La France d’aujourd’hui, autrefois phare de la culture et de l’identité européenne, se trouve gangrenée par un fléau qui dépasse de loin le simple cadre criminel : l’explosion du trafic de drogues et de médicaments. Derrière ce phénomène se cache un mal plus profond, une souffrance collective qui pousse de plus en plus de personnes à s’échapper dans des paradis artificiels. Pourquoi cette quête effrénée de l’oubli, cette fuite vers des substances chimiques qui corrodent corps et esprit ? La question mérite d’être posée, mais elle est soigneusement esquivée par nos élites et médias.
Car admettre la vérité signifierait admettre l’échec d’un modèle de société construit sur le mensonge et l’abandon de notre héritage civilisationnel.
Une jeunesse sans repères, sans espoir
La première victime de ce désastre est la jeunesse. Une jeunesse qui, autrefois, portait en elle les germes de l’avenir, aujourd’hui condamnée à errer sans but dans un monde déconnecté de ses racines. Pourquoi voit-on des adolescents et des jeunes adultes se tourner vers la drogue ou les psychotropes ? Parce qu’ils cherchent à combler un vide, un gouffre existentiel laissé par la destruction systématique de tout ce qui donnait sens à la vie : la famille, la patrie, la spiritualité. Ce mal n’est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat de décennies de politiques progressistes et de l’idéologie égalitariste qui a cherché à gommer les différences et détruit l’essence même de la communauté.
Cette société malade est aussi le produit d’une immigration massive et incontrôlée qui a transformé le paysage culturel et social en un puzzle incohérent. Loin de l’image d’un enrichissement mutuel, cette cohabitation forcée génère tensions, insécurité, et perte de repères. La jeunesse, témoin de ce bouleversement, voit son quotidien marqué par la violence, le rejet des valeurs européennes et la déliquescence de la cohésion nationale. Privée d’un socle solide, elle cherche l’évasion, non plus dans l’effort et l’accomplissement, mais dans l’oubli et la fuite chimique.
La montée du désespoir : un choix délibéré ?
On pourrait croire que cette situation a échappé aux dirigeants, qu’elle résulte d’une suite de maladresses. Mais la vérité est bien plus sombre. Les élites, enfermées dans leurs tours d’ivoire, ont sciemment détruit les fondements de la société traditionnelle au profit d’une utopie mondialisée où l’individu n’est plus qu’un consommateur interchangeable, déraciné et docile. Dans ce cadre, le trafic de drogue devient l’exutoire d’un mal-être imposé, une conséquence directe d’une société qui préfère maintenir les masses sous anesthésie plutôt que de rétablir les valeurs fondatrices.
Les autorités brandissent la répression comme une solution miracle. Éradiquer les dealers, renforcer les sanctions : des mesures nécessaires mais insuffisantes. Car même si les réseaux de trafiquants sont démantelés, même si les trafiquants sont liquidés, et que les petites mains finissent dans des prisons, tant que la société reste un désert spirituel, la demande perdurera. On traite les symptômes, mais jamais la cause. Et la cause, c’est ce malaise civilisationnel que nos élites refusent de nommer. Elles ne veulent pas reconnaître que l’Europe est en crise, non pas en raison d’une pauvreté matérielle, mais par une misère identitaire et spirituelle qui ronge chaque pilier de la société.
Vers un renouveau ou la chute ?
La solution n’est pas de vivre dans l’illusion que l’on pourra endiguer le problème en ignorant ses racines. Elle passe par un réveil, un sursaut civilisationnel qui réinstaurera la fierté d’appartenir à une nation, à un peuple, à une histoire. Tant que ce réveil n’aura pas lieu, la jeunesse continuera à se réfugier dans l’oubli des drogues et des médicaments, cherchant désespérément à fuir un monde qui ne lui offre plus aucune espérance. L’avenir de l’Europe dépend de sa capacité à reconquérir son âme, à renouer avec ce qui a toujours fait sa force : la foi en ses valeurs, le sens du sacré et la transmission intergénérationnelle de son héritage.
Les drogues, qu’elles soient vendues dans des ruelles sombres ou prescrites dans des cabinets médicaux, sont le reflet d’un mal profond. Il est temps d’en finir avec l’hypocrisie et de poser les mots justes sur ce que nous vivons : un combat pour la survie d’une civilisation qui doit retrouver sa fierté et sa raison d’être.
Julien Dir
Photo d’illustration : DR
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Une réponse à “Drogue et désespoir : le naufrage d’une jeunesse trahie par ses élites [L’Agora]”
Poutine en excellent analyste du mal occidental l’a très bien compris en prenant un oukase (décret) pour favoriser les jeunes gens d’Europe ou des USA désireux de s’installer en Russie. Et ça marche. Car le mal est profond. Le récit love story, délicieusement romantique « les corps indécents » traite ce sujet d’une jeunesse occidentale désabusée, sans repères, sans valeurs, sans avenir, en proie au doute, désespérée. Deux jeunes gens d’origine Russe, vivant en France, qui manifestent le désir de fuir au plus vite un occident perverti, dégénéré, LGBT, pour retrouver des valeurs traditionnelles dans un environnement sain. Ce récit a été sélectionné dans le TOP 100 Mondial. C’est dire qu’il y a une prise de conscience qui s’affirme d’ores et déjà un peu partout.