Ensauvagement. Le Portugal découvre à son tour les « émeutes urbaines » et le « racisme systémique » [Vidéo]

Après la Suède, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas ou encore le Danemark, le Portugal vient s’ajouter à la longue liste des pays européens découvrant les « joies » de la société multiculturelle.

Dans une affaire qui présente bien des similitudes avec des faits divers ayant contribué à l’embrasement des « quartiers sensibles » français à plusieurs reprises, un individu âgé de 43 ans et de nationalité cap-verdienne a été mortellement blessé par la police lundi 21 octobre dans le quartier de Cova da Moura à Amadora, dans l’agglomération de Lisbonne, capitale du Portugal.

Selon la police portugaise, l’homme circulant en voiture aurait pris la fuite à la vue d’une patrouille de police. Les policiers engageront alors la course-poursuite, qui se terminera à pied. Alors qu’ils s’apprêtaient à l’arrêter, le dénommé Odair Moniz aurait tenté d’attaquer les policiers avec un couteau. L’un des agents aurait ensuite tiré quatre coups de feu, dont l’un touchant mortellement le Cap-verdien à la poitrine. Ce dernier succombera à ses blessures à l’hôpital. Il était propriétaire et gérant d’un café dans le quartier Zambujal d’Amadora.

Rapidement, la diffusion de la nouvelle dans les banlieues de Lisbonne a mis le feu aux poudres. Dès la soirée du lundi 21 octobre, plusieurs quartiers « populaires » de la capitale portugaise ont été le théâtre de violences et de scènes d’émeutes.

Troisième nuit d’émeutes dans la banlieue de Lisbonne (Portugal) après la mort d’un migrant cap verdien abattu par la police (MàJ) https://t.co/WF1n4CPNgM pic.twitter.com/fql3UzTpl3

— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 24, 2024

Des émeutes qui se sont poursuivies trois soirées de suite. Des voitures et des poubelles ont notamment été la cible de vandales dans différents quartiers. Plusieurs incendies ont également été à déplorer avec deux bus et neuf véhicules détruits par les flammes.

Au cours de la nuit du 23 au 24 octobre, la police portugaise a procédé à deux arrestations à Odivelas. Trois autres individus ont été arrêtés lors de la nuit précédente, au cours de laquelle pas moins d’une soixantaine d’incidents ont été recensés dans l’agglomération de Lisbonne.

Mercredi 24 octobre, une réunion était prévue entre le gouvernement et les maires de la zone métropolitaine de Lisbonne pour évoquer ces violences urbaines.

Durant ces émeutes, le conducteur de l’un des bus incendiés a été grièvement brûlé au visage et à la poitrine. Deux policiers ont également été blessés par des jets de pierres. Enfin, la police portugaise a indiqué que deux personnes ont été légèrement blessées par des coups de couteau. Les agresseurs seraient les auteurs du vol et de l’incendie de l’un des bus.

Au Portugal, la tension est donc à son comble entre les autorités et la communauté cap-verdienne qui se dit victime d’un « racisme systémique ». Un argumentaire qui présente là aussi certaines similarités avec la France.

🎥Não é o Rio de Janeiro, em mais uma acção do PCC, é mesmo Lisboa, uma capital da Europa que se diz polida e civilizada. pic.twitter.com/tPLUw2iS9G

— Racismo Contra Europeus (@racismocontrapt) October 23, 2024

Crédit photo : capture Twitter (photo d’illustration)
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