Le Royaume-Uni fait face à une forte augmentation des diagnostics de VIH, atteignant un sommet en 15 ans, en partie en raison de l’immigration. Selon le dernier rapport de l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), 6 008 nouveaux cas de VIH ont été recensés en 2023, soit une augmentation de 51 % par rapport à l’année précédente. Cette hausse est en grande partie due à des diagnostics posés à l’étranger, notamment chez des migrants récemment arrivés en Angleterre.
L’impact de l’immigration sur l’augmentation des cas de VIH
Pour la première fois, plus de la moitié des nouveaux diagnostics de VIH en Angleterre concernent des personnes ayant déjà été diagnostiquées dans d’autres pays, notamment en Afrique de l’Est, d’où provient la moitié de ces cas étrangers. Environ 22 % des cas diagnostiqués à l’étranger proviennent d’autres régions d’Afrique, et 8 % d’Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes.
Par ailleurs, 253 personnes ont été diagnostiquées avec le VIH en Angleterre dans les deux années suivant leur arrivée dans le pays, après être nées à l’étranger. Bien que la majorité de ces personnes aient rapidement été orientées vers des services de soins, cette tendance inquiète les autorités sanitaires qui y voient un risque potentiel pour la santé publique.
Un fardeau croissant pour le système de santé
L’augmentation des cas de VIH pose des défis importants pour le système de santé britannique, déjà sous pression. Selon l’UKHSA, cette hausse des diagnostics parmi les populations migrantes pourrait être due à des « schémas migratoires récents » et à une « positivité plus élevée et durable chez les hétérosexuels noirs africains ». En effet, les diagnostics de VIH ont augmenté de 30 % chez les hétérosexuels en 2023, un chiffre trois fois supérieur à celui observé dans la communauté LGBTQ. Les hommes hétérosexuels ont enregistré une augmentation de 36 %, tandis que les femmes hétérosexuelles ont connu une hausse de 30 % des nouveaux cas.
Cette situation pourrait compromettre l’objectif du gouvernement britannique de mettre fin aux nouvelles transmissions de VIH d’ici 2030, selon des organisations de santé. Richard Angell, directeur général de la Terrence Higgins Trust, a déclaré que la situation actuelle « met en péril » cet objectif, en raison des « inégalités croissantes » en matière de santé et des disparités d’accès aux soins, notamment pour les personnes vivant hors de Londres, où les ressources sont plus limitées.
Les autorités appellent à renforcer la prévention et le dépistage
Pour répondre à cette crise, l’UKHSA recommande d’intensifier les efforts de dépistage et de prévention, notamment par un meilleur accès à la PrEP (prophylaxie pré-exposition), un médicament préventif contre le VIH. Dr Tamara Djuretic, coresponsable de la lutte contre le VIH à l’UKHSA, insiste sur l’importance de réduire les inégalités en matière de santé en ciblant spécifiquement les hétérosexuels et les minorités ethniques : « Le VIH peut toucher tout le monde, quel que soit le sexe ou l’orientation sexuelle. Le dépistage régulier est essentiel pour protéger la santé des individus et de leurs partenaires. »
Les tests de dépistage du VIH sont gratuits au Royaume-Uni et disponibles dans les cliniques de santé sexuelle, auprès des médecins généralistes et même en ligne. Ces tests permettent également d’accéder à la PrEP pour les personnes à risque. Par ailleurs, un traitement antirétroviral efficace est disponible pour les personnes séropositives, permettant de contrôler la charge virale et de vivre sans risque de transmettre le virus à leurs partenaires.
Andrew Gwynne, ministre de la Santé publique, a souligné la nécessité d’un plan d’action national pour enrayer les nouvelles transmissions de VIH en Angleterre d’ici 2030. « Ces données montrent qu’il reste encore beaucoup à faire pour lutter contre les inégalités d’accès aux tests et aux traitements. Nous devons travailler avec tous les acteurs pour atteindre notre objectif de mettre fin aux transmissions de VIH en Angleterre », a-t-il déclaré.
Cette hausse des diagnostics de VIH met en lumière les défis posés par l’immigration massive et la nécessité de renforcer les politiques de santé publique pour protéger la population.
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3 réponses à “Hausse record des diagnostics de VIH en Angleterre : le rôle de l’immigration massive en question”
Ils arrivent avec un iphone dans la poche et sans valise mais avec un bagage sanguin conséquent. Ils ne nous submergent pas seulement en nombre mais en cochoncetés diverses toutes aussi mortifères……osez le dire va être décrié comme complotiste ou fasciste ou mieux, les deux! Des richesses, toujours des richesses, nous allons tous finir milliardaires ! Merci qui?
L’immigration incontrôlée nous importe la violence partout, une insécurité grandissante, un fardeau d’aides sociales de 842 milliards et en prime des maladies qu’on ne voyait plus sur nos territoires européens en somme une » chance pour l’ Europe » comme ils disent !
Il n’y a pas que le VIH..la gale , leur tuberculose qui résiste à nos antibiotiques..et des maladies telles que la drepanocytose …ils ont une grande richesse en eux !!
On a oublié de mettre en quarantaine tout arrivant !!!