À Orvault, commune de 27 000 habitants proche de Nantes, la situation sécuritaire devient préoccupante. Avec seulement trois policiers municipaux en poste, contre neuf initialement prévus, la ville se retrouve confrontée à un manque criant d’effectifs, une situation que l’opposition qualifie d’échec flagrant de la politique sécuritaire du maire écologiste Jean-Sébastien Guitton.
Des départs en série
Depuis le printemps, Orvault a perdu deux tiers de ses policiers municipaux, certains ayant rejoint la police nantaise ou d’autres unités régionales. Les raisons ? Un manque d’attractivité des postes dans une commune qui semble peiner à fidéliser ses agents. Cette fuite d’effectifs reflète, pour beaucoup, une défaillance majeure dans la gestion des priorités de la ville. Sébastien Arrouët, conseiller municipal d’opposition, ne mâche pas ses mots : « La sécurité a un coût, et manifestement, le maire n’a pas fait le choix d’investir sur cet axe-là. »
Outre le manque d’effectifs, l’absence de vidéosurveillance dans la ville suscite de vifs débats. Alors que des communes voisines comme Couëron et La Chapelle-sur-Erdre se dotent de caméras, Orvault fait exception. Pour le maire écologiste, Jean-Sébastien Guitton, les caméras ne représentent pas une solution efficace et leur coût ne justifie pas leur installation. Ce refus est interprété par l’opposition comme un dogmatisme écologiste, éloigné des attentes des Orvaltais en matière de sécurité.
La politique sécuritaire en question
La politique actuelle repose essentiellement sur des moyens humains : police municipale, agents de médiation, et dispositifs citoyens comme les « quartiers attentifs ». Si ces initiatives ont permis une baisse de 29 % des délits entre 2018 et 2023, les cambriolages, eux, ont grimpé de 163 à 200 en un an. La stratégie de la présence humaine semble désormais atteindre ses limites.
Face à cette crise sécuritaire, le maire a promis une révision des salaires des policiers municipaux ainsi qu’un nouveau processus de recrutement pour tenter de combler les postes vacants. Pourtant, pour une partie de la population et de l’opposition, ces mesures apparaissent tardives et insuffisantes pour répondre aux enjeux de sécurité d’une ville en pleine mutation. Le débat reste ouvert, mais pour beaucoup, la situation d’Orvault illustre l’échec d’une gestion idéologique gauchiste éloignée du réel.
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5 réponses à “Orvault (44. L’échec d’une politique sécuritaire écologiste ?”
Faire du vert dans le pré en mettant du crottin dans les têtes, telle est la formule des pastèques trotskystes qu’ils pensent être gagnante. La seule solution est de les foutre à la porte aux prochaines élections et de les envoyer paître dans les pâtures!
Non seulement nous n’avons pas de caméras de surveillance mais celles du Commissariat du Petit Chantilly sont Hors Service aux dires des policiers…Par contre nous avons des composteurs publics et jardins partagés réservés à quelques uns, ou des bars associatifs subventionnés. Et la modification en cours du PLUM nous annonce dans ce quartier 300 logements supplémentaires …
je ne voudrais pas etre mechant mais au vu des conneries qu’accumulent les verts voter pour un maire écolo faut vraiment aussi nul et abruti qu’eux !
Un genre Piolle Pot, comme à peu près tous les maires écolos que nous subissons depuis les dernières municipales, élus pour la plupart par des minorités face à un abstentionnisme important.
Vous avez choisi un escrologiste. Ne venez pas vous plaindre.