Le professeur Antoine Carpentier, neurologue renommé à l’hôpital Saint-Louis de Paris, et qui était à Plomelin ce week-end, a franchi une étape majeure dans la lutte contre les tumeurs cérébrales. Après quinze années de recherche intensive, son équipe a mis au point un nouveau vaccin thérapeutique destiné à prévenir la récidive de ces cancers agressifs. La phase 1 des essais cliniques sur l’homme est prévue pour débuter en novembre 2024, marquant une avancée significative dans le domaine de l’immunothérapie.
Une révolution dans le traitement des tumeurs cérébrales
Les tumeurs cérébrales, et en particulier les glioblastomes, représentent un défi médical en raison de leur résistance aux traitements conventionnels. Le professeur Carpentier et son équipe se sont donc tournés vers l’immunothérapie, une approche qui vise à stimuler le système immunitaire du patient pour qu’il combatte lui-même les cellules tumorales.
L’objectif est de créer une réponse immunitaire durable qui empêche la réapparition de la tumeur après l’intervention chirurgicale. Pour atteindre ce but, les chercheurs ont combiné une technologie vaccinale de pointe avec un antigène spécifique aux cellules tumorales, renforçant ainsi l’efficacité du vaccin.
Des résultats prometteurs en laboratoire
Les tests précliniques effectués sur des modèles animaux ont montré des résultats encourageants. Le vaccin a non seulement ralenti la progression des tumeurs, mais a également retardé les rechutes. Ces performances surpassent celles des traitements existants, suggérant un potentiel thérapeutique élevé.
« Les animaux vaccinés ont présenté une croissance tumorale significativement réduite, ce qui est très prometteur pour les futures applications cliniques », souligne le chercheur dans une interview donnée au Télégramme.
Après avoir accompli toutes les étapes nécessaires pour obtenir l’agrément de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), l’équipe est prête à entamer la phase 1 des essais cliniques. Cette première étape, qui devrait durer environ un an, impliquera neuf patients sélectionnés selon des critères précis. Une étape cruciale pour évaluer la tolérance du vaccin.
Le processus de développement d’un nouveau médicament est long et rigoureux. Après la phase 1, destinée à vérifier l’innocuité du vaccin, suivront les phases 2 et 3 qui évalueront son efficacité sur un plus grand nombre de patients. Pas de mise sur le marché avant 5 ou 6 ans donc, potentiellement, mais beaucoup d’espoir.
Depuis plus de quinze ans, l’association Oligocyte Bretagne soutient financièrement les travaux du professeur Carpentier. Participant à hauteur d’un quart du budget du laboratoire, elle a joué un rôle essentiel dans l’avancement de cette recherche. « CLe développement de ce vaccin thérapeutique représente un espoir immense pour les patients atteints de tumeurs cérébrales et leurs proches. Si les essais cliniques confirment les résultats obtenus en laboratoire, cette nouvelle approche pourrait révolutionner le traitement de ces cancers et améliorer significativement la qualité de vie des patients.
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2 réponses à “Un espoir pour les patients atteints de tumeurs cérébrales : le professeur Carpentier développe un vaccin thérapeutique innovant”
Bonjour très bien alors pourquoi la science en allant de découverte en découverte a laisse partir le professeur DEBRE mondialement connu avec acces a tout ce qui se fait dans le monde 76 ans et Axel Kahn president de lutte contre le cancer a 74 ans tous les deux partis du cancer ?
curieux non ? tous ces vaccins qui arrivent depuis celui du covid, qui d’ailleurs n’en est pas un