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Hadassah Medical Moscow : quand des médecins israéliens soignent les ennemis de leur pays

Un véritable scandale éclate en Israël alors qu’une révélation stupéfiante secoue l’opinion publique. Alors que les bombardements se poursuivent au Moyen-Orient, la célèbre clinique israélienne Hadassah, via sa branche moscovite, serait impliquée dans le traitement de militants du Hamas, du Hezbollah et d’autres groupes hostiles à l’État hébreu. Il a été révélé que l’établissement aurait soigné des combattants du Hamas, du Hezbollah et d’autres factions hostiles à Israël, blessés lors de leurs affrontements avec l’armée israélienne.

Fondé en Israël, le centre médical Hadassah jouit d’une réputation internationale, opérant deux grands hôpitaux à Jérusalem ainsi que des écoles de médecine affiliées à l’Université hébraïque. Véritable fierté nationale, Hadassah emploie plus de 5 000 professionnels de la santé et traite chaque année plus d’un million de patients. C’est dans ce contexte que l’hôpital a ouvert une antenne à Moscou en 2018, grâce à un investissement de 15 millions de dollars, afin de proposer des soins d’excellence supervisés par des médecins israéliens.

Mais en mars 2024, la révélation du traitement de Jabel Assar, un proche collaborateur de Mohammed Deif, chef militaire du Hamas, a provoqué une onde de choc en Israël. Blessé lors de combats avec l’armée israélienne, Assar a bénéficié de soins intensifs dans la clinique de Moscou. Ce scandale est d’autant plus éclatant que le ministère israélien de la Santé interdit formellement de soigner des membres du Hamas dans les hôpitaux israéliens.

Avec la montée des tensions entre Israël et la Russie, les voix s’élèvent dans les médias israéliens pour demander la fermeture d’Hadassah Medical Moscow. Certains responsables politiques n’hésitent pas à parler de « trahison », accusant la clinique d’aller à l’encontre des valeurs israéliennes et occidentales.

Le scandale intervient alors que de nombreuses entreprises occidentales ont cessé leurs activités en Russie à la suite de la guerre en Ukraine. Pourtant, contre toute attente, Hadassah semble choisir la voie de la résistance : loin de fermer ses portes, la clinique annonce l’arrivée de vingt nouveaux médecins israéliens dans les mois à venir.

Parallèlement, des informations provenant de la presse arabe indiquent que de plus en plus de combattants du Hamas, ainsi que des membres du Hezbollah et des Houthis, se rendraient à Moscou pour y recevoir des soins. Le Hezbollah, menace constante pour Israël depuis le Liban, et les milices houthies soutenues par l’Iran, multiplient les attaques contre les intérêts israéliens dans la région.

Cette situation, où des médecins israéliens soignent des militants actifs contre leur propre pays, pose de nombreuses questions sur la gestion des intérêts médicaux et éthiques dans un contexte de conflit international. Si l’hôpital affirme agir conformément à l’éthique médicale internationale, la controverse enfle et la pression ne cesse d’augmenter. Hadassah pourra-t-il continuer à opérer dans ces conditions ? Rien n’est moins sûr.

Une chose est claire : le traitement de militants du Hamas et du Hezbollah à Moscou a ouvert une boîte de Pandore qui pourrait bien secouer les relations entre Israël et la Russie, tout en interrogeant les fondements mêmes de la diplomatie médicale dans un monde de plus en plus polarisé.

Ahmed Naser

Crédit photo : facebook

Article non rédigé par la rédaction de breizh-info.com

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