Le gouvernement socialiste espagnol a dévoilé des plans orwelliens visant à réglementer la presse afin de lutter contre la « désinformation ». Les critiques ont qualifié cette mesure de « censure » et de tentative du premier ministre Pedro Sánchez de détourner l’attention d’un scandale en cours impliquant son épouse.
Le plan d’action démocratique prévoit la création d’un registre des médias opérant en Espagne, une mesure jugée nécessaire par M. Sánchez car la démocratie est « assiégée » par des « campagnes de désinformation et de canulars ».
Selon El Debate , le registre permettra au gouvernement de dicter qui peuvent être les actionnaires des médias, leurs sources de financement et combien les institutions gouvernementales peuvent dépenser en publicité avec eux. Tout média ne figurant pas sur le registre sera probablement qualifié de « pseudo-média », un terme utilisé par le gouvernement socialiste et ses partisans pour discréditer tout nouveau média qui s’écarte de la ligne de l’establishment.
Le ministre de la culture, Ernest Urtasun, a affirmé que le registre serait impartial car il serait établi par un organisme indépendant, la Commission nationale des marchés et de la concurrence. Cependant, El Debate souligne que le président de cet organisme, Cani Fernández, était un conseiller du cabinet de M. Sánchez en 2020.
Mercredi, lors d’un débat parlementaire, Alberto Núñez Feijóo, chef du Parti populaire (centre-droit), a accusé M. Sánchez d’avoir une « conception bananière du pouvoir ». Il a accusé le premier ministre de censure et persécution de tous ceux qui osent vous critiquer. Nous n’avons rien vu de tel depuis Franco.
Ce plan a été proposé dans le cadre d’une enquête sur l’épouse de M. Sánchez, Begoña Gómez, qui est accusée de trafic d’influence et de corruption. Le Premier ministre a reproché aux médias en ligne qu’il qualifie d’« extrême droite » d’être à l’origine de cette affaire.
La campagne de M. Sánchez contre les supposées « désinformations » s’est intensifiée depuis qu’il a été appelé à témoigner devant le juge Juan Carlos Peinado, ce qu’il a refusé, devenant ainsi le premier Premier ministre espagnol en exercice à refuser une telle coopération. Il a ensuite annoncé qu’il poursuivrait M. Peinado pour malversation présumée. Un porte-parole du gouvernement a accusé le juge d’avoir agi « pour des motifs politiques et en dehors de la loi ».
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5 réponses à “Espagne Orwellienne. Le gouvernement socialiste va restreindre la liberté d’information pour « sauver la démocratie ».”
Sur MPI ,,https://www.medias-presse.info/une-loi-britannique-interdit-de-prier-meme-silencieusement-a-proximite-des-cliniques-davortement/195551/ je met votre article sur MPI,,,
bof ! quel gouvernement n’est pas corrompu en occident ?
les anglais vident des prisons pour y mettre des identitaires, la france arrête pavel créateur d’instagram, etc. la liberté d’expression est réservée aux seuls « progressistes »
TELEGRAM. Pas Instagram.
Seulement un détail: en espagne il n’y a pas de premier ministre. Il y a un président du gouvernement et des ministres.