Le week-end dernier, 1 424 personnes ont traversé la Manche à bord de 24 petits bateaux, portant le nombre total de traversées pour cette année à 25 052, d’après les données publiées par le ministère britannique de l’Intérieur.
Les chiffres publiés lundi 23 septembre ont révèlé que 707 personnes ont été détectées alors qu’elles tentaient de traverser la Manche samedi à bord de 11 embarcations. Le lendemain, dimanche, 717 migrants ont atteint le Royaume-Uni à bord de 13 bateaux, marquant ainsi le deuxième plus grand nombre d’arrivées de l’année en une seule journée.
Ce chiffre quotidien est également le plus élevé depuis la victoire du Parti travailliste lors des élections générales du 4 juillet 2024.
Si le record quotidien en 2024 a été enregistré le 18 juin, lorsque 882 personnes ont traversé la Manche, près de la moitié du nombre total d’embarcations de clandestins qui ont traversé la Manche cette année sont arrivées au cours des 11 semaines qui ont suivi l’accession au pouvoir des travaillistes selon le média britannique GB News. Au total, en l’espace de deux mois et demi, ce serait ainsi près de 11 500 migrants qui seraient entrés illégalement au Royaume-Uni depuis la prise de fonction du Premier ministre Keir Starmer.
Sur l’ensemble de l’année 2023, un peu moins de 30 000 clandestins étaient parvenus à débarquer sur les côtes britanniques. Avec ces quelques 25 052 migrants recensés depuis le début de l’année 2024, l’immigration illégale par voie maritime au Royaume-Uni est en hausse de 4 % par rapport à la même période l’année dernière. Elle demeure toutefois inférieure de 21 % au nombre de clandestins débarqués au cours de la même période en 2022, une année record où 45 000 individus étaient parvenus à traverser la Manche, marquant un échec pour les conservateurs en matière de contrôle de l’immigration illégale.
Suite aux arrivées clandestines du week-end dernier, un porte-parole du ministère britannique de l’Intérieur a déclaré : « Nous voulons tous mettre un terme aux dangereuses traversées par petits bateaux, qui menacent des vies et compromettent la sécurité de nos frontières ». Des déclarations qui peinent à se concrétiser dans les faits, quel que soit le parti politique aux affaires à Londres.
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