Les forêts équatoriales du Venezuela abritent une créature fascinante et singulière : la mygale géante, que les Piaroa, peuple autochtone, chassent et consomment lors de la saison des pluies. Bien plus qu’une source de nourriture, la mygale occupe une place spirituelle importante dans la culture des Piaroa. Pour les chamanes, elle sert de lien entre le monde des vivants et celui des morts, incarnant un messager sacré. Cependant, ces traditions millénaires sont aujourd’hui menacées par de nombreux changements.
L’évangélisation croissante des Piaroa entraîne une conversion progressive des familles au christianisme, affaiblissant ainsi l’influence des chamanes et de leurs rites. Avec cette mutation culturelle, la place des mygales dans le culte piaroa s’efface lentement, témoignant de l’érosion des pratiques ancestrales. De plus, l’exode rural pousse les jeunes vers les grandes villes, laissant derrière eux le mode de vie de leurs ancêtres et les traditions chamaniques qui honorent ces araignées géantes.
En parallèle, l’intérêt des groupes pharmaceutiques internationaux pour les richesses de la forêt vénézuélienne accentue cette menace. Les multinationales, en quête de composants naturels et d’extraits botaniques uniques, exploitent les ressources de ces écosystèmes, sans tenir compte de l’impact sur les peuples indigènes et leur mode de vie. L’influence des entreprises étrangères sur les terres ancestrales des Piaroa soulève des inquiétudes quant à la préservation de leur culture et de leur territoire.
GEO Reportage a rencontré un chaman Piaroa, l’un des derniers à perpétuer les rites autour des mygales. Confronté à la modernité, ce chaman tente de maintenir en vie les traditions spirituelles de son peuple. Dans un monde de plus en plus mondialisé, son combat pour la sauvegarde culturelle des Piaroa résonne comme un appel à la préservation des savoirs anciens et du patrimoine spirituel unique des peuples autochtones.
Crédit photo : Pixabau
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Une réponse à “Venezuela : les Piaroa et la mygale géante, entre tradition et modernité”
Nous nous avons Macronex c’est pire que Migalex car il est imbuvable et immangeable pire c’est un diffuseur de poison violent comme le freluqueton asiatique! Que Dieu nous débarrasse de ce déchet au besoin aidé du Mossad.