Si l’on devait nommer un organe responsable de l’entrave systématique aux lois votées par les représentants du peuple, il y a peu de doute que le Conseil constitutionnel viendrait en tête. Cet aréopage de non-élus, occupant leurs fauteuils dans la plus grande opacité, joue aujourd’hui un rôle bien au-delà de son mandat d’origine : il n’est plus le « garant des lois », mais le verrou ultime d’une volonté populaire étouffée. Dissoudre le Conseil constitutionnel serait une bouffée d’air, un retour à une démocratie réelle, directe, dans laquelle la volonté des Français prime enfin.
En France, contrairement à ce que certains aimeraient nous faire croire, ce ne sont pas les citoyens qui sont réellement aux commandes. Ce pouvoir est confisqué par un groupe de sages, élus par personne, installés pour juger de la conformité des lois selon leurs interprétations, leurs préférences, et souvent, leurs biais politiques. Aujourd’hui, chaque loi, chaque réforme d’envergure est susceptible de passer sous les fourches caudines de cet organe suprême, comme un ultime filtre de légitimité. Et pourtant, qui les a nommés, ces sages ? Certainement pas le peuple. Le Conseil constitutionnel est composé de personnalités issues de l’élite, d’anciens politiciens et d’experts juridiques proches du pouvoir, souvent nommés par des présidents successifs. C’est un comité de vieux mandarins, déconnecté des réalités du pays, qui n’hésite pas à censurer ce que les élus du peuple adoptent.
L’une des conséquences les plus flagrantes de cette mainmise institutionnelle est la question de l’immigration. À chaque tentative de durcissement législatif, le Conseil constitutionnel intervient, rappelant à l’ordre les parlementaires avec un vigoureux coup de règle sur les doigts. Sous couvert de « droits fondamentaux » et de « respect des principes républicains », le Conseil empêche les réformes migratoires pourtant réclamées par une majorité de Français. Ce dogmatisme institutionnalisé a des effets dévastateurs sur notre société, limitant notre capacité à agir face aux défis contemporains. La dissolution du Conseil constitutionnel permettrait d’agir enfin sans cette barrière idéologique qui nous impose un cadre devenu obsolète.
Mais au-delà de l’immigration, c’est la liberté d’expression qui est en jeu. Le Conseil constitutionnel est aujourd’hui l’un des bastions de la censure, justifiant des restrictions toujours plus serrées au nom du « respect des droits ». Au lieu de protéger la liberté d’expression, il la met sous tutelle, décidant, au cas par cas, de ce qui est acceptable ou non. Dissoudre cet organe, c’est ouvrir une voie nouvelle pour garantir aux Français une véritable liberté d’expression, sans entraves institutionnelles injustifiées.
En plus de libérer la France de ces entraves politiques et juridiques, la dissolution du Conseil constitutionnel permettrait de réaliser d’importantes économies. Les salaires, avantages et frais d’entretien de ces sages sont loin d’être négligeables. Ce sont des sommes considérables que le contribuable finance, souvent à contre-cœur, pour soutenir un groupe d’individus qui, au final, travaille à limiter la voix même de ceux qui les payent. Imaginez tout ce que la France pourrait faire avec les ressources actuellement englouties dans cette institution parasitaire.
Et pourquoi ne pas envisager, dans la foulée, une révision totale de notre Constitution ? La dissolution du Conseil constitutionnel pourrait être l’opportunité de convoquer une Assemblée constituante pour repenser le contrat social français. Ce serait l’occasion de remettre le citoyen au centre du pouvoir, de faire évoluer notre République vers une démocratie directe et réellement représentative des aspirations de la nation.
Le Conseil constitutionnel n’a aucune légitimité pour entraver le choix des Français. Ses membres, siégeant dans le confort de leurs palais, semblent oublier que le peuple est souverain. Dissoudre le Conseil constitutionnel, c’est faire un pas vers une démocratie décentralisée, directe et vivante. C’est libérer la France des carcans technocratiques et idéologiques qui la brident, pour enfin laisser s’exprimer librement la volonté populaire. Il est temps pour la France de se libérer de ses chaînes institutionnelles et de reprendre en main son destin.
Julien Dir
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10 réponses à “La dissolution du Conseil constitutionnel, chemin vers la liberté retrouvée des Français ? [L’Agora]”
Dissolution ! et arrêt de tous les collabos qui ont trahis leur pays ! Fabius en tête ! car ce ne sont plus des casseroles qu’il traine, c’est une ménagère entière ! sans compter ses acolytes qui astiquent l’argenterie !!
très bon article très vrais le peuple vote pour des représantant qui vote des lois pour leur bien et ce conseil détruit ces lois
La suppression du conseil constitutionnel serait un bouleversement constitutionnel majeur. Qu’une instance indépendante contrôle la conformité des nouvelles lois à la Constitution, la régularité des élections, l’éventuelle vacance du pouvoir présidentiel, etc., ce n’est sans doute pas une mauvaise idée. Les lois ne sont pas l’expression directe du peuple mais celle du parlement, qui peut très bien déraper quelquefois ! Le problème est d’une part, vous le soulignez justement, dans le mode de désignation des membres du conseil constitutionnel, choisis par de vieux copains. Il est d’autre part dans le périmètre de sa mission. Il devait initialement s’assurer que les lois étaient conformes à la lettre de celle-ci. Mais depuis 1971, il s’est arrogé le droit de contrôler leur conformité avec des principes, et d’abord ceux de la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Ce putsch constitutionnel l’autorise à décider à peu près tout ce qui lui plaît. Mais cela montre aussi la voie la plus simple pour réformer vite la Constitution en évitant des années de palabres : un référendum portant tout simplement sur la suppression du préambule de la Constitution.
Le rejet de la loi d’immigration par le Conseil Constitutionnel nous éclaire sur les idées »gauchistes » de ce soi-disant Conseil Constitutionnel! Cette loi sur l’immigration est voulue par la majorité des Français donc »on » ne respecte pas »la souveraineté du peuple », »on » n’est p)lus en DEMOCRATIE!..
Un joujou pour » Has Been » de la politique qui se donne des pouvoirs mirifiques sans aucun contrôle démocratique et qui doit coûter un bras pour faire croûter ces vielles pelures qui ont tous une même caractéristique en commun, celle d’avoir échoué dans ce qu’il avaient entrepris. Des cartes vermeilles qui n’en ont jamais branlé une…..et même pas maintenant. C’est France casse-brise !
Sous de Gaulle, le Conseil Constitutionnel se faisait beaucoup plus discret et disposait de beaucoup moins de pouvoirs….et puis la Gauche a » casé » ses pions et le CC a perdu toute crédibilité démocratique comme est en train de le faire le Conseil d’ Etat ! Si vous supprimez, chez nous, tous les postes des gens qui sont nommés et planqués ( conseillers inutiles, conseil économique et social, Haut commissaire au plan etc…) vous pourrez compter sur des milliards d’économies de l’ Etat au lieu de piquer dans l’ épargne et d’augmenter impôts et taxes.
Il y a plein d’arguments juridiques, pour ou contre , la suppression de cette assemblée de veaux.
Et la remigration de ces inutiles à la France , fussent ils français ?
Bonjour, excellent article et passionnant débat ; effectivement sur le référendum et les élections, le point 4 de la Charte des Patriotes stipule que « Les Patriotes œuvrent pour une nouvelle démocratie, dans laquelle le peuple ne sera plus méprisé mais appelé à s’exprimer régulièrement par référendum, y compris d’initiative populaire. Le mode de scrutin proportionnel sera généralisé pour permettre à tous les courants d’idées d’être représentés. Les institutions seront dépoussiérées : utilisation des nouvelles technologies pour dialoguer directement avec les citoyens, réduction du nombre d’élus rémunérés, suppression du Sénat, des Conseils économiques, sociaux et environnementaux, des Conseils régionaux, revalorisation de ces espaces de démocratie vivante de proximité que sont les communes et du rôle du maire ».
Oui, il convient de revoir la Constitution actuelle ou bien de revenir à ce qu’elle était ; celle revue après le vote oui du Président de la République pour sept ans au suffrage universel était convenable. Pour quoi ne pas faire élire des gens compétents en droit par le peuple au Conseil Constitutionnel et au Conseil d’État pour surveiller les actes de nos parlementaires ? Merci. Salut.
je me souviens d un interwiew de Fabius il y a longtemps ou on lui demandait si il ambitionnait de devenir président de la République ;il avait déclaré que cela ne l’interessait pas car sans se battre pour un pouvoir tout aussi puissant il savait pouvoir le trouver ailleurs ; donc il se considere aujourd’hui comme le veritable chef d’état ;méprisant les besoins et désirs du peuple . cet homme est une abomination néfaste
Cet homme (h minuscule) est également une marionnette des Soros et Cie. Il l’a donc avoué dans cet interview sachant trouver plus puissant !