La défense de C8 face à la menace de l’extinction : une mobilisation populaire pour sauver la première chaîne de la TNT

Alors que l’autorité de régulation de l’audiovisuel, l’Arcom, a annoncé en juillet dernier sa décision de ne pas renouveler l’autorisation d’émettre de C8 sur la TNT après le 1er mars 2025, la chaîne, propriété du groupe Canal+, n’a pas tardé à réagir. En effet, pour faire face à cette menace d’extinction, C8 a lancé une pétition pour mobiliser ses téléspectateurs et préserver sa fréquence. À ce jour, la pétition a déjà recueilli plus de 400 000 signatures, montrant ainsi l’attachement du public à cette chaîne emblématique de la TNT.

Une chaîne populaire en péril

Depuis plusieurs mois, C8 et son animateur phare, Cyril Hanouna, gardent un relatif silence face à la décision de l’Arcom. Cependant, la chaîne a récemment décidé de passer à l’offensive, notamment par le biais de ses animateurs. Pascal Praud, de l’émission L’Heure des pros sur CNews, a ainsi exprimé publiquement son indignation face à cette décision, évoquant « un soupçon de décision politique ». Ce soutien public de Praud reflète une inquiétude grandissante quant à la liberté d’expression des médias en France, soulignant que tous les médias du groupe Bolloré, propriétaire de C8, semblent faire face à des pressions similaires.

Lancée sur le site MesOpinions.com, la pétition intitulée « Défendons la première chaîne de la TNT et sauvons des emplois » appelle les citoyens à se mobiliser pour sauvegarder les emplois de 400 personnes travaillant directement ou indirectement pour la chaîne. Ce nombre comprend les collaborateurs, les intermittents, ainsi que les prestataires techniques.

L’enjeu économique et social derrière la pétition

La pétition de C8 met en avant des arguments économiques pour toucher un public plus large. Selon elle, la fermeture de la chaîne entraînerait non seulement des pertes d’emplois, mais également la disparition d’un modèle de création audiovisuelle qui inspire et divertit un large public. La chaîne rappelle également qu’elle ne bénéficie pas de subventions publiques et est financée uniquement par la publicité, contrairement aux chaînes publiques qui sont soutenues par les contribuables français.

« Chaque jour, plus de 9,6 millions de téléspectateurs cumulés regardent les émissions de C8 », précise la pétition. Avec des programmes phares comme Touche Pas à Mon Poste (TPMP), qui attire régulièrement plus de 2 millions de téléspectateurs, C8 occupe une place importante dans le paysage audiovisuel français. Ces chiffres démontrent l’ampleur de l’audience et l’intérêt des Français pour les contenus proposés par la chaîne.

Un dossier politiquement sensible

Pour de nombreux observateurs, cette décision de l’Arcom de ne pas renouveler la fréquence de C8 pourrait avoir des motifs politiques, d’autant plus que d’autres médias appartenant au groupe Bolloré, comme CNews ou Europe 1, font également l’objet de critiques. Certains dénoncent un biais contre des médias ayant une tonalité éditoriale différente du courant dominant, alors que les chaînes publiques, souvent perçues comme plus alignées avec le pouvoir en place, semblent épargnées par de telles sanctions.

Dans un pays qui se targue d’être celui des droits de l’homme et de la liberté d’expression, beaucoup voient dans cette situation une atteinte à la pluralité des voix dans les médias audiovisuels. En effet, alors que des chaînes comme Fox News aux États-Unis jouissent d’une liberté éditoriale quasi absolue, la France impose des contraintes réglementaires strictes qui peuvent aller jusqu’à l’interdiction d’émettre pour des chaînes privées.

La bataille juridique en cours

Face à cette menace, C8 a également entamé une contre-offensive judiciaire. En septembre dernier, le groupe Canal+ a saisi le Conseil d’État pour contester la décision de l’Arcom. Une audience est prévue pour le 15 novembre, et la décision finale sera rendue dans les semaines suivantes. Le dénouement de cette bataille juridique est attendu avec impatience, car il pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont les médias privés sont traités par le régulateur en France.

La pétition massive et la mobilisation du public témoignent d’un attachement fort des téléspectateurs à cette chaîne, dont l’avenir dépend désormais de la décision du Conseil d’État. Affaire à suivre, donc, pour les défenseurs de la pluralité des médias et de la liberté d’expression en France.

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10 réponses à “La défense de C8 face à la menace de l’extinction : une mobilisation populaire pour sauver la première chaîne de la TNT”

  1. Martel dit :

    Cela prouve encore que nous avons des Politiques sans parti accroché (normal elle ne servent même plus à la reproduction) seule la désinformation et la descente aux enfer de nôtre école les interesse sans conter leurs petites indemnités.
    Heureusement qu’il reste des qui sont encore là pour nous rendre moins Con.

  2. gautier dit :

    l’Arcom est vendu à l’équipe Maron et aux gauchos !! alors à quoi voulez vous vous attendre !!

  3. Fernand-Arthur Dujardin dit :

    Le patron de l’ARCOM a était nommé par Macron, ceci peut expliquer cela.

  4. TITUS dit :

    Non, ceci « explique » cela.
    Et Pourquoi Breizh Info ne nous donne pas le lien pour signer la pétition ?

  5. Bran ruz dit :

    Voici encore un cas flagrant de décision politique téléguidé par le pouvoir et la gauchiasse médiatique. Ces gens là nous parlent constamment de démocratie et de liberté d’expression mais n’applique ces deux valeurs qu’à eux-mêmes.

  6. Jacques René Allemmoz dit :

    le lien est très bien placé en bleu Défendons la première chaine de la TNT et sauvons des emplois

  7. Hadrien Lemur dit :

    Le lien de la pétition est en surbrillance bleu « Défendons la première chaîne de la TNT et sauvons des emplois » Cliquez dessus et signez. Pour ma part j’ai laissé en commentaire que je ne voudrais pas voir disparaitre l’émission les animaux de la 8 avec Sandrine et Elodie, diffusée le dimanche matin sur C8.

  8. Poulbot dit :

    « Tout ce qui n’est pas de gauche ou bien fasse la promotion , diffusion des idéo gauchiste doit être détruit » ; voila le crédo de l’ensemble des partis et syndicats de gauche .
    La privatisation des média est une chose que la gauche a en horreur puisqu’ils peuvent diffuser une autre pensée que celle de gauche.

  9. Titus dit :

    Lien trouvé et pétition signée.

  10. patphil dit :

    ils ne supportent pas que certains réussissent, soient regardés et approuvés, la démocratie comme en republique démocratique de croeée, du congo, etc.

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