Un radar semi-fixe, installé le long de la route départementale RD155 près de Fougères (Ille-et-Vilaine), a récemment été détruit par un incendie. Ce dispositif de répression autonome, souvent déplacé pour surveiller les excès de vitesse, a été placé au niveau du lieu-dit La Renaudière, à Romagné. Les photos prises par nos confrères de la Chronique républicaine montre que celui ci a été volontairement ciblé par un acte de vandalisme.
Cet incendie n’est pas un cas isolé. Ces derniers mois, plusieurs radars de la région ont été attaqués et mis hors service. En mars et en mai derniers, des radars tourelle situés dans le pays de Fougères ont été pris pour cible à plusieurs endroits, notamment à Luitré-Dompierre, La Chapelle-Fleurigné et sur la rocade de Fougères. À Val-Couesnon, le radar détruit en mai n’a toujours pas été remplacé à ce jour.
Un climat de ras-le-bol fiscal
Ces incidents reflètent un ras-le-bol qui se fait sentir depuis plusieurs années dans certaines régions de France, où de nombreux contribuables dénoncent ce qu’ils considèrent comme une pression fiscale excessive et une répression routière parfois aveugle. Les radars, perçus par certains comme des outils purement répressifs visant à générer des recettes pour l’État, cristallisent ce sentiment d’injustice. Les automobilistes, soumis à des amendes répétées, se sentent de plus en plus comme des « vaches à lait » pressées par l’État sans jamais voir d’améliorations notables en retour.
L’État français est de plus en plus critiqué pour l’inefficacité de ses services, malgré une pression fiscale élevée. Que ce soit dans le domaine de la santé, de la sécurité ou des infrastructures, une partie de la population a le sentiment de cotiser toujours davantage sans bénéficier d’un retour à la hauteur de leurs contributions. Cette insatisfaction croissante, notamment dans les zones rurales comme celle de Fougères, alimente un rejet des dispositifs perçus comme répressifs, tels que les radars.
Ainsi, la multiplication des actes de vandalisme contre ces dispositifs est souvent interprétée comme un signe de ras-le-bol plus large, reflet d’une société fatiguée d’une fiscalité jugée trop lourde. La destruction de radars, bien que condamnable, devient pour certains une manière de protester contre un système qu’ils jugent de plus en plus oppressif.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
6 réponses à “Destruction de radars : un phénomène en hausse près de Fougères”
Ce ou ces systèmes ne sont pas destinés à notre sécurité mais bien à alimenter les caisses de ‘ Etat : rouler un jour de visibilité réduite à – de 100 mètres n’est pas relevé par l’engin, placé généralement là ou la situation permet de rouler tranquillement un peu plus vite que décidé dans le confort d’un bureau quatre étoiles ….
Et que dire de la vitesse règlementée à la tête du client, et pas toujours au même niveau, ça dépend des jours et de l’humeur des préfets ? L’an dernier je me suis pris une amende de 64 € pour vitesse excessive (85 km/h au lieu de 80) dans le département du Haut-Doubs alors que la vitesse maximale autorisée y était de 80 km/h … et non pas 90 comme dans le département du Jura dont j’arrivais ! Au même endroit aujourd’hui la vitesse maximale autorisée est à nouveau à 90 km/h, vitesse à laquelle je roule habituellement. Des bureaucrates estiment un jour que vous êtes délinquant et vous font payer une infraction routière …. qui n’en est plus une le lendemain ! J’attends la restitution ! C’est quoi ce pays de ….. fous furieux ?
Bravo à ceux qui osent détruire ces saloperies de radars qui sont souvent placés pour nous piéger, lorsque que l’on quitte un autoroute de 130 à 110, ou un département à 90 qui passe à 80, un dépassement autorisé sur une double voie limité à 110 avec un radar au milieu quand on est lancé à doubler etc .! mais attention ! le gouverne-ment, veut mettre en place sous l’autorité des maires, l’installation de radars sous leur contrôle !
Il serait temps d’harmoniser cette vitesse autorisée sur le réseau secondaire ; y roulant régulièrement pour traverser la France , lorsque je change de département , la vitesse permise n’est pas annoncée systématiquement par des panneaux : il y a toujours doute et confusion jusqu’au panneau annonciateur ( souvent plusieurs kilomètres après passage de la borne du changement de département )
Je crois savoir que cette harmonisation – retour à 90 kms/h – dépend du président de région ; dans l’Ouest on est pas gâté , Chesnais-Girard est plutôt timoré : 80 maintenu , sauf une partie du Morbihan qui envisageait ( peut être est ce fait ? ) le retour à 90 .
En fait, une grosse escroquerie à l’encontre des vaches à lait que sont les automobilistes.
Ils ont cramé des radars et bien tant mieux. Il y en a plein le C** de cette répression routière injustifiée.
Si on laisse faire, on aura bientôt droit au retour des lois intérieures provinciales d’Ancien Régime avec des frontières extérieures ouvertes aux quatre vents, en application des traités européens. Y’aurait pas quelque chose qui fait masse quelque part ?