Vincent Lapierre poursuit ses périples, cette fois ci en Europe, à Bruxelles, de jour et de nuit, à la rencontre des gens qui peuplent cette ville et ses quartiers chauds. On vous laisse découvrir, avec effroi, ces deux nouveaux reportages du Média pour tous.
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Une réponse à “Europe saccagée. Vincent Lapierre dans l’enfer de Bruxelles, de jour comme de nuit [Vidéo]”
Monsieur Vincent Lapierre. Vous avez mis une lumière crue sur Bruxelles, saccagée,
méconnaissable. J’ai travaillé des dizaines d’années dans cette ville. Elle a commencé à se dégrader petit à petit après l’Exposition de 1958, comme l’a bien dit une dame interrogée. Points forts du reportage : il y a trop de gens pour gouverner, pour régler les problèmes. Ils n’ont pas le cerveau pour les gérer. Délinquance catastrophique. Les jeunes qui font encore des enfants ne savent pas ce qui se passe. Tout le monde quitte Bruxelles. Tu enlèves le parlement européen et c’est Charleroi. Plus de travail. On s’est habitué petit à petit à ce changement c’est le bordel. Ils sont plus forts et plus nombreux. On aide les ukrainiens. Depuis qu’il y a les écolos, c’est sale et dégueulasse. 1200 euros de loyer pour 2 chambres. Une dame belge âgée : j’ai réussi à m’intégrer. Un coup de couteau est vite parti. Ne pas oublier : Bruxelles se prépare à devenir une « Ville de 15 minutes ».
En résumé : Il y a un gouffre entre le train de vie des parlementaires européens, qui vivent hors sol
et monsieur tout le monde dans la rue, surtout de souche, qui survit dans la précarité. Est-il normal qu’un député européen de 24 ans reçoit 60.000 euros par mois, pour lui et son équipe ? Des personnes, qui ont travaillé toute leur vie, doivent vivre avec 1750 euros par mois, et même moins.
Cela vaut vraiment la peine de regarder ce reportage. Merci Monsieur Lapierre.