La capitale administrative bretonne a été marquée par une nouvelle vague de violences ce samedi 2 novembre 2024. Deux agressions au couteau, survenues en quelques heures seulement, ont plongé Rennes dans la stupeur et l’inquiétude. Un jeune homme de 19 ans a perdu la vie après avoir été poignardé tandis qu’un autre, âgé de 29 ans, se trouve en état critique après avoir été attaqué en plein centre-ville, place Maréchal Foch. Ces incidents mettent en lumière l’incapacité des autorités à maîtriser une situation sécuritaire qui semble de plus en plus leur échapper.
🔴 [Info @Valeurs] Un homme a reçu plusieurs coups de couteau Place de Bretagne, à Rennes, vers 19h00, ce soir, indique une source policière. Son pronostic vital est engagé. Il a été transporté en urgence absolue au CHU. Trois suspects de « type africain » en fuite.
— Amaury Brelet (@AmauryBrelet) November 2, 2024
Un meurtre qui soulève des questions
La première agression mortelle a eu lieu sur la passerelle qui se trouve près de la halte ferroviaire Pontchaillou, entre Anatole-France et l’hôpital. Vers 16h30, un jeune homme de 19 ans a été grièvement blessé de plusieurs coups de couteau et a succombé à ses blessures environ une heure plus tard. Quelques heures plus tard, vers 20h, un homme de 29 ans a été poignardé de cinq coups de couteau au thorax lors d’une rixe sur la place Maréchal Foch, au cœur de la ville. Les agresseurs, toujours en fuite, sont activement recherchés par la police.
Bien que les autorités n’aient pas encore établi de lien formel entre ces agressions et le trafic de stupéfiants, les soupçons sont grands. Ouest-France indique que les deux victimes étaient déjà connues des services de police pour trafic de drogue, ajoutant une dimension supplémentaire à ces actes de violence. Ces incidents s’inscrivent dans un contexte où Rennes fait face à une recrudescence des règlements de comptes, notamment dans le quartier de Maurepas, haut lieu du trafic de drogue.
Les habitants du centre-ville et des quartiers touchés expriment leur peur et leur frustration face à l’inaction des autorités. L’insécurité croissante a poussé de nombreux résidents à modifier leurs habitudes pour éviter de se retrouver dehors la nuit.
Malgré la présence policière et les opérations menées par les forces de l’ordre, le trafic et la violence associés continuent de proliférer.
La visite de Bruno Retailleau, quelques jours avant ces événements tragiques, avait pourtant mis en lumière l’urgence de la situation. Le ministre de l’Intérieur avait évoqué des renforts limités, notamment cinq policiers supplémentaires pour le quartier de Maurepas. Une mesure jugée dérisoire par les syndicats de police, qui réclament entre 115 et 150 agents supplémentaires pour répondre efficacement à la menace croissante.
Les habitants de Rennes se demandent combien de temps encore ils devront subir cette insécurité avant que des actions concrètes ne soient prises. La situation actuelle révèle une faille béante dans la gestion de l’ordre public, et un jour viendra où les responsables politiques devront rendre des comptes à la population pour l’échec de leur stratégie sécuritaire. En attendant, l’inquiétude et la colère ne cessent de grandir dans une ville qui cherche désespérément à retrouver la paix.
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3 réponses à “Rennes : un homme tué au couteau, la situation échappe au contrôle des autorités”
Cela concerne presque toutes les villes de France, gangrénées par la violence. Sortir le soir, la nuit, c’est courir le risque de se faire trucider au coin de la rue. » il y a des tas de zones urbaines, à la fois jungle et cloaque (…) l’arme blanche est de plus en plus tendance… » » dixit récit d’une jeunesse perdue « les corps indécents » jeunesse condamnée à l’exil ou à vivre dans l’insécurité et le triomphe du vice (drogues etc.)
Et cela ne peut que s’aggraver, car il est permis en France d’éduquer des enfants à tuer autrui (éducation et prêches islam …). Voir : https://ripostelaique.com/pourquoi-est-il-permis-en-france-deduquer-des-enfants-a-tuer-autrui.html
seulement deux agressions , ça n’augmentent pas donc ça diminue, vive la france devenue coupe gorge