Une résidence à loyers modérés vient d’être inaugurée à Saint-Malo ! Dans un contexte très tendu en terme d’accession au logement, la résidence « Castelia » vient d’ouvrir à Rocabey à Saint-Malo, c’est à dire non loin du port et de la plage du Sillon. Contrairement aux résidences de haut-standing du bord de mer, Castelia mélange 21 logements en accession à la propriété et 19 logements sociaux. Et les loyers de ces derniers sont tout à fait abordables : à partir de 347€ pour un T2 de 48m², c’est inespéré dans ce secteur !
Reste la « mixité »… Sera-t-elle sociale ou ethnique ? Philippe Brugnot, le sous-préfet de Saint-Malo présent à l’inauguration en ce début d’octobre a abordé la question en ces termes : « Je crois beaucoup à la mixité. Mais pour que cela fonctionne, il faut que les résidents respectent leur environnement » précisant sa pensée : « Pas plus tard que dans la matinée du mercredi 18 septembre, nous n’avons pas hésité à expulser des locataires qui rendaient la vie impossible dans un immeuble du pays de Saint-Malo. » rapporte nos confrères du Pays Malouin.
Pour que la mixité vertueuse tant prônée par les pouvoirs publics prenne forme, il faudra peut-être tenir compte du réel et loger en priorité des ménages modestes bretons dans les résidences de ce type. En effet, si Castelia sert à accueillir les familles rejetées par la Découverte (quartchier de Saint-Malo), les années prochaines risquent d’être très difficiles en bord de mer…
Par ailleurs, on peut s’interroger sur le fait que les promoteurs, bailleurs sociaux et pouvoirs publics du Pays de Saint-Malo ne cessent de nommer avec des noms parfaitement hors-sol les nouvelles résidences qui émergent ici ou là ! Castelia est, en effet, une naïade crénée (naïade des fontaines) issue de la mythologie grecque n’ayant rien à voir avec la Bretagne, ses langues et sa culture.
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6 réponses à “Sous-Préfet de Saint-Malo : « je crois beaucoup à la mixité sociale, mais…»”
Avec le logement social, les pouvoirs publics créent la principale cause d’inégalité en France : il y a ceux qui ont droit à un « bon » HLM et les autres, sans parler de ceux qui n’ont pas droit à un HLM du tout. Le logement social est antisocial, il crée des privilégiés. Au passage, il permet pas mal de dessous de table au profit de certains élus et occupe inutilement les tribunaux (faites une recherche sur « condamné + hlm », par exemple). Le gouvernement veut faire des économies ? Voilà une piste !
La Bretagne n’a qu’UNE seule langue. Le ramassis de patois que les gallomaniaques appellent ‘gallo’ était issu du bas-latin mais aujourd’hui quand on l’entend, ce qui n’arrive pas à part et avec de la chance sur Plum Fm, un francisant n’a pas de mal à le comprendre.
Certains bobos qui habitent ce quartier privilégié de St- Malo vont enfin connaitre et se confronter à la mixité sociale dont ils aspirent ( mais pour les autres )
Encore une fois des « croyances » et des contre vérités au sujet de l attribution des logements sociaux.
Je siège dans une commission d attribution sur Rennes Métropole et j ‘AFFRIRME que toutes les situations présentées en commission sont TOTALEMENT ANONYMISES….
Les critères d avancement des dossiers reposent sur 2 piliers-
– la date de la demande
– l attribution de points pour chaque critère retenu….
Je suis prêt à en échanger avec vos lecteurs. Je précise que je n ai jamais reçu d argent et que si j en recevais je serais en peine pour favoriser tel ou tel du fait de cet anonymat.
Bref renseignez vous avant de parler colporter des contre vérités…
commission d’attri……. ah oui !!!ces gens qui usent et abusent de l argent dite public fruit de ceux qui se tuent à la tache…
Ah, la mixité sociale, ce vieux serpent de mer… Je renvoie à la lecture très instructive d’un livre de Eric MAURIN, le ghetto social. Ce chercheur particulièrement compétent a montré sans ambiguité que tous les habitants recherchent, d’une manière ou d’une autre, à fuir les zones d’habitation considérées comme des repoussoirs. Et souvent pour, à l’époque, contourner la carte scolaire. Bref, chacun veut un environnement meilleur pour soi et ses proches, restent donc mécaniquementdans les ghettos ceux qui ne sont pas parvenus à s’en extraire.