trafic de drogues à Quimper. Une « nourrice » condamnée à de la prison avec sursis”
Sursis il ira jamais en prison.
En arabie le trafic de drogue, c’est la peine de mort
Malheureusement, des faits banals dans la France d’aujourd’hui …
Qui y prête attention ?
« No more excuses ! », comme aurait dit M. Giuliani l’ancien maire de New-York. Tant que ces drogues ne seront effectivement pas considérées comme des armes donnant la mort plus ou moins vite et donc leurs trafiquants punis pour crime systématiquement, et que les dirigeants et législateurs (style président cocaïnomane ou député communiste membre de la commission des lois) ne donneront pas l’exemple, toute cette question restera non-traitée.