A Rennes, le suspect du récent meurtre au couteau a 20 ans : il a déjà été condamné 9 fois (trafics, violences, vols…)

Les derniers événements survenus à Rennes mettent en lumière une insécurité croissante dans la capitale bretonne, où agressions violentes et rixes deviennent monnaie courante. En l’espace de quelques jours, deux affaires sordides sont venues rappeler à quel point la ville est en proie à une montée inquiétante de la violence. D’une part, un meurtre brutal en plein centre historique, et d’autre part, une rixe devant une boîte de nuit qui a laissé plusieurs blessés. Des situations qui montrent une réalité que les autorités semblent encore peiner à contenir.

Un meurtre au centre historique : le suspect déjà multirécidiviste

Le jeudi 5 septembre 2024, une violente bagarre entre bandes éclate place Rallier-du-Baty, au cœur du centre historique de Rennes. Vers 1h40 du matin, un homme, un extra européen de 20 ans porte un coup de couteau fatal à un homme de 38 ans. La victime, touchée en plein cœur, succombe rapidement malgré l’intervention des secours. L’enquête, confiée à la division de la criminalité organisée de Rennes, a rapidement permis d’identifier et d’arrêter l’auteur présumé de l’homicide.

Âgé de seulement 20 ans, le suspect affiche déjà un casier judiciaire particulièrement chargé. Neuf condamnations sont inscrites à son actif, pour des faits de trafic de stupéfiants, de vols aggravés et de violences. Visiblement, les magistrats l’ont à la bonne, puisqu’il est libre, et circule dans les rues de nos villes. Son passé judiciaire  aurait dû alerter les autorités, d’autant plus que le jeune homme était sous le coup d’un sursis probatoire au moment des faits. Il avait déjà été incarcéré à plusieurs reprises, mais manifestement, il semble difficilement récupérable.

🚨 MAJ : Le meurtrier de ce Marocain de 38 ans a été arrêté. Et devinez quoi ?
Il est connu des services de police ! Encore !! Avec 9 condamnations… Rien que ça ! Stups, vols, violences….
Ils nous les laissent tous dehors ! Ils ne les enferment que quand ils ont tués. https://t.co/ZQhsZ2ow9h

— Le Jarl (@le_jarl) September 18, 2024

Une ville sous tension : bagarres et violences en série

Quelques jours après ce drame, une nouvelle scène de violence éclate dans la nuit du 24 au 25 novembre 2023, devant la discothèque « Le 1988 », située place du Colombier. Cette fois-ci, quatre jeunes hommes, âgés de 23 à 24 ans, s’affrontent violemment, sous l’effet de l’alcool. La rixe est particulièrement brutale, impliquant plusieurs échanges de coups, jusqu’à ce que la police, alertée par une habitante du quartier, intervienne.

Ce qui frappe dans cette affaire, c’est le contexte d’impunité dans lequel évoluent ces jeunes. Certains des prévenus ont déjà un passé judiciaire similaire, et malgré cela, ils continuent de provoquer des scènes de chaos en pleine rue. Devant le tribunal correctionnel de Rennes, les accusés tentent de minimiser leur responsabilité, invoquant leur état d’ébriété. Le procureur réclame des peines de prison ferme allant de six mois à un an pour les prévenus les plus impliqués. Réponse le 1er octobre.

Rennes, une ville qui sombre dans le chaos ?

Ces deux affaires, bien que distinctes, révèlent une tendance inquiétante à Rennes : la multiplication des actes de violence, souvent perpétrés par des individus multirécidivistes, bien connus des autorités. Les rixes, agressions et même homicides semblent se banaliser dans certains quartiers, créant un sentiment d’insécurité de plus en plus palpable chez les habitants. La police le dit. Les acteurs du monde de la nuit le disent : il s’agit principalement des bandes et de gangs d’extra européens qui sèment le désordre, et qui agressent en toute impunité. La Justice ne suite absolument pas, ou peu, derrière.

Il y a quelques années encore, Rennes jouissait d’une réputation de ville étudiante dynamique et relativement paisible. Aujourd’hui, force est de constater que les faits divers violents se multiplient à un rythme alarmant. Ce qui est d’autant plus inquiétant, c’est la récurrence des profils criminels déjà bien connus de la justice. Plusieurs décennies de politique de la ville, cumulées à un laxisme sociétal généralisé du fait du gauchisme mental qui paralyse une partie des autorités, conduisent à ce résultat.

Au final, ce sont les plus précaires, les plus pauvres, ceux qui peuvent le moins se protéger, se défendre, fuir les quartiers glauques…qui trinquent. Merci la gauche ?

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