L’ultraviolence des mineurs : un phénomène inquiétant qui tétanise la justice

Depuis plusieurs années, la France fait face à une recrudescence de l’ultraviolence chez les mineurs. Ce phénomène, autrefois cantonné à des actes de délinquance de proximité, prend aujourd’hui une tournure bien plus alarmante, impliquant des jeunes dans des affaires de meurtres, rixes et trafics de stupéfiants. Les autorités judiciaires et pénitentiaires, dépassées par cette montée en puissance de la violence juvénile, cherchent des réponses pour endiguer ce fléau.

Une violence de plus en plus radicale

La délinquance des mineurs a considérablement évolué ces dernières années. Les jeunes ne se limitent plus à des actes mineurs comme le vol ou les incivilités. Désormais, ils sont impliqués dans des crimes graves tels que des assassinats, des règlements de comptes ou encore des trafics de drogues. Le narcotrafic, en particulier, joue un rôle central dans cette dérive violente. Les mineurs sont souvent utilisés comme intermédiaires dans des réseaux de drogue, ce qui les expose à des représailles violentes.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le nombre de jeunes condamnés pour des faits graves, tels que des meurtres ou des violences aggravées, ne cesse d’augmenter. En 2023, plus de 550 mineurs ont été condamnés à des peines de prison, un chiffre en hausse de 56 % par rapport à 2017.

Un cadre judiciaire inadapté

La justice des mineurs, fondée sur l’ordonnance de 1945, visait initialement à réinsérer les jeunes délinquants en privilégiant l’éducation et la protection. Mais face à cette nouvelle génération de jeunes délinquants, ces mesures apparaissent largement insuffisantes. Les professionnels de la justice et de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) pointent du doigt un cadre juridique inadapté à la réalité actuelle. Les dispositifs actuels, pensés pour des délinquants occasionnels issus de familles structurées, peinent à répondre aux profils de jeunes de plus en plus impliqués dans des réseaux criminels.

Le code pénal des mineurs, réformé en 2022, n’a pas permis d’apporter les solutions nécessaires pour endiguer cette vague de violence. Les mineurs, souvent placés en détention après avoir épuisé toutes les alternatives éducatives, continuent de commettre des actes violents en prison, rendant leur réhabilitation difficile.

Les prisons pour mineurs débordées

Face à cette explosion de la violence juvénile, les centres pénitentiaires pour mineurs sont saturés. Les surveillants dénoncent des conditions de travail de plus en plus difficiles, avec des jeunes détenus devenus ingérables. La violence entre mineurs en détention est telle qu’il est parfois nécessaire de séparer les détenus lors des moments de promenade pour éviter des affrontements.

Les centres de détention pour mineurs, initialement conçus pour offrir un suivi pluridisciplinaire aux jeunes délinquants, peinent désormais à remplir leur mission. Les éducateurs de la PJJ, pourtant essentiels dans le processus de réinsertion, sont dépassés par la situation, d’autant plus que les jeunes, souvent très addictes aux stupéfiants, refusent toute autorité.

Le constat est unanime : le système actuel est inefficace pour gérer cette nouvelle génération de jeunes criminels. Il est urgent de repenser la prise en charge des mineurs délinquants, que ce soit en augmentant le nombre de places dans les centres pénitentiaires ou en durcissant les peines pour certains profils particulièrement violents. Il est également indispensable d’accepter d’ouvrir les yeux : qui sont principalement ces mineurs délinquants ? 

Notre système judiciaire fonctionne en effet comme si chaque « mineur », qu’il vienne du fin fond de la Creuse, ou du Rwanda, ou du Vénézuela, ou de Libye, était « l’égal » de l’autre et avait les mêmes codes culturels, et sociétaux. Ne pas comprendre qu’il y a des différences profondes entre un Libyen de 16 ans et un autochtone de Crépol du même âge, c’est continuer à foncer à toute vitesse dans le mur.  Au nom du politiquement correct et de l’égalitarisme gauchiste, c’est une partie de notre société et de nos enfants qui sont sacrifiés aujourd’hui.

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5 réponses à “L’ultraviolence des mineurs : un phénomène inquiétant qui tétanise la justice”

  1. M. The dit :

    C’est sûr que dans leurs pays d’origine, ils ne se permettraient pas d’en faire le dixième de ce qu’ils s’autorisent chez nous. Mais avec la bienveillance de la justice et des autorités aux ordres pour détruire la France, pourquoi se gêner !!! Et que font les parents ???

  2. Dédou dit :

    Le cadre judiciaire pour mineurs des années 60 ou 70 en France n’a plus rien à voir avec les nouveaux délinquants venus d’ailleurs se permettant les pires actes de violence sachant qu’ils ne risquent pratiquement rien et que chez nous ils bénéficieront d’un avocat gratuit payé par les contribuables….Ce qui se passe dans la tête de ces jeunes est comparable à une folie de violence marquée par l’appât du gain, la haine de notre France et des  » mécréants  » qui la composent. C’est déjà trop tard et la solution ( car elle existe ) serait d’éliminer les tueurs et de renvoyer les autres dans leur beau pays. L’ Europe et nos politiques n’ont jamais envisagé des solutions radicales à ces problèmes…ça remplit les Infos du soir et les bavardages sur les plateaux TV !

  3. Le guen dit :

    Quand comprendrez vous que nos sociétés sont en décadence. Rome a eu ses vandales et autres osthrogots, nous nous avons nos « chances pour la france ». Nous savons ce qui s’est passé mais nous n’avons rien retenu.
    Notre fin culturelle et civilisationnelle est inéluctable.

  4. patphil dit :

    la loi n’est plus valable comme au siècle dernier, il suffirait de durcir certaines et surtout de les faire appliquer

  5. FRANCHETTI Patrice dit :

    La justice tétanisée ? La justice complice tout simplement. Le fouet+le retour au pays et le problème est réglé en 24 heures. Le bouche à oreille à toujours très bien fonctionné.

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