La ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, suit les traces d’autres politiciens de gauche qui souhaitent réprimer la « désinformation », c’est-à-dire censurer la liberté d’expression sur les médias sociaux afin de « protéger la démocratie ».
Lundi 30 septembre, M. Baerbock a demandé à la Commission européenne d’adopter de nouvelles règles pour lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux Une fois de plus, la « désinformation » est utilisée comme étiquette officielle pour les nouvelles ou les opinions que l’establishment européen ne veut pas que ses citoyens voient ou entendent
La ministre des affaires étrangères a motivé sa décision par des attaques ciblées contre la démocratie, affirmant que les « fake news », la haine et l’agitation « désintègrent notre réalité démocratique ». Pour illustrer cette menace supposée, elle a cité l’influence de la Russie sur les élections et les actions des groupes islamistes sur l’internet Les jeunes en particulier sont influencés par les « fake news », tandis que les femmes sont souvent victimes de la haine et des « fake news », a-t-elle averti
Elle a déclaré que la Commission européenne et l’Office allemand pour la protection de la Constitution devraient prendre la responsabilité d’agir contre les algorithmes qui « travaillent contre la démocratie ».
Les propos de Mme Baerbock font écho à ceux d’Ursula von der Leyen, chef de la Commission, qui a annoncé en mai qu’elle mettrait en place un tout nouvel organe de l’UE pour contrer l’influence étrangère sous le nom de « bouclier européen de la démocratie ». Cet organe serait chargé de détecter et de supprimer la désinformation en ligne, ainsi que de « vacciner » les citoyens de l’UE contre les influences malveillantes en leur apprenant à reconnaître les menaces
À l’instar du ministre allemand des affaires étrangères, Mme von der Leyen a évoqué « la montée des ingérences et des manipulations étrangères dans nos sociétés, nos démocraties et nos élections ».
La popularité croissante des partis populistes de droite dans toute l’Europe a été en partie imputée aux « fake news » diffusées sur les médias sociaux par les partis « pro-russes » et par la Russie elle-même Les forces politiques dominantes ont trouvé dans les partis anti-establishment un coupable facile pour expliquer leur perte de soutien, ne voulant pas reconnaître que leurs propres politiques dépassées sont à blâmer
Les détracteurs du « bouclier démocratique européen » craignent à juste titre que les bureaucrates gauchistes de Bruxelles de toute nouvelle autorité de l’UE soient ceux qui déterminent ce qui est considéré comme de la « désinformation » et ce qui ne l’est pas, et qu’ils étouffent de fait la liberté d’expression et les opinions de droite.
Les propos d’Annalena Baerbock interviennent quelques semaines seulement après que le parti anti-immigration Alternative für Deutschland (AfD) a remporté ses premières élections régionales dans l’État oriental de Thuringe, et a terminé en deuxième position en Saxe et dans le Brandebourg Dans le même temps, les Verts ont à peine réussi à franchir le seuil des 5 % nécessaires pour entrer au parlement de Saxe et n’ont remporté aucun siège en Thuringe (3,2 %) et dans le Brandebourg (4,1 %) Bien qu’ils reconnaissent que l’échec de leurs propres politiques, telles que le programme climatique radical et les hausses d’impôts, a entraîné leur chute, ils veulent maintenant prendre des mesures pour interdire l’ AfD.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Tyrannie en Allemagne. La ministre des Affaires Etrangères appelle à la censure des réseaux sociaux pour « protéger la démocratie »”
Définition du dictateur : « Personne qui, après s’être emparée du pouvoir, l’exerce sans contrôle » (autocrate, despote, tyran. Dictateur fasciste, communiste).
Actuellement le Dictateur se définit ainsi : « Personne qui veut le bien de son peuple et qui, pour le protéger des mauvaises influences et opinions non conformes décide de ce qui est bien ou mal pour protéger ses intérêts personnels ».
la liberté d’opinion et d’expression n’est pas autorisée pour les fachos; définition de facho pour les gauches : personne qui n’est pas de mon avis!
Beaucoup nous serines que le petit moustachu allemand était d’extrême droite , hors nous avons maintenant la preuve qu’une grande majorité de politiques allemand était et sont belle et bien d’extrême gauche et ne supporte pas que l’on puisse avoir des pensées autres que celle de leur doxa gauchiste.
L’histoire est un éternel recommencement , pour l’Allemagne c’est souvent d’ailleurs.