Le 18 septembre 2024, l’Association des Riverains de l’Aérodrome de La Baule-Escoublac (ARABESC) a annoncé le lancement d’une pétition exigeant des mesures immédiates pour réduire les nuisances causées par l’aérodrome. Fondée en 1987, ARABESC a été un acteur clé dans la régulation des activités de l’aérodrome, contribuant à une baisse significative des nuisances entre 2008 et 2019. Toutefois, l’association exprime aujourd’hui sa préoccupation quant à la dégradation de la situation depuis l’arrivée de la nouvelle municipalité en 2020.
Une gestion controversée
Selon ARABESC, la politique de la nouvelle équipe municipale compromet les progrès réalisés. L’aérodrome, autrefois dédié au tourisme et au loisir, a changé de cap avec l’arrivée de la société HTM, qui opère des hélicoptères pour la maintenance du parc éolien local, et d’Océan Jet Club, stationnant des jets privés. Ces activités, jugées bruyantes et inutiles pour la communauté locale, sont devenues une source majeure de pollution sonore et environnementale, déclare ARABESC. De plus, malgré ces nouvelles activités, l’aérodrome accuse un déficit d’exploitation de près de 200 000 €, impactant les finances publiques.
Face à cette situation, ARABESC appelle les habitants de La Baule à signer une pétition visant à instaurer un Comité de Direction responsable. Ce comité inclurait une représentation de l’association, permettant ainsi aux riverains d’avoir une voix directe dans les décisions stratégiques concernant l’aérodrome. L’association demande également l’ouverture d’une enquête publique afin d’évaluer scientifiquement les nuisances subies par les résidents, ainsi qu’un audit indépendant sur la gestion économique du site.
Les revendications
ARABESC avance trois revendications principales :
- Enquête publique : Une évaluation scientifique de l’impact des nuisances sur les résidents des communes avoisinantes.
- Audit économique : Une évaluation externe sur la gestion et la stratégie économique de l’aérodrome.
- Plan de réduction des nuisances : Un plan immédiat et à long terme pour limiter les impacts négatifs des activités de l’aérodrome.
En dépit des demandes répétées de l’association, le maire de La Baule refuse de rencontrer ARABESC. Face à ce silence, l’association espère mobiliser les citoyens par la pétition disponible sur change.org.
Un avenir incertain
La gestion de l’aérodrome reste un sujet controversé dans la ville de La Baule. Tandis que la municipalité met en avant les opportunités économiques liées à l’accroissement des activités aériennes, ARABESC souligne les répercussions négatives sur la qualité de vie des riverains. Le Comité Consultatif Environnemental, présidé par le Sous-Préfet de Saint-Nazaire, pourrait bientôt trancher sur ces questions lors de sa prochaine réunion.
Pour ARABESC, il est primordial de préserver la tranquillité de la commune tout en assurant une gestion responsable et transparente des ressources publiques. L’association reste déterminée à poursuivre son combat pour un avenir durable et plus respectueux de l’environnement à La Baule.
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4 réponses à “La Baule (44). L’association ARABESC veut mobiliser les Baulois pour un aérodrome mieux encadré”
C’est qui déjà le maire de La Baule? Mais oui bien sûr c’est le célèbre auto satisfait de lui-même comme beaucoup d’autres…et bien sûr cet aérodrome est en déficit comme beaucoup d’autres! Vite on le ferme et dans la foulée on détruit le parc éolien
Amusant quand on sait que les riverains ont acheté une maison .
Bien après la création de l’aérodrome
200000 euros de passif, les contribuables de La Baule payeront pour que les amis du maire posent leur petit joujou polluant.
Amusant en effet, mais du coup, après la création… mais avant ou après la création des aéro-club ? Après ou avant les hélicoptères ? avant ou après les jets privés ? C’est la question de l’œuf ou la poule votre histoire, qui était là avant, l’avion ou les humains ! Surtout que dans votre religion, il semble qu’il n’y avait rien avant l’aérodrome. Pas d’habitant, pas de maison. On devrait même revoir le calendrier et redéfinir l’année 0 à compter de la création de l’aérodrome de La Baule-Escoublac !