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Stress au travail : plus de 6 salariés français sur 10 touchés, un enjeu majeur pour les entreprises

Une étude récente d’ADP Research, « People at Work 2024« , révèle un constat alarmant : 61 % des salariés français ressentent du stress au moins une fois par semaine, et 19 % quotidiennement. Bien que le chiffre soit en légère baisse, ce phénomène demeure une préoccupation, notamment pour les femmes, les travailleurs en intérim et les plus de 45 ans, plus exposés.

Le stress est particulièrement élevé dans certains secteurs comme la santé et l’hôtellerie-restauration. Par ailleurs, seuls 14 % des salariés estiment que leur entreprise soutient pleinement leur bien-être mental, et 31 % déplorent une absence totale d’initiatives en faveur de la santé mentale au travail. Des mesures comme le droit à la déconnexion, des pauses de gestion du stress et des jours de congé bien-être sont néanmoins mises en place dans certaines entreprises.

Les femmes et les plus âgés plus vulnérables

L’étude souligne que les femmes et les salariés âgés de 45 à 54 ans subissent des niveaux de stress particulièrement élevés. Si 23 % des femmes ressentent du stress au quotidien, cette proportion est de 15 % chez les hommes. En termes d’âge, les travailleurs de 45 à 54 ans et les plus de 55 ans sont plus stressés que leurs homologues plus jeunes.

Malgré la reconnaissance croissante de l’importance de la santé mentale, les salariés regrettent le manque de soutien de leur employeur. Seuls 14 % estiment recevoir un soutien total, tandis que 31 % indiquent que leur entreprise n’entreprend aucune action en faveur de la santé mentale. Cette tendance est plus prononcée dans les grandes entreprises, où les salariés se sentent moins soutenus.

Des initiatives encore insuffisantes

Certaines entreprises ont commencé à mettre en place des initiatives comme des salles de détente ou des jours de congé supplémentaires. Toutefois, selon Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP France, ces efforts sont insuffisants. Il rappelle l’importance de former les managers pour instaurer un dialogue ouvert sur la santé mentale.

En somme, l’étude d’ADP montre que le stress au travail reste un défi majeur pour les employeurs en France, malgré quelques progrès. La santé mentale au travail est un enjeu crucial pour améliorer le bien-être et la productivité des salariés, et une réponse plus proactive des entreprises est attendue.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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2 réponses à “Stress au travail : plus de 6 salariés français sur 10 touchés, un enjeu majeur pour les entreprises”

  1. Raymond Neveu dit :

    Je comprends…mais un jour j’ai trouvé le bon poste et liberté, joie de vivre et frais de mission pharamineux et j’avais du mal à partir! Credo in Unum Deum Unicum…pas de morpion dans les pattes! Je pense comme Nestor et Arius.

  2. kaélig dit :

    « L’ambiance au travail est la moitié de la paye » avais-je coutume de dire.
    Plutôt fantaisiste autant en collège qu’au Lycée, j’ai décidé sur le tard de rattraper les années perdues à glander en classe, mais évidemment ce fut plus difficile…Qu’importe j’avais le feu au Q…autant physiquement que cérébralement.
    J’avais décidé de m’amuser au boulot, voire même de dire M… au patron et pour celà je me suis muni d’armes qui me permettaient d’assurer ma liberté de choix, à savoir une solide formation théorique au CNAM et autres formations qui me permirent d’obtenir 2 BTS, une Maitrise Génie Civil, Ingénieur Ouvrages d’Art et Prof pour finir (reçu à 3 concours dont certifié en externe).
    Mon épouse étant dans les mêmes dispositions, ce ne me fût pas trop difficile…
    Au début, en entreprise et Bureau d’etudes en fonction de projeteur Béton Armé, je chantais en faisant mes calculs et dessins techniques…Quand je le pouvais, j’arrivais 1/2 h en retard au boulot mais restait facilement jusqu’à 11 h du soir en guise de compensation. Je déclinais les propositions hiérarchiques car je n’aimais pas obéir ni commander, je voulais être libre comme Alan Turing déchiffrant la machine Enigma et détestant la subordination.
    Je m’aperçus sur le tard que j’aurais dû et pu être maître Assistant en fac de Sciences car j’étais un fou-furieux de l’invention technique.
    Bon finalement, j’ai atteint mes objectifs même s’ils ne m’ont pas enrichis….Mais je me suis bien amusé au boulot dans le privé, bien moins dans les 3 administrations dont l’Education Nationale dont le ratio investissement personnel/résultats me décevait fortement comme le confirme notre classement PISA !

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