Les 3 principales raisons pour lesquelles les électeurs ont rejeté Kamala Harris, selon un sondage

Un sondage récent réalisé par le cabinet de sondage Blueprint auprès de plus de 3 000 électeurs, notamment dans les États-clés, révèle les principales raisons pour lesquelles les électeurs ont décidé de ne pas soutenir la vice-présidente Kamala Harris, candidate démocrate à la présidence américaine en 2024. Ce sondage, mené les 6 et 7 novembre, met en lumière les trois principaux motifs de mécontentement envers la vice-présidente, pointant des préoccupations économiques et sociales.

L’inflation, principal facteur de rejet

Le premier motif avancé par les électeurs est sans surprise l’inflation, un enjeu majeur de la campagne. Les Américains continuent de ressentir les effets de la hausse des prix, en particulier sur des biens essentiels comme l’alimentation et l’énergie. Ce contexte économique difficile a conduit de nombreux électeurs à exprimer leur insatisfaction vis-à-vis de l’administration Biden-Harris, qui n’a pas su, selon eux, contenir cette inflation galopante. Face à cette réalité, le choix de nombreux électeurs s’est tourné vers Donald Trump, perçu par certains comme capable de mieux gérer la situation économique.

L’immigration illégale, un sujet brûlant

La gestion de l’immigration par l’administration Biden-Harris arrive en deuxième position des préoccupations des électeurs. Un nombre important de citoyens estime que les politiques actuelles permettent une immigration illégale excessive, perçue comme une menace pour la sécurité et l’économie du pays. Ce ressenti a été particulièrement fort parmi les électeurs des États frontaliers, où les répercussions de l’immigration sont particulièrement visibles. La position plus stricte de Trump sur ce sujet a trouvé un écho chez les électeurs inquiets de l’inaction perçue de la vice-présidente Harris.

Une focalisation sur les questions culturelles

Enfin, la troisième raison invoquée par les électeurs pour justifier leur rejet de Kamala Harris concerne son attention jugée excessive aux questions culturelles, notamment les débats autour des droits des personnes transgenres et les autres sujets identitaires. Une part importante de l’électorat estime que ces sujets, bien qu’importants, ne devraient pas occulter les préoccupations de la classe moyenne, comme l’emploi et la sécurité économique. D’après le sondage, de nombreux électeurs jugent que Harris a trop mis l’accent sur ces questions au détriment des besoins de la population active et de la classe moyenne.

Un besoin de recentrage du parti démocrate ?

Les résultats de ce sondage surviennent alors que le parti démocrate analyse les raisons de cette défaite électorale face à Trump, qui a remporté sept États-clés. Des voix modérées au sein du parti, comme celle du représentant Tom Suozzi, appellent à un recentrage des priorités démocrates. Selon lui, le parti devrait se concentrer sur les sujets qui préoccupent le plus les Américains, tels que les salaires, les conditions de vie, et la sécurité publique. Dans un post sur X (anciennement Twitter), Suozzi a appelé les démocrates à « moins de politiquement correct » et à « défendre les valeurs fondamentales ».

D’autres, plus à gauche, refusent cette critique. Ils insistent sur l’importance de représenter les communautés marginalisées et critiquent la vision plus centriste. La représentante progressiste Pramila Jayapal a défendu le message de sa coalition, estimant que l’on ne devrait pas blâmer les causes sociales pour la défaite de Harris.

Des divisions sur la perception des questions culturelles

Le sondage Blueprint rejoint d’autres enquêtes récentes qui confirment les tensions au sein de l’électorat sur les questions identitaires. Une étude de GQR montre, par exemple, que les électeurs considèrent les débats autour des droits des personnes transgenres comme l’un des sujets les moins importants de cette élection. Cependant, une majorité a été sensible aux publicités de campagne de Trump soulignant le soutien antérieur de Harris pour les chirurgies de transition financées par l’État pour les détenus et les immigrés illégaux, ce qui a contribué à son rejet par une partie des électeurs.

Alors que le parti démocrate traverse une période d’introspection après cette défaite, il apparaît que les préoccupations économiques et la demande d’un recentrage sur des questions de sécurité et d’emploi sont au cœur des attentes des électeurs. Le sondage de Blueprint montre clairement que pour regagner la confiance de l’électorat, les démocrates devront peut-être revoir leurs priorités, en adoptant une approche moins axée sur les enjeux culturels et plus sur les réalités économiques du quotidien des Américains.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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6 réponses à “Les 3 principales raisons pour lesquelles les électeurs ont rejeté Kamala Harris, selon un sondage”

  1. gautier dit :

    une personne ( femme ) m’a dit lors de mes voyages à Philadelphie que Kamala est une inculte, qui boit, ne connait rien aux races (même pas la sienne) et surtout est aux ordres du plus fort, aucune conviction ! cette femme côtoie le monde politique dans son ensemble.

  2. CDL dit :

    …et peut etre aussi, les electeurs se sont rendu compte a quel point le gouvernement Biden _Harris mentait???…Le petit QI de harris?? On commence aussi a savoir le canular derriere l’histoire covid….et les guerres?

  3. Poulbot dit :

    « gautier »
    En gros une belle arriviste qui si elle avait été élue aurait entrainer l’Amérique vers le bas et surtout vers un conflit interne entre les américains eux même.

  4. Gaï de Ropraz dit :

    Les sondages, c’est bien. Mais ils sont là pour être contredits.
    Quant à la Kamala à-Risques, faut-il rappeler qu’elle avait été choisie par un vieillard en fin de course, refusant la parole à quiconque le rappelant à l’ordre sur son j’men-foutisme, et qui durant son temps de présidence, s’envollait sur son 747 présidentiel appelé « US One » le Jeudi à midi, en route vers son Etat de prédilection (Le Delaware), pour en revenir le lundi en soirée à Washington.
    De ce fait, il était facile de comprendre que la Kamala (Sans le moindre « back-ground » politique notable), n’était préparée en rien pour diriger un pays de l’importance et de la taille des Etats-Unis.
    A tout cela s’ajoutent, du fait de son « sang-mêlé (Une bonne soupe : Il y avait «  »Un po’ di tutto… » » comme il est souvent dit dans les restaurants Italiens…) ses prises de décision totalement hors de toute logique protectioniste relative aux frontières au Sud du pays, et qui le temps de la Présidence Biden, étaient devenues des passoires humaines au tout-venant. Sans parler de la criminalité qui s’était instaurée tout le long de cette longue frontière qui courrait de l’Atlantique au Pacifique, et ce, au grand dam des habitants frontaliers qui se faisaient agresser par le « tout-venant », la plupart du temps sombre et dangereux, bien entendu sans le moindre papelard officiel sur lui !…

  5. Ronan dit :

    Salud, Kamela à risques/Bistro libertés/https://www.youtube.com/watch?v=fib2JvbBtzk/Les révélations de Jovanovic sur Trump, la dette et la guerre – Bistro Libertés – TVL ; une émission très intéressante sur l’actualité aux USA par rapport à la France et à l’UE comme d’habitude ; je suis resté ébahi sur le RPR existant au sein du RN. Kenavo

  6. Henri dit :

    Kamala Harris l’Américaine me fait irrésistiblement penser à Lucie Castets la Française : même morgue, même déconnexion de la vraie vie, même lévitation hors-sol.

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