La réélection fracassante de Donald Trump à la présidence américaine, face à une gauche agonisante et empêtrée dans ses contradictions, sonne comme un avertissement tonitruant. Le peuple américain, fatigué par des décennies de soumission aux dogmes du gauchisme, du wokisme, et de l’immigration incontrôlée, a finalement pris position, préférant un dirigeant droit dans ses bottes, imperméable aux injonctions du politiquement correct et aux sourires mielleux du système. Contrairement à Marine Le Pen et au Rassemblement National, qui persistent à s’aplatir devant les médias bien-pensants et à caresser les élites dans le sens du poil, Trump, lui, n’a fait aucune concession. Et cette posture de confrontation, loin de lui nuire, l’a mené à une victoire historique.
L’illusion de la dédiabolisation
Qu’est-ce que le Rassemblement National n’a pas encore tenté pour « adoucir » son image ? La dédiabolisation, ce concept creux qui n’est qu’un piège tendu par les médias et les élites progressistes, a réduit le RN à une pâle imitation de ce qu’il était. Convaincu que se conformer aux codes de la bienséance politique lui offrirait la clef du pouvoir, le RN s’est trahi, désarmant son propre électorat, brouillant son message, édulcorant son discours. Ce qui devait être une stratégie de conquête s’est révélé un aveu de faiblesse. Trump, en revanche, a pris le chemin inverse, choisissant l’affrontement, la confrontation frontale. Loin de chercher l’approbation du système, il s’est lancé dans une guerre ouverte contre le gauchisme et le wokisme, refusant toute compromission.
Trump et Musk : la guerre contre le système
Trump a compris que le monde est en guerre idéologique, une guerre totale menée contre les peuples par une élite cosmopolite et ses alliés gauchistes. Dans cette lutte, il a trouvé un allié puissant en la personne d’Elon Musk, visionnaire libre-penseur, qui, lui aussi, a osé s’affranchir des dictats du progressisme et du politiquement correct. Ensemble, ils ont entrepris de démanteler les piliers du système gauchiste : Musk avec ses positions radicales en faveur de la liberté d’expression, Trump avec sa promesse de démanteler les politiques d’immigration qui menacent les fondements mêmes de la civilisation occidentale. Cette alliance électrise, et elle inquiète aussi. Elle effraie les chiens de garde du système, car elle met en lumière leur impuissance face à un homme qui n’a pas peur de dire ce qu’il pense et de faire ce qu’il dit.
Gauche et wokisme : les armes de la destruction civilisationnelle
Le gauchisme et le wokisme, masques d’un progressisme destructeur, sont des outils de subversion, une arme idéologique massive dont l’objectif est clair : saper les bases de la nation, fragmenter l’identité, éradiquer l’héritage. En Amérique, le peuple l’a compris, préférant se tourner vers un leader qui incarne la résistance et la fermeté. Trump ne recule pas devant les accusations, les invectives, et les tentatives de diabolisation. Il ne cherche pas à plaire, il vise à dominer. C’est cette approche qui a galvanisé les électeurs, fatigués de voir leur pays devenir le laboratoire des folies progressistes, envahi par une immigration sans frein, où la morale traditionnelle est bafouée au nom d’une tolérance perverse.
RN : un contresens historique
Marine Le Pen, Jordan Bardella et le RN devraient tirer une leçon de cette élection. Le « trumpisme » a triomphé non pas parce qu’il s’est couché devant le système, mais parce qu’il a attaqué ses fondations sans peur ni honte. La dédiabolisation est une soumission masquée, une erreur de calcul qui, loin de séduire, aliène les vrais patriotes. À force de vouloir être aimé, on finit par se renier. Mais le RN persiste dans ce contresens historique, convaincu que des courbettes et des concessions lui ouvriront les portes du pouvoir. C’est une impasse. Trump, lui, montre la voie : rester droit, frapper fort, et ne jamais transiger.
La victoire de Trump nous rappelle qu’il est possible de vaincre sans se travestir, sans édulcorer son message. Le RN doit cesser de chercher l’aval des médias et des élites, et redevenir une opposition implacable aux dérives du gauchisme. Trump et Musk, en s’attaquant frontalement aux fondements mêmes de ce système, montrent qu’il n’est pas nécessaire de faire des compromis pour s’imposer. Ce duo atypique a réussi en affirmant haut et fort leurs convictions, en rejetant le politiquement correct et en combattant chaque tentative de censure. Leur approche n’a pas divisé leur base : elle l’a renforcée.
Le RN devrait s’inspirer de cette leçon : il faut pourfendre le gauchisme sans relâche, dénoncer l’immigration massive comme une menace existentielle, défendre sans concession l’identité nationale. Les peuples ne veulent pas des demi-mesures ni des compromis ; ils aspirent à un leader qui prenne des positions claires et radicales, sans peur du jugement des élites. Le moment est venu de trancher avec le statu quo et de renouer avec une ligne résolument anti-système, un nationalisme sans concession, un discours sans filtre.
La victoire est à ceux qui osent
L’élection de Trump prouve que la victoire appartient à ceux qui osent : oser défier les tabous, oser briser le mur de la censure médiatique, oser incarner une alternative sans compromis. Trump a fait le choix de ne pas plaire, et c’est précisément cette audace qui l’a rendu irrésistible aux yeux des électeurs fatigués des trahisons et des promesses non tenues. Si le RN persiste dans la dédiabolisation et les courbettes, il continuera à tourner en rond, incapable de canaliser la colère légitime de ceux qui voient leur pays sombrer.
À l’heure où la France est minée par les mêmes maux que les États-Unis — le wokisme, l’immigration incontrôlée, la perte d’identité —, il est temps de cesser les demi-mesures et de passer à l’offensive. Le RN, pour s’imposer, devra rompre avec la tentation du consensus, reprendre son rôle de pourfendeur du gauchisme, et surtout, cesser de croire aux mirages de la dédiabolisation. L’Histoire nous enseigne que seuls les plus audacieux, les plus intransigeants, finissent par triompher
Julien Dir
Photo d’illustration : DR
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8 réponses à “Victoire de Trump aux USA : la preuve que la dédiabolisation est un piège à c… [L’Agora]”
Bonjour, oh là : l’article n’est pas terminé et voici ma version : « force de persuasion d’une unité des partis souverainistes pour aller vers un monde de paix et de liberté ? » M. Julien DIR êtes vous ok ? En tout cas mad e jeu pour Donald TRUMP et pour terminer en chanson voici que je vous propose la chanson du groupe QUEEN « we are the champions » tout en ouvrant une bonne bouteille pour fêter cela (sans excès d’alcool bien sûr ; restons cool) ; voici le lien of course : https://odysee.com/@J%C3%BAlioC%C3%A9sarFREEEXTREME:a/queen-%E2%80%93-we-are-the-champions:e ; bon mercredi et kenavo
Mais ce que vous appelez de vos vœux pour la France.existe :
c’est Reconquête, Éric Zemmour et Sarah Knafo.
Hello Monsieur DIR Oui super votre article a été terminé avec bonheur signalé grâce à ? Dieu ? Super Trump ? Peu importe merci ; électeurs déçus du RN vous êtes, donc, les bienvenus aux Patriotes parti qui fait tout pour unir des gens comme nous amoureux de notre France éternelle. Pour finir mon super petit déjeuner en chanson , je vous propose celle du groupe Super Tramp « Breakfast in America » . Vous la trouverez sur YouTube. Kenavo
La victoire de Trump pourrait aussi démontrer que les Etats-Unis ne sont pas la France ! Surtout, le diable ne se définit pas parce qu’il pense mais par la manière dont il se manifeste. La dédiabolisation utile ne consiste pas à édulcorer ou déguiser ses idées mais à éviter les éructations au profit d’exposés fermes, argumentés et sans agressivité. Ce qui n’est pas facile, bien sûr, face à des journalistes engagés qui savent envenimer le climat. En fait, les idées passent au-dessus de la tête de la plupart des gens ; les comportements, en revanche, leur sont directement visibles.
Quand je vois le RN , Bardella et Le Pen en tête courber l’échine pour être présentable face à nos ennemis qu’est toute la gauche jusqu’au centre , ils me font pitié . Pour lutter contre ce cancer , il faut utiliser un discours martial , déplaire au système , Trump l’a compris contre tous et il a gagné .
Les Américains sont souverains chez eux tandis que nous, nous sommes ficelés de tous les côtés par l’Europe de Van der Leyen…..Seul Orban rue dans les brancards…..Macron n’a que l’Europe dans la bouche….ce qui nous étouffe lentement mais sûrement…
….l’article de Monsieur Dir est épatant.
Quand on a des convictions,on n’en varie pas ;voir le RN voter l’avortement dans la constitution,c’est travailler contre la France et ce n’est qu’un exemple ,que ne ferait on pas pour un maroquin ?
Bonjour
je partage le commentaire de Pschitt ( comme souvent d’ailleurs)
Et la France n’est pas les USA ! Déjà parce que la France n’est pas libre, et de deux les mentalités sont complètement différentes. D’ailleurs la popularité de Trump en France est minoritaire.
Faut il aussi rappeler que JM LePen faisait du Trump quelque part , avec les résultats qu’on connait;
Cependant je partage quand même l’article au global, le RN s’aplatit de trop. il devrait être beaucoup plus ferme et tenir une ligne tout en restant correct. c’est tout à fait jouable;