Insécurité croissante à Morlaix : tirs nocturnes et trafic de drogue inquiètent les habitants

La ville de Morlaix, autrefois paisible, est aujourd’hui le théâtre d’événements inquiétants qui préoccupent autant les résidents que les autorités locales. Dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 octobre 2024, des coups de feu ont retenti dans les quartiers de Kerfraval et de la Vierge Noire, suscitant une vive émotion au sein de la population.

Des tirs en pleine nuit dans deux quartiers

Aux alentours de 2 h du matin, des détonations ont été entendues par les habitants du 5, avenue de Truro, dans le quartier de la Vierge Noire. Deux impacts de balles (possiblement en caoutchouc) ont été découverts sur la porte d’entrée d’un immeuble, témoignant de la gravité des faits. Quelques heures plus tard, un incident similaire s’est produit au 5, rue des Camélias, dans le quartier de Kerfraval, où un tir a visé le sas vitré d’un autre immeuble.

Avant les tirs, une lettre de menace a été glissée sous la porte de l’immeuble de la Vierge Noire. Rédigée à la main, avec une écriture semblant enfantine, elle s’adressait explicitement à trois adolescents du bâtiment, les sommant de  faire en sorte que tout revienne en place  sous 48 heures. Ce message inquiétant laisse présager des tensions sous-jacentes liées à des activités illégales liées aux stupéfiants.

Trafic de drogue et tensions urbaines

Trois jeunes majeurs ont été interpellés et placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête. Ces événements ne sont pas isolés. Depuis le début de l’année, Morlaix a connu plusieurs épisodes de violence, notamment des tirs et des actes d’intimidation, principalement dans les quartiers dits sensibles, politiquement correct oblige (tout le monde sait parfaitement ce que cela signifie). Les habitants évoquent une montée de l’insécurité, avec une présence accrue de trafics et de comportements délictueux.

La situation actuelle soulève des interrogations sur les politiques menées à Morlaix ces dernières années. L’arrivée de nouvelles populations, apportant avec elles des codes culturels et sociaux similaires à ceux des banlieues des grandes métropoles françaises, semble avoir modifié le visage de la ville. Certains quartiers sont désormais perçus comme moins sûrs, alimentant un sentiment d’insécurité parmi les résidents.