Le quartier de Bois-du-Château à Lorient, déjà marqué par des problèmes récurrents de délinquance, connaît une nouvelle escalade inquiétante du trafic de drogue. Ce phénomène, qui s’intensifie depuis plusieurs semaines, a pris un tournant dramatique avec des tirs d’arme à feu entendus en pleine journée le 2 octobre 2024. Un point de deal s’est installé juste derrière une école maternelle, plongeant les habitants dans un climat de peur et de tension croissante.
Un retour du trafic sous les yeux des enfants
Alors que le quartier Bois-du-Château fait l’objet d’un vaste chantier de réhabilitation, les trafiquants de drogue semblent avoir profité des zones en travaux pour reprendre leur activité. Ce nouveau point de vente de stupéfiants est situé à proximité immédiate de l’école maternelle du quartier, séparé par un simple grillage des lieux où jouent les enfants. Cette proximité avec une école, où les élèves peuvent assister involontairement aux transactions, inquiète fortement les parents et le personnel éducatif.
Les tueurs en série que sont les dealers vendent de la drogue sous les yeux des enfants. Dans n’importe quelle société qui se respecte encore, ils seraient mis hors d’état de nuire physiquement par les autorités. Mais à Lorient, ça n’est pas le cas (comme ailleurs), puisqu’on pense d’abord aux « droits » des ces empoisonneurs publics plutôt qu’à la sécurité des habitants.
Une montée en puissance du climat de violence
Loin d’être un phénomène nouveau, le trafic de drogue à Bois-du-Château connaît depuis quelques mois une recrudescence. Ce retour en force du commerce illégal dans le quartier est marqué par une organisation plus agressive et des méthodes bien plus cavalières. Les riverains décrivent des guetteurs postés aux abords des zones sensibles, et un ballet incessant de clients allant et venant, parfois sous le regard impuissant des habitants.
La situation a pris un tournant encore plus inquiétant avec les tirs entendus mercredi 2 octobre. Bien que personne n’ait été blessé, ces coups de feu en pleine journée ravivent les craintes d’une explosion de la violence dans ce quartier autrefois gangrené par le trafic de drogue.
La police, bien consciente de la reprise de ces activités criminelles, a multiplié les interventions dans le quartier. Une vaste opération de contrôle avait d’ailleurs été planifiée le jour des détonations. Bien qu’aucune arrestation n’ait eu lieu ce jour-là, les autorités ont saisi 300 grammes de résine de cannabis dans une voiture dont les occupants avaient pris la fuite. La marchandise, d’une valeur estimée à 2 400 €, témoigne de l’ampleur du trafic en cours.
L’évolution du climat dans les moyennes villes bretonnes devient préoccupant . Les autorités ferment les yeux. La justice ne suit pas. Comme la consommation de drogue, la racaillisation touche de nombreux jeunes, influencés par le rap et le langage des cités avec parfois, la bénédiction de parents, ou d’encadrants de l’Education nationale. Un jour, ces villes se réveilleront, comme partout ailleurs, avec un Rassemblement national à plus de 50% – ce qui ne changera rien comme on le voir aujourd’hui puisque ce parti se préoccupe avant tout de se dédiaboliser là où les citoyens attendent qu’il renverse la table – comme dans le sud de la France ou dans le Nord. Et les élus actuels se demanderont stupidement « Mais pourquoi ? ».
Une nouvelle fois, ça n’aura pas été faute d’avoir prévenu.
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Une réponse à “Trafic de drogue à Lorient : un point de deal alarmant près d’une école maternelle”
Ces réseaux criminels comme nos dirigeants »éclairés »ont la même vision du monde. Produire une marchandise à bas coût dans un pays a, la revendre au prix fort dans un pays b à haut niveau de revenus et déclarer les bénéfices engrangés dans un pays c à taux d’imposition faible. produire au Maroc, vendre en France et déclarer les revenus à Dubaï.