L’avenir des sites Michelin à Vannes et Cholet est de plus en plus incertain, alors que des rumeurs persistantes évoquent leur fermeture imminente. L’annonce pourrait survenir dans les jours à venir, selon Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, ajoutant à l’angoisse palpable des employés concernés.
Un contexte économique défavorable
Les difficultés rencontrées par le secteur automobile européen impactent lourdement Michelin et ses sites en France. Les ventes de voitures sont en forte baisse, avec une chute de 27 % des résultats pour le constructeur Stellantis, ce qui exacerbe la situation des fournisseurs de pneus tels que Michelin. Le site de Vannes, qui produit des armatures métalliques pour pneus, et celui de Cholet, spécialisé dans la fabrication de pneumatiques, connaissent des baisses de production alarmantes. Depuis début 2023, la production à Vannes a chuté de 40 %, tandis qu’à Cholet, elle a diminué de près de 23 % en un an.
Des arrêts temporaires et une inquiétude persistante
Face à cette situation, des mesures temporaires d’arrêt de la production ont été mises en place. Cependant, les syndicats craignent que ces interruptions ne soient que le prélude à une fermeture définitive. Christophe Villate, délégué syndical CGT, souligne auprès d’Ouest France que si la situation conjoncturelle peut être surmontée, des problèmes structurels persistent, ce qui pourrait mener à un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) total ou partiel.
La direction de Michelin, tout en reconnaissant des baisses d’activité, n’a pas encore confirmé officiellement ces fermetures. Néanmoins, elle avait déjà signalé, début octobre, la suspension de la production sur d’autres sites comme Troyes et Le Puy-en-Velay, renforçant ainsi les craintes des employés de Vannes et Cholet.
Une situation sociale tendue
Les syndicats ont réagi en suspendant leur participation aux discussions avec la direction, faute de réponses concrètes sur l’avenir des sites.
Les inquiétudes des employés se reflètent dans l’ambiance morose des usines. À Vannes, qui a déjà vu ses effectifs passer sous la barre des 280 salariés après plusieurs plans de départs volontaires, la résignation et l’angoisse dominent. À Cholet, la situation est similaire, bien que l’on tente de rester optimiste quant aux alternatives possibles.
Les syndicats pointent du doigt la stratégie de Michelin, accusant le groupe de privilégier les investissements dans des pays à faible coût salarial, comme la Pologne et la Roumanie, au détriment des sites français. Des choix stratégiques sont d’autant plus incompréhensibles que Michelin continue d’afficher des chiffres d’affaires records.
L’intersyndicale plaide pour la reconversion des sites en difficulté, afin de préserver les emplois. Les représentants syndicaux estiment que ces usines pourraient accueillir de nouvelles activités, même extérieures à Michelin, grâce à leurs capacités industrielles. Cependant, pour l’instant, aucune initiative de ce type n’a été engagée.
La suite des informations sur le sujet dans les prochains jours, sans aucun doute, puisqu’un CSE est prévu mercredi prochain au siège du groupe Michelin.
Photo d’illustration : DR
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4 réponses à “Fermetures imminentes des usines Michelin de Vannes et Cholet : l’inquiétude monte”
Si Mozart avait écrit sa musique selon la méthode du sinistre de l’économie Lemaire, le rap aurait été inventé il y a près de trois siècles sous les quolibets et horions de la foule. Il y a sept ans que l’on ment aux français sur la situation réelle de l’économie et des finances du pays. Rien, mais alors rien n’a été entrepris pour prévenir quelque peu la situation, mais au contraire tout a été fait pour précipiter le pays dans une situation économique qui ne fera qu’empirer. Quand le bluff, le mensonge et l’incapacité sont utilisés par le pouvoir pour régner depuis un Olympe avec des nuages cachant les plaines, le crash sera au rendez-vous. L’ascenseur amorce sa descente mais les freins n’ont pas été ni ne seront révisés. C’est un peu tard. Nous allons déguster pleinement la « French Touch », soit une belle vitrine avec rien dans le magasin. Mais nous avons élu à plusieurs reprises, n’est-ce-pas ?
déjà ce sont les pneus les plus cher du marché ! pour gagner encore plus ils iront les fabriquer ailleurs ! mes prochain pneus seront vers la qualité la meilleure au bon prix ! qu’attendons nous pour faire la réprobation par le zèle au lieu de faire des défilés qui ne servent à rien !! pas de résignation! de la résistance, refuser l’autorité par la désobéissance !
Et en plus , nous avons , soit disant élu » démocratiquement » par deux fois notre dirigeant, pas parce qu’ il semblait le meilleur , mais parce qu’il était visiblement , aux yeux des électeurs , le moins mauvais; c’est dire dans quelle M…. , vase nous sommes .
oui, parce que se sont les meilleurs au MONDE, la qualité à un prix au départ, qui est au final plus rentable pour l’utilisateur .