La dysplasie du coude chez le chien s’exprime souvent par des boiteries. Il s’agit d’une maladie en partie héréditaire mais difficile à éradiquer dans la mesure où tous les chiens porteurs ne développent pas la maladie. Dès lors, quels sont les signes à surveiller et comment sont traités les chiens dysplasiques du coude ? Les réponses en vidéo du Dr Margaux Blondel.
Origines et signes d’alerte
La dysplasie du coude est un terme générique signifiant le développement anormal de l’articulation du coude. Elle est souvent bilatérale. Ce terme regroupe quatre affections, toutes responsables d’une évolution arthrosique. On peut citer : l’ostéochondrite disséquante, la fragmentation du processus coronoïde, la non-union du processus anconé, et enfin l’incongruence du coude.
La dysplasie du coude peut provoquer des boiteries chez les jeunes chiens de grande race. Certaines races sont prédisposées, comme le Golden Retriever ou le Labrador par exemple.
Moyens de prévention
La dysplasie du coude du chien est une maladie à composante en partie héréditaire. Cependant, dans la mesure où tous les animaux porteurs n’expriment pas la maladie, il est difficile de l’éradiquer par sélection génétique.
Des facteurs extérieurs sont aussi impliqués dans l’apparition de la dysplasie du coude chez le chien comme : une croissance trop rapide, une activité physique intense ou une alimentation trop riche en énergie. Elle peut apparaître tôt, dès l’âge de 5 à 8 mois.
On peut suspecter la dysplasie du coude lors de boiterie d’un ou des deux membres thoraciques ; boiterie qui s’accentue lors d’un effort. Les aplombs peuvent même être déportés vers l’extérieur. On parle alors de panard. Les chiens sévèrement atteints de dysplasie du coude ont tendance à refuser l’exercice.
Prise en charge médicale
Une consultation s’impose lors de boiterie du coude, avec la réalisation d’un examen orthopédique ainsi qu’une radiographie des coudes.
Le traitement est souvent chirurgical, sous anesthésie générale du chien. L’arthroscopie permet de réaliser dans le même temps le diagnostic et le traitement de l’affection sous-jacente.
L’arthroscopie est une intervention mini-invasive qui permet une récupération post-opératoire plus rapide.
Plus la prise en charge sera précoce, meilleur sera le pronostic.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Dysplasie du coude chez le chien : signes d’alerte, moyens de prévention et prise en charge”
coxarthrose chez l’humain..aussi appelé « mal breton », j’ai été surprise quand un généraliste m’a demandé mes ororignes ;-) comme je ne fais jamais les choses à moitié, j’en ai une belle bilatérale