Jusqu’où ira se nicher le wokisme ? A Rennes, l’association Dastum organise les 20 et 21 novembre prochain avec la FAMDT (Fédération des Acteurs des Musiques et Danses Traditionnelles), une première rencontre nationale autour des archives sonores appelée « No.s Archive.s No.s Futur.e.s ».
Pour les lecteurs non-avertis, Dastum est une association bretonne qui collecte la parole, les danses, les chants, les contes et, plus largement, tous les éléments de la tradition bretonne. Présente sur les cinq départements bretons, Dastum fait un travail remarquable et a accumulé depuis 1972 une somme considérable de documents sonores ou non relatifs à la culture bretonne.
Hélas, Dastum semble, elle aussi, touchée par le virus du wokisme. En effet, ces rencontres du 20/21 « se proposent d’alimenter le débat sur le rôle et le devenir des archives sonores au regard de quelques grands enjeux sociétaux. »
Et c’est là où le délire arrive :
« Cinq axes de réflexion ont ainsi été retenus pour cette première édition : la place des femmes et la question du genre ; la prise en considération des musiques de l’exil, des cultures urbaines et de la diversité ; les enjeux éthiques autour du partage et de la protection des témoignages recueillis ; la transition écologique, ou encore la manière de raconter les habitants et les territoires. »
Voilà, voilà. Donc autour de la 17è variante de « Pardon Spezet » (chanson fort grivoise), chantée par Job de Saint-Goazec en 1974, il va falloir trouver des traces de « transgenrisme », « d’anti-sexisme » et de « solidarité intersectionnelle avec l’immigration racisée ». Sans parler de « la lutte contre le changement climatique » dont il était sûrement question dans les années 50 quand la dite-chanson a été écrite (peut-être à partir d’un fond plus ancien).
Alors que le wokisme a commencé son déclin au niveau mondial, le mouvement politique et culturel breton n’arrive toujours pas à se dépêtrer de la croyance que « l’idée bretonne » sera mieux acceptée si elle intègre avec zèle toutes les lubies « cool » du moment.
Photo d’illustration : DR
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5 réponses à “Rennes : une « rencontre des archives sonores » organisée par Dastum au parfum woke”
Boycottez!
quels co..s !!!
Bretagne ,,grande bretagne ,,perfide albion ,,Edom ,,les rouquins ,,Il y aurait comme un probleme ,,
Il est tout de même étrange que la majorité des organisations qui prétendent défendre la langue et les traditions de la Bretagne soient de gauche, et bien souvent woke !
Ce n’est pas ainsi que je vois ma Bretagne !
Dastum a fait du bon travail mais l’invasion woke a submergé Dastum comme d’autres et ils sombreront tous comme le Titanic! Réponse à DAVID tout simplement parce que ces associations sont composées d’enseignants « à la petite semaine » qui souvent font du breton pour avoir une place assurée mais la veine se tarit… Revenons à nos moutons: laissez les enfants s’épanouir dans leur innocence et découvertes du monde qui les entoure