Bretagne, Normandie, Dordogne ou désormais région toulousaine : aucune région de France n’échappe aux profanations d’églises, de cimetières et autres lieux sacrés de la religion catholique.
Dernier acte inqualifiable en date, un cimetière situé à Blagnac, dans la banlieue de Toulouse, a été profané dimanche 22 septembre au soir. Selon le quotidien La Dépêche, sept tombes ont fait les frais des vandales, après les premières constatations des faits le lundi matin.
La Ville de Blagnac a également communiqué mardi 24 septembre sur ces profanations : selon Élisabeth Galaup, responsable de la communication de la mairie, « trois [tombes, NDLR] ont été un peu plus touchées que les autres ».
Les individus à l’origine de ces actes n’ont par ailleurs pas hésité à sortir certains cercueils des caveaux, à verser une urne contenant des cendres et même à extraire un crâne (retrouvé sur une stèle) de l’un des cercueils.
Le procureur de la République de Toulouse a quant à lui indiqué que des os avaient été manipulés ou déplacés. Suite à cette profanation, une enquête confiée à la direction de la criminalité territoriale a été ouverte pour dégradation du bien d’autrui et atteinte à l’intégrité d’un cadavre. La mairie de Blagnac a porté plainte.
En ce qui concerne les motivations des vandales, elles demeurent obscures tandis qu’aucune inscription ou tag n’a été relevé dans le cimetière et aux alentours. Aux dernières informations, les investigations policières n’avaient pas permis de procéder à des interpellations, si ce n’est un SDF rapidement mis hors de cause.
De son côté, le maire de Blagnac Joseph Carles a publié un communiqué dans lequel il a qualifié cette « acte inacceptable » d’« attaque contre la mémoire de nos proches disparus et un choc pour notre communauté toute entière ». En promettant par ailleurs que cette profanation « ne resterait pas impunie ».
Après deux jours de fermeture afin d’effectuer une remise en état des lieux, le cimetière de Blagnac a réouvert ses portes mardi 24 septembre en début d’après-midi. Un « retour à la normale » qui aura toutefois du mal à faire oublier l’abjection d’une telle profanation.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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2 réponses à “Christianophobie. Cimetière profané près de Toulouse : des cercueils éventrés, des cendres versées, un crâne déplacé”
Nos »médias » n’en ont pas autant parlé que pour »le lieu de prière » musulman qui avait été saccagé, en Corse: un livre du Coran ayant été jeté à terre…nos »politiques » s’étaient déplacés et ils avaient fait un »beau discours » sur le »racisme »!…Les Chrétiens n’ont pas droit, eux, à cette médiatisation!…
Mais c’est bien sûr, c’est encore un coup de l’extrême droite .