Le 12 octobre dernier, à Nantes, la manifestation pour la réunification de la Bretagne a été le théâtre d’événements qui interpellent. Alors que des centaines de Bretons se rassemblaient pacifiquement pour défendre une cause qui leur est chère, la présence de membres du Parti National Breton (PNB) a suscité une vive réaction de la part de certains éléments de la gauche et de l’extrême gauche.
Parmi eux, un élu municipal, adjoint au maire de Nantes, Florian Le Teuff, n’a pas hésité à tenter d’agresser physiquement un membre du PNB avant lui même, de se prendre un coup de poing par un élément extérieur. Bénéficiant de soutiens de la municipalité et de la gauche médiatique, ce dernier tient un discours mensonger et différent de celui des organisateurs – qui ont bien vu qui a provoqué, qui a semé la pagaille samedi dernier.
L’adjoint au maire de Nantes Florian Le Teuff a déposé plainte. Il dit avoir reçu des coups de poing en tentant de chasser des membres du groupe néofasciste PNB, présents avec une banderole dans la manifestation organisée par Bretagne réunie samedi.https://t.co/Ri52Jybnhn pic.twitter.com/Eo8JTFspOW
— Sylvain Ernault (@SylvainErnault) October 14, 2024
Toute personne honnête présente à la manifestation a vu ce qu’il s’est passé : des individus d’extrême gauche, excités, masqués, qui tentent d’agresser des individus sous prétexte de leur appartenance supposée à l’extrême droite. La technique est rôdée, et utilisée partout, dès qu’un « antifa » est présent (en groupe et en surnombre) quelque part. Provoquer, agresser physiquement, et ensuite, jouer la victime médiatique en cas de défaite physique, tout en se donnant une sorte de légitimité chevaleresque à occuper la rue et à ne pas la laisser aux autres.
Cette situation soulève avant tout une question fondamentale : la rue appartient-elle à une seule idéologie ou est-elle le lieu d’expression de tous les citoyens, quelle que soit leur sensibilité politique ? Il est temps de rappeler que la rue est un espace public, ouvert à tous ceux qui souhaitent y défendre leurs convictions dans le respect et la légalité.
Pendant trop longtemps, une certaine frange de la gauche a cru détenir le monopole des manifestations en Bretagne. Toute voix dissonante était systématiquement ostracisée, voire muselée par des apprentis terroristes rouges, qui se permettaient de remonter les rangs des manifestations afin de « traquer l’extrême droite » ou apparenté. Mais ce temps est révolu. Les nationalistes bretons, porteurs d’une vision alternative pour la Bretagne, ont le droit légitime de descendre dans la rue pour exprimer leurs idées et défendre leurs causes.
La manifestation du 12 octobre en est la preuve. Les membres du PNB ont défilé pacifiquement, à visage découvert, assumant pleinement leur engagement. Face à eux, des individus masqués ont cherché l’affrontement, refusant le débat et le pluralisme d’opinions. Cette attitude est non seulement antidémocratique, mais elle trahit aussi une peur de la confrontation d’idées.
Un comportement inacceptable de la part d’un élu
Que dire de l’attitude de Florian Le Teuff, élu municipal nantais, qui a tenté d’agresser physiquement un manifestant ? Un tel comportement est indigne d’un représentant du peuple. Les élus ont le devoir d’exemplarité et doivent favoriser le dialogue plutôt que la violence. En agissant de la sorte, il discrédite non seulement sa fonction, mais aussi la cause qu’il prétend défendre.
Depuis des années, l’Emsav de gauche peine à rassembler. Son sectarisme et son refus de considérer la diversité des opinions en sont les principales causes. En cherchant à exclure systématiquement ceux qui ne partagent pas sa vision, il se coupe d’une partie importante des Bretons qui aspirent à un véritable débat sur l’avenir de leur région.
Les organisateurs de Bretagne Réunie doivent prendre conscience de cette réalité et ne pas se laisser intimider, ni virtuellement, ni physiquement, ni médiatiquement. Une poignée d’individus radicaux ne peut prétendre représenter la Bretagne et les Bretons. Les manifestations doivent être le reflet de cette pluralité et permettre à chacun de s’exprimer librement.
Il est essentiel de mettre fin à cette forme de pression qui vise à exclure certains courants politiques des manifestations publiques. Les nationalistes bretons, qu’ils soient de droite ou de gauche, ont tous leur place dans le débat public. La violence, qu’elle soit verbale ou physique, n’a pas sa place dans une démocratie. Il est temps de dépasser les clivages stériles et de travailler ensemble pour le bien de la Bretagne. Cela passe par le respect mutuel et l’acceptation de la diversité des opinions. Les gauchistes bretons se rendent-ils comptent qu’ils ne représentent rien politiquement si on les compare, par exemple, au vote pour le RN, parti français en Bretagne ? Le RN leur interdit-il pourtant physiquement de défiler dans les rues ?
La rue appartient à ceux qui y descendent pour défendre pacifiquement leurs convictions. Le temps où une seule idéologie prétendait régner sur l’espace public breton est terminé. Les nationalistes bretons continueront à se mobiliser pour les causes qui leur tiennent à cœur, en respectant les principes démocratiques. Si les militants de gauche et de l’extrême gauche l’acceptent tant mieux, sinon tant pis pour eux. Personne ne peut décider de qui est autorisé, ou pas, dans une manifestation qui se déroule dans la rue, dans l’espace public. Et si un citoyen est agressé physiquement, quelles que soient ses idées, il est en droit de se défendre, comme l’indique le code pénal.
Il est de la responsabilité de chacun, élus, organisateurs et citoyens, de garantir que les manifestations se déroulent dans un esprit de respect et de tolérance. La Bretagne mérite mieux que des querelles intestines. Elle a besoin de toutes ses forces vives pour relever les défis qui l’attendent.
Per Tanguy, manifestant non encarté du samedi 12 octobre 2024 à Nantes, témoin de l’altercation.
Crédit photo : PNB
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
9 réponses à “Manifestation pour la Bretagne Réunie : la rue appartient à ceux qui y descendent (et pas qu’à la gauche) [L’Agora]”
En l’occurrence, un membre de Bretagne Réunie qui tentait de calmer le jeu a même été blessé par un antifa et a dû être emmené aux urgences par les pompiers. Il faut quand même noter une évolution : plusieurs observateurs neutres se sont exprimés sur les réseaux sociaux pour dire ce qu’ils ont vu de leurs propres yeux (témoin cette tribune de Per Tanguy), et la presse locale a dû ramer pour, sans tomber dans le mensonge pur et simple, tirer le narratif dans le sens voulu (« Florian Le Teuff essuie des coups », comme s’il n’avait pas engagé les violences lui-même, etc.). Notez aussi que, jusqu’à présent, Bretagne Réunie a résisté aux pressions qui lui enjoignent de reconstruire l’histoire en affirmant que les membres du PNB se sont imposés en force dans la manifestation du 12 octobre. Cette discorde n’était vraiment pas utile, elle risque de décourager beaucoup de gens, et Florian Le Teuff porte une lourde responsabilité morale envers la cause bretonne. Ce qui lui vaut d’ailleurs les compliments de Johanna Rolland !
LA GAUCHE LA PLUS BETE DU MONDE….
Cette gauche bretonne a déjà fait plus de mal que de bien à la Bretagne. Il est temps de mettre fin à son sectarisme !
Comment dans un pays civilisé comme la France , des personnes peuvent croire encore que les idéos de Gauche (communisme, socialisme, LFI , ultra..) peuvent faire allez de l’avant , alors que l’on sait pour en avoir eu la preuve concrète avec le bloc soviétique que c’est totalement faux , que cela n’amène que la ruine, la dictature, a l’enferment de tout opposant ou supposer , les témoins peuvent encore le dénoncé .
Les mouvements, organisations , partis de gauche ont toujours fait dans la provocation , qu’elle soit verbale ou physique , c’est leur seul façon d’agir.
Les élus nantais, se disant socialistes et écolos (ne riez pas, pas encore), ferait mieux de faire leur travail. En ce qui me concerne, arrêter d’anthropiser et de détruire la nature (projet des Gohards) ce qui me vaut 4 inondations qui ont ravagées mon terrain cette année; arrêter de déverser dans les cours d’eau, les eaux venant des stations de relevages des eaux usées, qui ont polluées mon ruisseau 16 fois l’année dernière. Et puisqu’ils s’en contrefichent, j’ai initié une procédure devant le tribunal administratif contre Nantes métropole et ma mairie. Bevet Breizh dieub ha disalc’h.
La gauche est la principale menace à la décolonisation de la Bretagne.
Il y avait un espoir depuis la création de DHF.
Certes, tout n’était pas parfait, mais il existait une volonté de présenter un comportement plus responsable et moins idéologique en se présentant comme nationaliste.
DHF a déçu : Ils ont menti sur les faits et insulté pour se justifier.
Ce n’est pas digne d’un comportement entre Bretons.
Ce type de comportement ne doit plus être accepté.
Il est possible d’accepter une vision politique différente.
Mais il n’est pas possible d’accepter le mensonge et le manque de loyauté.
L’avenir de la décolonisation de la Bretagne ne peut visiblement pas passer ce genre de comportement.
Il est important de montrer aux citoyens bretons qu’un autre comportement est possible, dans la tradition de nos ancêtres et dans la tradition de Bretagne.
Le PNB a sa place ne serait-ce que démocratiquement dans cette manif…et je vais cotiser au PNB! Comme jadis mon père!
Précisément quel est le programme du
PNB ?
Celui de la gauche bretonne est connu, créer une immense ZAD accueillante pour les migrant du monde entier : Tout le monde est breton. En fait, la gauche oeuvre toujours dans le même sens. Deconstruire les Nations, j’ai du mal à imaginer un patriotisme de gauche.
Ce ne sont pas des anti-fa, ce sont des terroristes totalitarismes.