Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a détaillé son plan d’action pour contrer le narcotrafic en France. Dans un entretien exclusif avec le JDNews, il insiste sur des mesures législatives, technologiques et sur un renforcement de la police pour éradiquer ce fléau. Avec des initiatives telles que la création d’un parquet national antistupéfiants et des « task forces » de contrôle intensif, Retailleau affirme que la France doit agir vite et avec détermination pour éviter une dérive vers un narco-État.
Une réponse rapide et coordonnée aux violences urbaines
Retailleau plaide pour une réponse immédiate aux violences liées au narcotrafic. Lors d’un déplacement récent à Rennes, il a pris des décisions fortes pour renforcer la sécurité, illustrant sa politique de « frapper vite et bien ». Ce plan inclut l’envoi rapide de forces de l’ordre et le renforcement des moyens d’enquête pour cibler les trafiquants de drogue et leurs réseaux.
Une vision de lutte nationale contre le narcobanditisme
Selon le ministre, le narcotrafic représente une menace équivalente au terrorisme islamiste, avec des « contre-sociétés » et une violence croissante. Retailleau déplore que la banalisation de la consommation de drogues ait permis aux trafiquants de proliférer. Il appelle donc à un changement profond dans les mentalités et souhaite faire de la lutte contre les trafiquants un véritable combat national.
Des mesures concrètes pour asphyxier les trafiquants
Retailleau met en avant des mesures fortes comme la création d’un parquet national pour coordonner la lutte contre le narcotrafic à l’échelle nationale et internationale, s’inspirant du modèle antiterroriste. Il veut également multiplier les contrôles dans des quartiers ciblés et les ports, où le taux de vérification des cargaisons reste faible. Il soutient également des collaborations avec des pays comme le Maroc pour limiter l’entrée de drogues sur le territoire français.
Impliquer le consommateur et repenser la réponse pénale
Retailleau ne s’attaque pas seulement aux trafiquants mais aussi aux consommateurs. Il encourage l’application d’amendes pour responsabiliser les usagers, rappelant que consommer de la drogue participe aux réseaux criminels. En outre, il appelle à un réarmement pénal pour que les peines de prison s’appliquent dès les premiers délits graves, évitant ainsi que des mineurs récidivistes échappent aux sanctions.
Inspiré par les méthodes antimafias de l’Italie
Enfin, le ministre se dit favorable à la saisie des biens mal acquis pour couper les sources de financement des trafiquants, à l’image des lois antimafia en Italie. Selon lui, s’attaquer au portefeuille des trafiquants est crucial pour les affaiblir durablement.
En somme, le plan de Bruno Retailleau repose sur une stratégie de fermeté et de prévention qui intègre aussi bien la répression que des actions de sensibilisation. Le ministre insiste sur la nécessité de persévérer et d’adopter une approche globale pour lutter efficacement contre le narcotrafic en France.
Photo d’illustration : DR
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4 réponses à “Bruno Retailleau dévoile un plan musclé contre le narcotrafic en France”
« Retailleau déplore que la banalisation de la consommation de drogues ait permis aux trafiquants de proliférer »
C’est une plaisanterie?
Le cannabis est une plante MEDICINALE prescrite par mon médecin.
Veuillez cesser d’appeler NARCOTIQUE tout et n’importe quoi.
L’ALCOOL est un narcotique, PAS LE CANNABIS!
Et respectez la majorité civile des gens, bande d’acolos. C’est vous les drogués !
C’est une question de volonté politique; les textes nécessaires existent déjà tous; par exemple pour la saisie des biens. mais comment contraindre les juges et les ministres à appliquer ces textes alors que toute la classe dirigeante est poudré et que comme le dit le commentateur précédent la confusion entre les produits utiles et les dangereux est entretenue…?
Sans compter les moyens de corruption que permettent les bénéfices recueillis par les trafiquants et leur capacité létale contre ceux qui agiraient trop énergiquement!
Est ce à titre médical que le cannabis est consommé de plus en plus par les jeunes ? alors , pauvre de nous, notre pays est en bien mauvaise posture question sanitaire.
Hallucinant le commentaire de Patrice, il ne faut mélanger plante médicinale, qui est à dose faible. Le cannabis pris à forte dose à effet confusionnel, fatigue, réduction de la concentration, de la réaction etc
les consommateurs de drogues, pensent qu’en fumant ou autre la vie est plus belle, donc vous êtes qui ne veulent pas affronter la réalité de la vie. Alors Patrice, vous avez une diarrhée mentale, c’est à dire des idées de merde.
Définition de NARCOTIQUE : substance psychotrope ou psychoactive qui perturbe le fonctionnement du système nerveux central, les états de conscience. Vous vous croyez invincible
L’alcool est une substance psychoactive , qui provoque une certaine euphorie, des troubles de mémoire, à court terme, à forte consommation impact l’hippocampe, production de neurones.
Voilà la différence.