Voici le genre de publicité qui est diffusée en ce moment même par des agences d’intérim bretonne pour rechercher du personnel directement en Roumanie afin de venir travailler dans l’industrie agro-alimentaire de la région.
En Roumanie, le SMIC mensuel est de 515€ par mois, en Europe seules la Lettonie et la Bulgarie ont un salaire mensuel moins élevé. En Bretagne, un salaire horaire brut de 11,65€ équivaut à un mensuel net de 1655€ c’est à dire plus de 3 fois son équivalent roumain ! Un ouvrier non-qualifié roumain sait donc qu’il gagnera trois fois plus en venant travailler dans l’agro-alimentaire breton.
Mais pourquoi est-ce que les Bretons refusent désormais de faire ces métiers ? Peut-être parce que, au regard de la pénibilité des conditions de travail, les salaires sont encore trop bas et que ceux-ci ne pourront pas augmenter de façon significative étant donné que les boîtes d’intérim peuvent recruter à l’étranger (Roumanie mais aussi Maghreb et Afrique Noire) dans un vivier quasiment inépuisable.
Le tout sous l’oeil impassible des syndicats de gauche !
La Bretagne subit depuis des décennies la triple-peine : l’immigration illégale ou non générale, l’immigration imposée par Paris (mineurs isolés, …) qui souhaite alléger la Région Parisienne et l’immigration imposée par les grandes industries de l’Agro-Alimentaire.
Dans certaines régions du Centre-Bretagne, des immigrés notamment mahorais ou roumains représentent désormais des minorités très importantes; Des hameaux entiers sont habités par des Roumains et certaines églises (comme à Loudéac) sont cédées à la communauté roumaine.
Revers de la médaille : le vote Rassemblement National connaît une véritable explosion dans ces secteurs.
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