Le harcélomètre, une règle colorée divisée en quatre niveaux, vise à aider les élèves à détecter les signes de harcèlement scolaire. Cet outil de sensibilisation, distribué aux élèves de CM1, CM2 et aux collégiens de Quimper Bretagne Occidentale, permet de distinguer les degrés de violence et de déterminer quand demander de l’aide.
Comment fonctionne le harcélomètre ?
Le harcélomètre se présente sous la forme d’une règle qui utilise des couleurs pour représenter différents niveaux de gravité :
- Jaune : Lorsque les élèves subissent des moqueries occasionnelles, signalant un premier niveau d’inquiétude.
- Orange : Lorsqu’ils font face à des insultes, notamment sur les réseaux sociaux, un signe que la situation s’aggrave.
- Rouge : En cas d’agressions physiques comme des coups ou du racket, indiquant un besoin d’aide urgent.
Distribué pour la première fois le 7 novembre 2024 lors de la journée nationale contre le harcèlement scolaire, cet outil permet aux élèves d’auto-évaluer la gravité des situations qu’ils vivent.
Un projet financé pour protéger les jeunes
Mis en place par le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, le projet du harcélomètre représente un investissement de 10 000 euros, cofinancé par la Ville et l’État. Les 7 760 règles distribuées dans les écoles et collèges ont pour objectif de sensibiliser un maximum de jeunes face au harcèlement scolaire.
Philippe Broudeur, adjoint à la maire de Quimper en charge de la tranquillité publique, a rappelé aux élèves qu’il est important non seulement de se protéger mais aussi d’être solidaire envers les victimes de harcèlement. Le numéro vert 3018 a également été mis en avant comme un moyen de signaler tout acte de cyberharcèlement. Dans les écoles, d’autres initiatives de prévention sont en place, comme le « banc de l’amitié », permettant aux élèves en difficulté d’être soutenus par leurs camarades.
Comprendre les mécanismes du harcèlement scolaire
Le harcèlement scolaire se caractérise par trois aspects principaux : la violence, la répétitivité et l’isolement de la victime. Il peut prendre diverses formes, de l’intimidation physique à la violence verbale, en passant par l’exclusion sociale.
Le cyberharcèlement, quant à lui, est une forme récente facilitée par les réseaux sociaux et l’anonymat en ligne. Messages haineux, menaces, chantage et diffusion d’images humiliantes sont autant de techniques employées par les harceleurs, souvent renforcées par l’impossibilité pour la victime de se défendre ou de fuir ces agressions numériques.
Les répercussions du harcèlement scolaire peuvent être graves, affectant à la fois la santé mentale et physique des victimes. Les jeunes touchés peuvent développer de l’anxiété, de la dépression, voire des conduites autodestructrices. Ces impacts se prolongent souvent à l’âge adulte, avec des difficultés à interagir socialement ou à conserver une estime de soi positive.
Avec des initiatives comme le harcélomètre, les écoles de Quimper renforcent les moyens de prévention pour faire face à ce fléau. Ce dispositif, en sensibilisant les élèves aux premiers signes de harcèlement, offre un soutien crucial pour protéger et informer les jeunes, tout en contribuant à créer un environnement scolaire plus sécurisant.
Photo d’illustration : DR
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Une réponse à “Les écoles de Quimper adoptent le harcélomètre pour aider les élèves à identifier et signaler les situations de harcèlement”
Tout est venu du portable, lorsque j’étais gamin on ne pensait pas à cela et si problème il y aurait eu l’instituteur laïc socialiste héritier de traditions y aurait mis bon ordre! Aujourd’hui les bêlants de gôche ne parlent que moyens donc des sous sous pour leur cagnotte. Attention je ne cautionne pas le taré Sarkozy qui souffre d’une maladie du cerveau à en juger par ses mimiques caractérielles!