Rennes, autrefois reconnue pour son dynamisme étudiant et sa tranquillité, se transforme aujourd’hui en théâtre de règlements de comptes armés. Depuis le début de l’année, la capitale bretonne a été secouée par une série de fusillades, la dernière en date en plein centre-ville, dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre. Deux hommes casqués ont tiré rue Saint-Michel, lieu emblématique de la vie nocturne rennaise, blessant un individu de 26 ans déjà connu pour trafic de drogue. Une violence qui fait écho à l’escalade des affrontements dans les quartiers gangrénés par les trafics, conséquence directe de décennies de laxisme politique.
La montée en puissance des gangs et la guerre de territoires
La maire de Rennes, Nathalie Appéré, a rapidement tenté de réagir en dénonçant une « guerre de territoires » entre groupes de trafiquants, notamment dans le quartier du Gros-Chêne à Maurepas. Cependant, cette guerre ne fait que révéler l’inefficacité de la politique de sécurité menée jusqu’ici. Depuis juillet, six fusillades ont éclaté dans la région, opposant des bandes rivales dans une spirale de violence incontrôlable. La dernière en date, avant l’attaque en centre-ville, remonte au 1er octobre, lorsqu’un homme de 37 ans a été touché par balle devant le centre commercial du Gros-Chêne. Un signal d’alarme pour ceux qui continuent d’ignorer le poids du narcotrafic à Rennes.
L’appel désespéré au préfet, sans stratégie concrète
Nathalie Appéré, consciente de la dégradation rapide de la situation, en a appelé au nouveau préfet pour une action plus déterminée. Elle réclame une augmentation des effectifs policiers, mais ces annonces résonnent comme des mesures temporaires et insuffisantes face à l’enracinement des gangs dans certains quartiers de la ville. Pour l’opposition municipale, dirigée par Carole Gandon et le groupe « Révéler Rennes », il est évident que la municipalité minimise la gravité de la crise sécuritaire. Selon eux, les réponses actuelles, telles que le recrutement parcellaire de policiers municipaux et l’extension limitée des horaires de patrouille, ne suffisent pas à contrer la violence croissante.
Des solutions ignorées pour sécuriser Rennes
« Révéler Rennes » plaide pour une refonte complète de la politique de sécurité. L’opposition propose de renforcer les effectifs de la police municipale avec 20 agents supplémentaires d’ici la fin du mandat. Elle souligne que Rennes, avec sa population, dispose d’un nombre de policiers municipaux identique à celui de Grenoble, une ville de taille bien inférieure. En complément, l’opposition demande une expansion significative de la vidéoprotection, la mise en place d’un centre de contrôle en collaboration avec la police nationale, et la création d’une brigade de nuit spécialisée.
L’idée d’armer les policiers municipaux et de déployer des postes de police dans les quartiers dits « sensibles » pour ne pas expliquer les raisons de cette « sensibilité » est également avancée.
Rennes, victime de décennies de politique laxiste
La ville de Rennes se retrouve aujourd’hui en état de tension extrême, conséquence directe d’une politique urbaine permissive et d’un aveuglement idéologique sur les questions de sécurité. Pendant des années, les autorités locales ont fermé les yeux et ont même encouragé l’arrivée de nouvelles populations, dans les logements sociaux, et de facto l’implantation progressive de familles qui deviendront par la suite liées au narcotrafic, créant aujourd’hui une situation explosive. Alors que les habitants craignent pour leur sécurité, il est temps pour les responsables de tirer des leçons de cette crise et d’envisager des solutions radicales pour éviter que Rennes ne devienne une zone totale de non-droit.
La gauche se sent toujours légitime à Rennes, mais oublie néanmoins que Madame Appéré a été élue lors des dernières élections municipales avec 23 000 voix sur 116 000 inscrits sur les listes électorales. Les propositions de l’opposition, couplées aux demandes d’action immédiate, devraient inciter la municipalité à réviser son approche idéologique, influencée par le gauchisme d’une partie du conseil municipal. Sinon demain, Rennes prendra définitivement le chemin de Nantes, qui prend le chemin de Marseille.
Un bel avenir pour les enfants, entre gauchisme, insécurité et narco trafic…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
6 réponses à “Rennes : la violence des gangs expose l’impuissance et l’aveuglement des autorités face aux effets d’une politique laxiste”
Et les consommateurs personne n’en parle jamais. Sujet tabou. Sans clients pas de trafic et de trafiquant.
Je n’aime pas la gauche ( NPA au LR) mais quand les gôchiasses deviennent maires, je me dois de reconnaître que leurs politiques en matière de sécurité amènent des animations citadines de premier choix. De plus l’auto-nettoyage des participants à ce grand théâtre du feu est plus important que sous d’autres régimes.Je vais donc hésiter lors des prochaines communales à choisir mon bulletin….
Vous pouvez mettre autant de policiers que vous voulez, s’ils ont les mains liées ça ne sert à rien.
Dans cette ville de gauchistes hors sol, les policiers sont désarmés et sont des cibles vivantes pour la racaille. Ils ont manifesté pour le faire savoir. Soutien total à nos policiers.
Ne nous y trompons pas ; les milliers de décrets, de lois, de circulaires diverses ont été pensées, écrites, et appliquées par nos politiciens de tous partis confondus, auxquels ont été décidées diverses obligations européennes appliquées le doigt sur la couture du pantalon sans autre forme de procès. Des politiques français, pleutres, dont la seule motivation est la conservation de leur maroquin en attendant les futures élections où ils trouveront des millions de naïfs pour les réélire alors qu’ils pleurent aujourd’hui sur certaines mesures liberticides.
il n’y a pas de laxisme judiciaire dit le nouveau garde des seaux…la preuve cette info!