Au mois de septembre dernier, avait lieu la septième édition du Loto du Patrimoine, organisée par la Mission Patrimoine et portée par Stéphane Bern en collaboration avec la Fondation du patrimoine.
Un peu moins connue, la deuxième édition du Loto de la biodiversité a été lancé lundi 28 octobre par l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Française des Jeux (FDJ). L’objectif de l’événement est de financer des projets de préservation de la nature. Pas n’importe lesquels puisque 19 sites de France métropolitaine et d’Outre-mer ont été retenus pour cette édition 2024 autrement nommée « Mission nature ».
Sur son site internet, l’Office français de la biodiversité a présenté la liste des projets sélectionnés :
- Agri’Mares, projet porté par la Ligue de protection des oiseaux qui vise à restaurer les mares agricoles en Auvergne-Rhône-Alpes ;
- le projet de réintroduction du pin de Salzmann à Banne (Ardèche) ;
- le projet d’éco-pastoralisme pour la restauration et la préservation des pelouses sèches porté par le Conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne ;
- le projet de mise en place d’une zone de préservation dans la forêt communautaire de Cluny (Saône-et-Loire) ;
- le projet de restauration des zones humides en Brenne (Indre) ;
- le projet de restauration des mares forestières sur le domaine de Chambord (Loir-et-Cher) ;
- le projet de gestion de la fréquentation pour restaurer les Pozzi du Renosu, site Natura 2000 en Corse ;
- le projet de restauration de sites de nidification pour préserver deux espèces de chouettes dans le Grand Est ;
- le projet de restauration de l’habitat de l’Iguane des petites Antilles en Guadeloupe ;
- le projet de restauration du marais audomarois, pollué en partie par les inondations à répétition (Pas-de-Calais) ;
- le projet de restauration de mares à Vaucresson (Hauts-de-Seine) ;
- le projet de conservation du Gecko vert de Manapany à La Réunion ;
- le projet de reconversion de l’ancienne carrière de la Tourbière de Sèves en Normandie ;
- le projet de restauration des marais de Rochefort (Charente-Maritime) ;
- le projet de création d’un serpenduc en Charente-Maritime ;
- le projet de restauration des continuités écologiques dans l’agglomération de Tulle (Corrèze) ;
- le projet de restauration du réseau de mares des Causses du Larzac (Aveyron) ;
- le projet de renaturation du site de Courchon, aux portes des Gorges du Verdon, dégradé par des parkings sauvages (Alpes-de-Haute-Provence).
En Bretagne, seul un site est concerné avec le projet de restauration de landes sur la réserve associative du Cap Sizun (Finistère). Située en bord de falaise, cette réserve d’une superficie de 50 hectares « nécessite des actions de restauration pour préserver la faune et la flore présentes », explique l’OFB. Le projet sélectionné a pour objectif de restaurer 6 hectares de landes, dont 3,5 hectares à faucher, « en tenant compte des enjeux écologiques ».
En imitant le modèle du Loto du patrimoine, des tickets à gratter de 3 euros sont en vente depuis lundi 28 octobre pour financer les différents projets de préservation de la nature présentés ci-dessus. Sur la somme, 0,43 € sont reversés par la Française des Jeux à l’Office français de la biodiversité. La FDJ organise aussi un tirage spécial avec une grille de 2,20 euros dont 53 centimes seront reversés à l’OFB. Pour la première édition, plus de 7 millions d’euros avaient été récoltés en 2023.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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