La chasse, bien plus qu’un simple loisir, est une tradition ancestrale profondément ancrée dans notre rapport à la nature. Dans un monde où l’urbanisation galopante et l’industrialisation alimentaire nous éloignent de nos racines, la chasse représente un lien précieux avec la terre. Il est temps de rendre hommage à cette pratique noble, souvent injustement critiquée par des idéologies gauchistes déconnectées de la réalité rurale. En cette période d’ouverture de la chasse, cette tribune adressé par un de nos lecteurs, chasseur, se veut vous faire découvrir les indéniables de cette activité régulatrice de la faune, respectueuse de l’environnement, et qui permet à nombre d’entre nous de se nourrir de manière saine et responsable.
Une tradition qui respecte la nature
Contrairement à ce que prétendent ses détracteurs, la chasse est l’une des pratiques humaines les plus respectueuses de la nature. Les chasseurs sont, avant tout, des amoureux de la faune et des grands espaces. Ils connaissent les bois, les plaines, et les marais mieux que personne, et observent la biodiversité de manière quotidienne. En France, cette relation entre chasseurs et environnement se concrétise par une gestion raisonnée des espèces, avec des périodes de chasse strictement encadrées par la loi. Cette régulation permet de maintenir l’équilibre fragile entre les différentes populations animales.
Les anti-chasse nous accusent souvent de cruauté et de détruire la faune, mais cette critique est infondée. Ce sont les chasseurs, en collaboration avec les pouvoirs publics et les associations locales, qui contribuent à préserver les écosystèmes. En régulant les populations de certaines espèces, notamment celles qualifiées de « nuisibles » telles que le sanglier ou le renard, les chasseurs évitent la prolifération désordonnée qui pourrait déséquilibrer les habitats naturels, nuire à l’agriculture, ou encore provoquer des accidents de la route.
Chasse et régulation : un rôle écologique majeur
La chasse joue un rôle de régulateur essentiel dans la gestion de la faune sauvage. À l’heure où les prédateurs naturels ont disparu de nombreuses régions de France, ce sont les chasseurs qui assurent cet équilibre. Prenons le cas des sangliers. Leur population a littéralement explosé ces dernières années, avec des conséquences dramatiques pour les agriculteurs et les automobilistes. Sans les chasseurs pour contrôler leur nombre, les dégâts aux cultures seraient encore plus colossaux, et les collisions avec ces animaux, fréquentes, mettraient de nombreuses vies en danger.
Les chasseurs régulent également d’autres espèces dites « nuisibles », comme le renard, la fouine, ou le sanglier, qui peuvent avoir un impact négatif sur la biodiversité. Cette régulation est indispensable pour protéger les espèces en danger, mais aussi pour soutenir les agriculteurs qui luttent contre ces prédateurs.
Se reconnecter à la nature et se nourrir sainement
Dans une époque où la malbouffe et l’industrie agroalimentaire dominent, la chasse offre une alternative saine et naturelle. De plus en plus de Français se tournent vers des modes de vie plus durables, refusant de dépendre des supermarchés pour leur alimentation. La chasse permet de renouer avec cette indépendance alimentaire. Se nourrir de sa propre récolte, qu’elle soit végétale ou animale, c’est maîtriser l’intégralité de la chaîne de production et savoir exactement ce que l’on met dans son assiette.
Le gibier chassé est un produit d’une qualité exceptionnelle, sans hormones, sans antibiotiques, et sans additifs chimiques. Quoi de plus gratifiant que de partager un repas autour d’un lièvre ou d’un faisan que l’on a soi-même chassé ? Cette démarche s’inscrit parfaitement dans la tendance du « manger local » et de la traçabilité alimentaire, aujourd’hui si plébiscitée par les défenseurs d’une alimentation saine.
Un acte de liberté
Chasser, c’est aussi un acte de liberté. À une époque où la technologie et les écrans envahissent nos vies, la chasse offre un espace de déconnexion, de ressourcement en pleine nature. Les moments passés en forêt ou dans les champs sont autant d’instants de contemplation et de communion avec l’environnement. C’est un retour aux sources, loin des préoccupations modernes et des diktats imposés par la société.
Les jeunes qui se tournent vers la chasse – nous en manquons cruellement, ce qui ne sera pas sans conséquence en matière de régulation des nuisibles – y trouvent un échappatoire à la surconsommation et à la sédentarité, et découvrent une pratique qui allie dépassement de soi et respect de l’équilibre naturel.
Une chasse responsable et engagée
Les chasseurs d’aujourd’hui sont conscients des enjeux écologiques. Beaucoup d’entre eux participent activement à la préservation de l’environnement en s’engageant dans des actions de reforestation, de nettoyage des forêts, ou encore en soutenant des projets de réintroduction d’espèces. La chasse n’est donc pas un problème, mais une partie de la solution.
La chasse est une pratique ancestrale, écologiquement bénéfique et essentielle pour l’équilibre de la faune. Elle permet de se reconnecter à la nature, de se nourrir sainement, et de préserver les espaces naturels. Que vous soyez un amoureux de la nature ou simplement curieux, la chasse mérite d’être redécouverte sous un jour plus juste et respectueux. Chasseurs, lève-toi et marche, car c’est toi qui veilles sur notre patrimoine naturel et culinaire.
Ludovic G.
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13 réponses à “Éloge de la chasse : Tradition, écologie, régulation et liberté [L’Agora]”
Que d’arguments déjà utilisés en vain, tirer sur un animal sans défense relève de la pathologie meurtrière.
je ne suis absolument pas d’accord avec ce texte, je vois la pratique des chasseurs et la pratique ancestrale a bien changée. La régulation c’est de la foutaise, et la mal bouffe laisser moi rire lorsque les chasseurs tuent des faisans et perdrix issus d’élevages, conclusion beau texte mais complètement faux.
devezh mat, je ne peux que voir les avantages et inconvénients de la chasse et l’inconvénient majeur pour nous est que nous ne pouvons plus nous promener avec notre chien ou en vélo dans les bois à partir d’aujourd’hui sauf les mardis et vendredis mais même ces jours-là, nous avons peur de nous prendre une balle et ne suis pas pour la chasse à courre sauf si on nous prévient avec des panneaux de mise en garde… Mais respect aux chasseurs qui respectent la législation actuelle à savoir ne pas tirer vers les maisons et les routes… Kenavo
Très bon article de Ludovic G, quoi qu’en pensent les illuminés hors sol qui vivent la Nature devant leur écran de téléviseur et ne connaissent rien de la Vie Sauvage et de la Ruralité.
Les chasseurs savent mieux que quiconque qu’il faut préserver la biodiversité pour les générations futures. Ils sont très impliqués dans l’aménagement des zones rurales et la protection des écosystèmes.
Pour l’année 2024, les chasseurs ont semé 26843 hectares de cultures faunistiques et floristiques pour les animaux sauvages (y compris des cultures mellifères pour les abeilles). Ils ont passé 6559 contrats avec les acteurs du territoire dont les agriculteurs. Ils ont entretenu et aménagé 12000 hectares des zones humides : mares, étangs et lacs. Ils ont planté et restauré 670 km de haies.
Ils ont réhabilité, dans le cadre du projet « Ekosntia » 1102 km de chemins ruraux, nettoyé leurs abords, plantés des arbres, entretenu des bosquets où vit une faune diversifiée essentielle à la biodiversité.
Ce travail a été fait par des milliers de bras bénévoles, manches retroussées, y compris les week-end, les jours fériés ou pendant les congés. Les chasseurs n’ont pas oublié d’apporter de l’eau aux animaux en détresse ou aux oiseaux pendant les périodes de canicule.
Pendant que les chasseurs mettaient leur contribution au service de tous (promeneurs, randonneurs, vététistes, cavaliers etc..) où étaient les anti chasse? Assis sur une chaise devant un écran? En train d’aboyer dans des porte voix pour manifester et pénétrer en toute impunité dans les propriétés privées? En train de se livrer à des exactions comme la destruction de miradors ou l’incendie de locaux de chasse?
Le monde comprend 2 espèces d’individus : ceux qui travaillent dans la discrétion, soucieux des équilibres naturels et ceux qui, très forts en gueule, ne font jamais rien pour la Biodiversité sauf à faire beaucoup de bruit en se levant de leur chaise et à cracher leur venin sur les réseaux sociaux. On attendrait de ces Ayatollahs en robe verte qu’ils nous fassent savoir combien de kilomètres de haies et de chemins ruraux ils ont restaurés, combien d’étendues d’eau ils ont réhabilitées, combien d’hectares de terres ils ont cultivés, combien d’efforts ils ont livrés pour la Vie sauvage et la Collectivité des Hommes.
Pour finir je citerais cette belle maxime : « La chasse tue mais elle préserve la Vie ».
Le Gascon, Chasseur, Pêcheur, Agriculteur, Éleveur
J’habite à la campagne dans une famille de chasseurs, mes 2 garçons et ma fille sont chasseurs avec leur père. Le samedi et dimanche ils vont travailler avec d’autres chasseurs du village. Il y a plein de champs qu’ils ont semés, tout est beau et vert, les chemins propres et on peut voir les chevreuils sauter et les perdreaux qui s’envolent. Mais on ne voit pas des lapins, ils disent que c’est la maladie de myxomatose qui les a tués pas les chasseurs qui ont tout fait pour les sauver. C’est triste. On ne mange plus de lapins sauvages meilleurs qu’au supermarché.
@Christine Muller « la pratique des chasseurs et la pratique ancestrale ».
Il est clair que vous connaissez bien mal la ruralité. Le Papette tirait avec son calibre 16 de chez « Manufrance », exactement comme on tire aujourd’hui. Le Papette ramenait des lapins et des perdreaux qu’on mangeait en civet ou rôtis et n’avait pas le cerveau embrumé par les leçons d’écologie données à tout va par des naturalistes autoproclamés. Le Papette était écologiste dans l’âme, un vrai écologiste, sans le savoir.
Des lapins et des perdreaux, il y en avait partout à tous les coins de champ et il y avait 10 fois plus de chasseurs qu’aujourd’hui au village. Ce n’est pas le chasseur qui a causé la raréfaction de certaines espèces. Les agriculteurs ont disparu, le milieu s’est fermé, les zones agricoles ont reculé, envahies par les ronces, les genévriers, la salse pareille, les pinèdes sauvages, un milieu trop fermé pour des animaux qui ont besoin d’espaces dégagées et herbacés. Faute d’entretien, la faune sauvage a régressé parallèlement à la disparition d’agriculteurs-chasseurs qui entretenaient le milieu naturel. Sur les 36 chasseurs du temps du Papette il en reste 5, cad 7 fois moins. Les enfants sont partis à la ville travailler dans les bureaux ou les usines. « Le désert humain » fait qu’il a pas 7 fois plus de lapins et 7 fois plus de perdrix mais beaucoup moins en réalité. Les chasseurs restants au village ont semé, débroussaillé pour éviter l’extinction des espèces endémiques. Ils ont réussi à les maintenir, à rétablir un équilibre en créant des réserves, en s’imposant des quotas souvent plus restrictifs que les quotas préfectoraux, en semant du blé, des pois, de la luzerne et aussi en contrôlant la prolifération des espèces prédatrices qui détruisent les nichées. A son époque, le Papette piégeait avec d’autres chasseurs; ils maintenaient un bel équilibre. Aujourd’hui, si vous empruntez des sentiers crées par les chasseurs, si vous traversez des champs et des ruisseaux vous apercevrez une compagnie de perdrix qui décolle brusquement sous le nez ou bien vous verrez un lièvre bondir et un chevreuil sauter une haie d’aubépine. Pensez que les chasseurs sont encore là pour vous permettre aujourd’hui de voir ce que demain vos enfants ne verront plus qu’à la télévision.
Enfin, la régulation, le Papette la pratiquait comme déjà dit. Sans elle, les espèces opportunistes comme le renard auraient raison de ce qu’il reste encore de naturel.
Plus qu’un « loisir » la chasse est un « métier » qui s’apprend sur le terrain, au contact de la vie sauvage. La Nature a besoin du chasseur, elle a besoin de l’Homme pour faire en sorte que le plus faible dans la chaîne alimentaire ait une chance de survie.
Vous avez tort, Madame, le monde de la chasse vous est étranger, sans doute comme le hululement d’une chouette d’Athéna, ou le chant d’une perdrix rouge qui appelle ses congénères.
Cordialement,
Bonjour, les balles ne se tirent qu’en battue et pas à la chasse devant soi au petit gibier où l’on ne tire que de la grenaille dont la portée est très limitée et non létale au delà de 50 mètres. Dans les battues au grand gibier (tir à balles), la pose de panneaux de signalisation est OBLIGATOIRE, tous les chemins et voies d’accès doivent obligatoirement indiquer une « chasse en cours ». C’est la LOI. Les promeneurs qui circulent sont donc informés et décident ou non de s’engager sur le terrain. Les chasseurs ont des consignes, notamment d’informer par talkie-walkie de la présence de promeneurs dans la zone chassée. Quand je fais du VTT avec les petits et que je vois un panneau « chasse en cours », je vais à l’Ouest si la chasse se déroule à l’Est. Pas de problème pour moi ! Mais problème peut être pour celui qui dit « Moi je vais où je veux ».
Comment peut-on tuer un petit être qui ne demande qu’à vivre ? Tant que les hommes massacreront les animaux ils s’entretueront (Pythagone). L’enfer n’existe pas pour les animaux, ils y sont déjà
(Victor Hugo)
Absolument pas d’accord avec le sieur LEBEAU! Qu’il se retrouve devant un sanglier il verra si le sanglier est sans défense! Lorsqu’un sanglier sort des fourrés et fonce sur un groupe de cavaliers c’est la panique au milieu du groupe.
@ Jennifer du MESNIL Peut-être que vous êtes végane et ne mangez que de la salade (mais il parait selon certains experts que les salades peuvent crier). Beaucoup de personnes mangent du poulet, du boeuf, du mouton, de l’agneau, du veau, du cochon, du poisson… Des animaux quoi. Avant l’apparition de l’Homme, les animaux carnivores se dévoraient. Les gros dinosaures mangeaient les petits. Aujourd’hui le lion mange la gazelle, l’Homme mange les poulets. Vous voulez quoi? Faire descendre l’Homme du sommet de la chaîne alimentaire où l’évolution l’a placé? Il faut bien tuer les animaux pour les manger. La hyène est moins regardante: elle mange sa proie encore vivante, en train de gigoter, en commençant par les entrailles. L’Homme évite de faire souffrir en les tuant, contrairement à l’animal qui ne se pose pas ces questions par ce qu’il n’a pas de conscience morale. Et vous voudriez peut-être reconnaître à l’animal plus de droits qu’à l’homme? Depuis la Préhistoire l’homme mange des animaux. Heureusement que ces protéines animales ont permis le développement de son cerveau, sinon on ne serait pas encore sortis de la grotte. Ne donnez pas de viande à votre rejeton, vous n’en ferez pas un futur Einstein.
Bien à vous
Erreur de personne. Mon message s’adressait à Fernand-Arthur Dujardin et pas à Jennifer du MESNIL.
C’était pour répondre à la remarque : « Comment peut-on tuer un petit être ».
Excusez-moi Jennifer. Voilà c’est rectifié.
Moi, j’ai de bonne dents
Vous mangez quoi au déjeuner, des steaks artificiels fabriqués en laboratoire par des apprentis sorciers ?
Mes 3 chiens mangent de la bonne viande fraiche et moi je vais manger des poireaux en vinaigrette ou des tomates? Alors bon appétit les animalistes sans dents!
LEBEAU Jean Marc, vous appartenez à quelle espèce d’individus, comme dit Fourcade dans son commentaire?