Nous vous proposons dans cette rubrique de découvrir l’histoire des Saints Bretons. Les saints bretons désignent des personnalités bretonnes vénérées pour le caractère exemplaire de leur vie d’un point de vue chrétien. Peu d’entre elles ont été reconnues saintes par la procédure de canonisation de l’Église catholique (mise en place plusieurs siècles après leur mort), mais ont été désignées par le peuple, leur existence même n’étant pas toujours historiquement attestée. La plupart des vitae de saints bretons qui nous sont parvenues datent en effet des ixe et xe siècles ou ont été réécrites dans le contexte de la réforme grégorienne qui induit parfois les clercs à remodeler les documents hagiographiques, issus de traditions orales transmises aussi bien dans le vieux fond populaire que dans le milieu savant, dans leur intérêt (légitimation de la figure épiscopale, du bien-fondé d’une réforme d’une communauté monastique). Le développement du culte de ces saints se développe au Moyen Âge tardif lorsque plusieurs familles de l’aristocratie bretonne s’approprient les légendes hagiographiques en justifiant par des arguments généalogiques, de la protection particulière d’un saint ou de son adoption comme ancêtre de substitution dans leurs lignages.
Les historiens actuels éprouvent encore beaucoup de difficultés pour distinguer entre imaginaire et réalité. L’historicité des épisodes de la vie de ces saints reste ainsi souvent douteuse car ces épisodes se retrouvent dans l’hagiographie tels qu’ils apparaissent dans les coutumes ou dans le folklore. La structure même du récit des vitae se rencontre dans d’autres Vies de saints dont les auteurs reprennent généralement des « conventions littéraires d’un modèle biblique qui façonnait leurs modes de pensée et d’expression ».
En 2022, environ 170 saints bretons sont représentés, chacun par une statue, à la Vallée des Saints, en Carnoët.
Le 5 octobre, c’est la Saint Moris
C’est surtout en Bretagne où il naquit à Croixanvec dans le Morbihan qu’on vénère St Maurice de Loudéac. Après des études sérieuses à l’Université de Paris, il reçut la charge d’écolâtre. Mais le désir de la solitude l’emporta et il vint frapper à la porte de la jeune abbaye de Langonnet fondée par saint Bernard. Il en fut le premier abbé et le resta durant trente ans. Il repart dans la solitude, mais bientôt on lui demanda de fonder un autre monastère dans la forêt de Carnoët. Il en sera l’abbé pendant 14 ans et en fera un foyer de grand rayonnement spirituel.
L’abbaye Saint-Maurice ou l’abbaye de Carnoët (Abbatia Sancti Mauritii Carnoetensis) est fondée au XIIème siècle (vers 1170) par saint Maurice, abbé de Langonnet dès l’âge de 30 ans. Il s’y établit avec douze religieux. Saint-Maurice Duault naît en 1115, au village de Groshaner ou Croixanvec, en Noyal-Pontivy, comté de Porhoët et meurt le 29 septembre 1191. Le revenu annuel de l’abbé de Saint-Maurice était jadis de trois mille francs. Hervé de Cabocel succède à saint Maurice.
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Une réponse à “A la découverte des Saints Bretons. Le 5 octobre, c’est la Saint Moris (Maurice)”
LES SAINTS : C’est notre patrimoine : je suis pour.
Mais croyez vous que cette rubrique interminable va nous conduire à l’indépendance, c’est à dire A LA DIGNITE ???
Dans le monde, ce sont les colonisateurs qui colonisent.
En Bretagne, ce sont les Bretons : VOYEZ LA VENTE DE NANTES EN 2014. Quels SALAUDS.
Et tout ça pour toucher à la fin de chaque mois !!!
QUELLE HORREUR !
MELENNEC