À Nantes, l’insécurité atteint des niveaux alarmants. Les récents incidents, incluant des coups de feu, des agressions et des règlements de compte en pleine rue, accentuent un climat de peur qui pèse lourdement sur les habitants. Foulques Chombart de Lauwe, conseiller municipal et président de la commission des finances, exprime son exaspération et interpelle le ministre de l’Intérieur face à une situation qui, selon lui, ne peut plus durer.
Les événements violents se multiplient, transformant certains quartiers en zones de tension. Dimanche dernier, une balle a traversé la vitre d’un appartement rue Samuel de Champlin, tandis que lundi, un homme de 45 ans a été blessé par balle dans le quartier de la rue de Brest. Ce mardi, de nouveaux coups de feu, cette fois à la Kalachnikov, ont retenti rue de Montréal. Cette succession d’actes violents témoigne d’un cycle d’insécurité qui semble hors de contrôle, malgré les saisies d’armes par la police nationale, qui seraient quatre fois plus nombreuses en 2024 qu’en 2023.
La population nantaise est en première ligne face à cette insécurité croissante. Les commerçants se plaignent de voir leur clientèle intimidée, quand ils ne sont pas eux-mêmes directement pris pour cible. Aux abords des établissements scolaires, le climat de violence s’intensifie, affectant parents, élèves et enseignants, témoins de rackets, d’agressions verbales et parfois physiques.
Dans un communiqué, Foulques Chombart de Lauwe dénonce l’inaction de la municipalité actuelle, qu’il accuse de « déni total de la réalité ». Il souligne l’urgence de renforcer la sécurité et de rétablir le droit fondamental des citoyens à vivre sans crainte pour leur sécurité. Selon lui, la maire de Nantes serait trop préoccupée par ses alliances politiques et l’avenir de son parti pour se concentrer sur les besoins de la ville. Devant cette absence de réaction, M. Chombart de Lauwe a décidé de solliciter directement l’aide de l’État en interpellant le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour obtenir des moyens supplémentaires afin de sécuriser Nantes.
Le conseiller municipal entend faire de la sécurité une priorité pour les élections municipales de 2026, et il promet de dévoiler des mesures concrètes pour contrer l’insécurité dès le début de l’année prochaine. « Abandonner le terrain aux criminels et à la violence, quelle que soit sa forme, serait un aveu d’échec total », affirme-t-il avec détermination.
Ce contexte de violence à Nantes suscite un ras-le-bol général, tant chez les habitants que chez les élus locaux. L’avenir de la sécurité dans cette ville pourrait bien devenir un enjeu majeur des prochaines échéances électorales, alors que la pression monte pour des actions rapides et efficaces afin de restaurer la tranquillité dans les quartiers
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4 réponses à “Inquiétude et exaspération à Nantes : la ville plongée dans un cycle infernal de violences”
Partout en France l’insécurité atteint des niveaux alarmants. Il n’y a plus de sécurité en France. Nulle part. Et Vous n’avez encore rien vu : dans 5 ans, dans 10 ans, une seule question sur toutes les lèvres : « Quel sera le sort le sort des autochtones de souche chrétiennes quand ils deviendront minoritaires sur les terres de leurs ancêtres ? » Récit « les corps indécents ». Barrez-vous les jeunes avant le sauve qui peut général !
Hé les Nantais, qui a placé les maires islamos gauchistes à Nantes !! on peur se laisser prendre une fois, mais y revenir c’est du masochisme !!
Une fois de plus il faut constater que là où la municipalité est socialiste ou écomerdiste les immigrés, « les droguistes » sont rois ! ! !
Excellent raisonnement gautier ! Il n’y a pas que Nantes, Paris c’est pareil.