« Vivre ensemble » à Saint-Brieuc : un Algérien condamné à deux ans de prison pour agression sexuelle dans un ascenseur

Un algérien de 21 ans,jugé coupable d’agression sexuelle, a été condamné par le tribunal de Saint-Brieuc à deux ans de prison ferme ce mardi 22 octobre 2024. Cette agression, survenue dans un ascenseur du quartier Balzac à Saint-Brieuc en 2021, a traumatisé la victime, une adolescente de 16 ans au moment des faits. Le condamné, né en 2003 en Algérie, a choisi de ne pas se présenter à l’audience.

Les faits

Le 22 juillet 2021, la jeune fille rentrait chez elle lorsqu’elle fut abordée par son agresseur, qu’elle connaissait seulement de vue. À proximité de l’entrée d’un immeuble, l’homme l’a saisie par le bras et l’a forcée à entrer dans l’ascenseur. Il a ensuite sauté pour bloquer la cabine et s’est placé derrière elle, essayant de la toucher de manière inappropriée sous ses vêtements. Heureusement, la cabine s’est remise en marche, permettant à la victime de s’échapper lorsque les portes se sont ouvertes. Deux passants ont assisté à la scène, voyant la jeune fille en pleurs, mais l’agresseur a prétendu qu’elle avait simplement eu peur de rester coincée dans l’ascenseur avant de fuir rapidement.

Suite à l’agression, la jeune fille est restée plusieurs jours enfermée chez elle, traumatisée. Lorsqu’elle croise de nouveau son agresseur qui l’insulte, elle décide finalement de se confier à sa mère. Ensemble, elles se rendent au commissariat pour déposer une plainte. La victime connaissait le prénom de son agresseur et a fourni une photo de celui-ci retrouvée sur un réseau social. Identifié et interpellé, le jeune homme, qui avait déjà trois mentions à son casier judiciaire pour des délits tels que le trafic de stupéfiants et le vol aggravé, a nié les faits en garde à vue.

Pressions et menaces

Durant la procédure, la victime a été confrontée à de nombreuses menaces, tant de la part de son agresseur que de ses proches. Le frère de l’agresseur, également incarcéré, lui a même lancé des menaces de viol et de violences. Les témoins de l’agression ont eux aussi été intimidés, ce qui a conduit à leur refus de témoigner officiellement par peur de représailles.

Le tribunal a finalement condamné l’agresseur à deux ans de prison ferme, avec une interdiction de séjour définitive sur le territoire français et l’inscription au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). Il a également été condamné à verser 4 000 euros de dommages à la victime et 800 euros à sa mère.

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