Certains députés bretons se sont réjouis de la nomination de Michel Barnier à Matignon. C’est le cas de Corentin Le Fur (Droite républicaine, Loudéac) : « C’est un excellent choix. On avait besoin de ce profil pour faire contrepoids au président de la République et rassembler plus largement. J’espère que ma famille politique sera bien représentée et pourra peser dans le gouvernement » (Le Télégramme, vendredi 6 septembre 2024). Même son de cloche avec Thierry Benoît (Horizons, Fougères) qui salue « le sérieux, le parcours et la stature du nouveau Premier ministre » (Le Télégramme, vendredi 6 septembre 2023). Anne Le Hénanff (Horizons, Vannes) complète le compliment : « Nous saluons la nomination de Michel Barnier, signe d’une volonté de rassemblement » (Le Télégramme, vendredi 6 septembre 2024)
Le sens des affaires…
Mais Michel Barnier possède un autre savoir-faire dont Le Fur, Benoît et Le Hénanff oublient de parler : le sens des affaires. « Après avoir perdu en 2021 la primaire LR, Michel Barnier a, selon les informations de Marianne, fait le choix du privé. D’abord, dans les cosmétiques. Le 13 décembre 2022, il intègre le conseil de surveillance de Sisley, une entreprise française qui produit des cosmétiques de luxe. Il est nommé pour six ans, soit jusqu’en 2028. On imagine que cela devrait prendre fin… A la même période, il se lance dans le consulting… en famille. Le 31 janvier 2023, il fonde MB Conseil avec ses trois enfants Laëtitia Barnier Prate, Nicolas Barnier – candidat déçu des libéraux du Mouvement réformateur en Belgique aux européennes de 2019 – et Benjamin Barnier. Le patriarche est le président. Principal objet de la boîte : une “activité de conseil aux entreprises ou aux organisations professionnelles, de conférences et de contribution à des publications, ainsi que des missions de conseils à des collectivités publiques ou des fondations“. Si pour l’heure ses clients demeurent inconnus, le montant des sommes engrangées par cette société est, lui, bien connu. En 2023, les heureux actionnaires se sont versé 130 000 euros de dividendes. » (Marianne, 12 septembre 2024). De 2021 à 2024, Barnier a su s’occuper utilement…
B. Morvan
6 réponses à “Michel Barnier n’était pas au chômage : il vendait des « conseils »”
c’est quand même lui qui pour l’Europe, a changé le vote du non en oui ! il n’a tenu aucun compte de ce que voulait les Français !! pourquoi le ferait il aujourd’hui !!
Tous ces black boulés de la politique qui ont eu parfois des postes très importants dans des cabinets ministériels ( quand ils n’étaient pas ministres eux même ) et ont eu accès à des dossiers parfois classés « top secret » ne devraient pas rejoindre le secteur privé où , justement ils monayent ces informations.
Bon…Michel Barnier, c’est pas bien non plus…Allez, pour contenter tout le monde, il faut organiser un turn-over de 6 mois de Premier Ministe prélevé dans chacun des partis.
« voilà une idée qu’elle est bonne ! »
Et aussi des crayons !
barnier n’est qu’un maastrichien convaincu
Pour faire des économies et redresser les finances, il faut commencer par réduire drastiquement les indemnités des députés, la majorité étant payée à ne rien foutre à part ouvrir leur gueule pour ne rien dire. Barnier touchera à sa retraite plus de 28.000 euros (vingt huit mille) par mois. Rien que ça.
Et c’est parfaitement vérifiable.
Elle pas belle la vie ?