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Le silence honteux du service public après l’arrestation de 63 militants d’extrême gauche arrêtés en marge d’une séance de dédicaces à Paris

Ce samedi 5 octobre, 63 militants d’extrême gauche ont été interpellés à Paris alors qu’ils tentaient de perturber une séance de dédicaces des auteurs de Transmania, Marguerite Stern et Dora Moutot. Cet ouvrage, publié en avril 2024, critique les dérives de l’idéologie transgenre  et suscite une volonté de censure totale de la part de gauchistes et de transactivistes visiblement touchés mentalement, mais influents et actifs.

Un fait troublant et choquant est à souligner : les médias de service public, souvent prompts à dénoncer les violences en marge d’événements publics quand il s’agit de l’extrême droite, n’ont pas mentionné l’appartenance de ces individus à la mouvance antifasciste, négligeant de mettre en lumière l’intolérance dont fait preuve une partie de l’extrême gauche envers la liberté d’expression.

Des militants antifascistes contre la liberté d’expression

Les militants arrêtés cherchaient à perturber une dédicace dans le Ve arrondissement de Paris, visant à censurer les auteurs de Transmania et à empêcher la diffusion de leurs idées. Cet ouvrage de Marguerite Stern et Dora Moutot aborde la montée en puissance du phénomène transgenre dans la société et alerte sur ce que les auteurs appellent la « transmania » : une sorte de frénésie autour de l’idéologie transgenre, omniprésente dans les médias, les écoles, et les grandes entreprises. Stern avait expliqué sur Breizh Info notamment que ce mouvement se propage dans la société d’une manière excessive et souvent idéologique.

Un traitement médiatique opaque

L’objectif de ces militants était clair : empêcher cette séance de dédicaces, qui représente un espace de débat et de liberté d’expression, essentiel dans une démocratie. Leur intervention n’est rien de moins qu’une tentative d’intimidation et une atteinte à la liberté d’expression, un principe pourtant fondamental de notre société. Des tentatives similaires avaient été effectuées il y a quelques semaines, à Lyon (locaux sabordés, terrorisme matériel…) Mais ce contexte n’a pas trouvé d’écho dans le traitement médiatique des événements par certains organes de presse, notamment ceux du service public, qui n’y voient rien à redire.

La réunion et la dédicace s’est tout de même tenue sur une péniche, une solution d’urgence ayant été trouvée par les organisateurs

Alors que l’origine des agresseurs est un élément essentiel pour comprendre la nature de cette manifestation, il est surprenant que certains médias de service public n’aient pas mentionné leur appartenance à la mouvance antifasciste, un groupe politiquement marqué qui s’oppose à toute voix discordante. Le dernier article sur l’Action Antifasciste Paris Banlieue publié par l’Observatoire des violences politiques en est d’ailleurs la preuve. En évitant de qualifier les individus impliqués d’extrême gauche, ces médias passent sous silence un aspect crucial de cet incident, minimisant ainsi le rôle de l’extrême gauche dans la tentative de censure.

Cette tentative d’attaque soulève une question importante sur la liberté d’expression en France. Il est alarmant de constater que des groupes organisés tentent d’intimider et de censurer toute opposition à leurs idées, parfois en recourant à la violence. Dans un pays attaché à la liberté de débat, ces comportements doivent être dénoncés avec clarté et transparence, et le public a le droit de connaître l’origine politique des agresseurs.

L’incident de ce samedi à Paris n’est pas un cas isolé. Il fait écho à une tendance croissante d’intimidation et de violence exercée par certains groupuscules d’extrême gauche, déterminés à museler les voix qui leur déplaisent. Ce silence des médias de service public sur leur appartenance politique ne fait que renforcer le sentiment de partialité et d’opacité dans le traitement de l’information. Est-il normal de continuer à payer le salaire de journalistes qui pratiquent le mensonge par omission ? La question mérite d’être posée.

Cet incident a toutefois entrainé la trouille chez certains, comme à Versailles où les Eveilleurs , n’éveilleront rien du tout et annulent le rendez-vous prévu avec Marguerite Stern suite à la décision du théâtre de capituler (il faudrait songer à supprimer toute subvention aux organismes de culture qui refusent d’assumer d’être des lieux ouverts à toute représentation).

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Une réponse à “Le silence honteux du service public après l’arrestation de 63 militants d’extrême gauche arrêtés en marge d’une séance de dédicaces à Paris”

  1. Poulbot dit :

    La majeur parti de la presse française tout format de diffusion compris est de gauche voir d’extrême gauche , de ce faite elle cache toutes informations qui pourraient mettre en défaut les discours des partis de gauche , d’extrême gauche, d’associations gauchiste.
    Heureusement qu’il reste encore des journaux libre pour diffusé la réalité des faits.

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