Les Graines du figuier sauvage, Ni Chaînes Ni Maîtres, Speak No Evil, Look Back, Jour de colère, Toxicily, Le Cœur qui bat : voici la sélection cinéma hebdo.
Les graines du figuier sauvage
Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement…
Ni Chaînes, ni maîtres
1759. Isle de France (actuelle île Maurice). Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.
Speak No Evil
Une famille américaine passe le week-end dans la propriété de rêve d’une charmante famille britannique rencontrée en vacances. Mais ce séjour qui s’annonçait idyllique se transforme rapidement en atroce cauchemar.
Look Back
Fujino, adolescente surdouée, a une confiance absolue en son talent de mangaka en herbe. Kyômoto, elle, se terre dans sa chambre et pratique sans relâche le même art. Deux jeunes filles d’une même ville de province, qu’une passion fervente pour le dessin va rapprocher et unir par un lien indéfectible…
Jour de colère
Frank est un tueur sur le déclin avec un contrat et un plan de fuite trahissant son employeur et s’échappant avec la femme qui l’aime …mais Frank va croiser le chemin de Virgil, un sociopathe décide de l’emmener au fond du gouffre …
Toxicily
En Sicile, au Nord de Syracuse, l’un des plus grands complexes pétrochimiques d’Europe empoisonne depuis 70 ans l’environnement et les hommes. « Mieux vaut mourir d’un cancer que mourir de faim », entend-on sur la plage qui borde la raffinerie. Dans un contexte d’omerta et de résignation, le film donne la parole à ceux qui luttent et qui survivent au cœur d’un territoire sacrifié sur l’autel du progrès et de la mondialisation.
Le coeur qui bat
Quelques années après « Je ne sais pas si c’est tout le monde », Vincent Delerm prolonge dans un deuxième film son exploration documentaire et sensible des sentiments, en s’attaquant cette fois au plus vibrant d’entre tous : le sentiment amoureux.
https://www.youtube.com/watch?v=X1Y52c5U4_M
Crédit photo : DR
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