Le préfet du Finistère, Alain Espinasse s’est exercé à la communication jeudi 17 octobre 2024 et a dressé un bilan de la délinquance pour l’année 2024, soulignant une stagnation générale des chiffres dans le département. Les priorités de la lutte contre le trafic de stupéfiants et les violences intrafamiliales ont été réaffirmées.
Des chiffres encourageants, mais une réalité complexe
Selon le préfet, la délinquance dans le Finistère a enregistré une baisse notable de 4 % en 2024 concernant les atteintes aux biens, passant de 14 600 à 14 000 infractions. Les violences volontaires, bien que stables, ont également diminué de 4,5 % pour les coups et blessures, et les vols violents ont chuté de 22 %. Cependant, les violences intrafamiliales restent préoccupantes avec un chiffre stable à 1 900 cas. Si ces données semblent positives, elles ne reflètent pas entièrement la réalité du terrain.
Le préfet et les procureurs de Brest et Quimper ont insisté sur les efforts pour réduire le trafic de drogue. Depuis 2022, le nombre de points de deal a été divisé par deux, bien qu’il en reste encore dix à Brest et un à Quimper. Les saisies de drogues sont importantes : 269 kg de cannabis, 65 kg d’héroïne et 12 kg de cocaïne ont été confisqués en 2024.
Le silence sur l’immigration et les OQTF
Malgré ces efforts, une ombre plane sur ce bilan : la question de l’immigration clandestine et des OQTF, complètement ignorée par le préfet. Les citoyens devraient pourtant être en droit de savoir combien d’individus sous OQTF, ou extra-européens, se sont livrés à des actes de délinquance dans leur département. Et pourtant, il a été question lors de cette conférence de presse d’interdiction de séjour…dans les villes ou quartiers où prospèrent des délinquants. On interdit à un dealer extra européen de se rendre dans un quartier de Quimper, mais on ne le renvoie pas dans son pays d’origine, cherchez l’erreur.
Alors que les élus, mais aussi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, réclament un durcissement des mesures de rétention et d’expulsion des personnes en situation irrégulière, ce volet de la délinquance est absent du discours du préfet. Pourtant, il est essentiel de reconnaître l’impact des failles du système migratoire sur la sécurité publique. La prolongation des durées de rétention et une meilleure collaboration avec les pays d’origine pour l’obtention des laissez-passer consulaires sont des pistes évoquées au niveau national, mais encore largement sous-exploitées au niveau local
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2 réponses à “Délinquance en Finistère : Le Préfet du Finistère communique”
Encore un qui prend ses désirs pour une non réalité ! ces gens là ne sont pas de ce monde, ils en sont encore quand maman leur lisait une fable le soir avant de dormir avec le pouce dans la bouche !! triste décadence pour notre pays !
quand on veut on peut, malheureusement le laxisme règne en maitre