L’Observatoire des violences politiques a été fondé il y a quelques mois, et se propose d’analyser et de témoigner de la montée de la violence politique en France, notamment du fait de l’extrême gauche, qui, selon l’Observatoire, est largement majoritaire en ce qui concerne les violences politiques d’aujourd’hui, contrairement à ce qu’il est courant de lire ici ou là dans la presse mainstream idéologiquement orientée.
« L’extrême gauche se conçoit comme une toile d’araignée qui se propage dans tous les pans de la société : elle se compose de partis institutionnalisés qui rêvent d’incarner la République ; son ossature est consolidée par de très nombreuses associations subventionnées par l’État ; sa force de frappe se matérialise par des syndicats et des groupes de pression qui font régner la terreur idéologique dans les entreprises, dans les services publics ou encore dans les médias ; son potentiel révolutionnaire s’incarne au travers de factions antifascistes violentes qui visent à nettoyer les rues et à alimenter la subversion. Tous ces morceaux qui forment le puzzle de l’extrême gauche n’entretiennent à première vue pas de liens, mais ils sont en réalité très connectés et très solidaires, ce qui en fait un grand danger. Toutes ces sphères défendent la même idéologie, elles désirent avec la même hargne renverser l’ordre social et pour cela, elles déploient différentes méthodes, tantôt pour influencer, tantôt pour contraindre.
Plus que jamais, l’extrême gauche a la haine de la France comme socle, le chaos multiculturel comme but et l’anarchie comme horizon » indique l’Observatoire des violences politiques dans sa présentation. Contrairement à de nombreux think-thanks et autres observatoires gavés de subventions, qui cachent leur appartenance politique au grand public, l’Observatoire des violences politiques assume de se focaliser sur les exactions commises par la gauche et l’extrême gauche. Pour en savoir plus, nous avons interrogé l’un de ses fondateurs, Louis, alors même que vendredi 13 septembre, des militants antifas ont encore tenté d’attaquer des membres du syndicat UNI, à Rennes 2, provoquant l’intervention de la police…qui n’a procédé à aucune interpellation
🔴⚪️Agression et intimidation sur le campus de Beaulieu !
Au cours du forum des associations sur le campus de Beaulieu ce jeudi 12 Septembre, les membres de l’UNI Rennes ont été la cible d’une tentative d’agression de la part des « antifascistes » rennais.Notre communiqué ⬇️⬇️ pic.twitter.com/gTcY68hN0L
— UNI_Rennes (@UNIRennes) September 12, 2024
Breizh-info.com : Qu’est ce que l’observatoire des violences politiques et pourquoi avoir décidé de lancer cette initiative ?
Louis (Observatoire des violences politiques) : L’Observatoire est le fruit d’un constat simple : les violences, actes illégaux et autres dérapages idéologiques perpétrés par l’extrême gauche ne cessent d’augmenter ces dernières années en France, mais ils bénéficient d’une omerta médiatique qui les banalise et empêche leur mise en exergue. Plus encore, ces groupes violents jouissent de la bienveillance voire du soutien des médias politisés, des juges syndiqués ou encore des associations subventionnées.
En outre, ces nombreux actes ne sont pas investigués et, s’ils sont relayés par certains médias, ils sont oubliés le lendemain et ne font jamais l’objet de controverses ou de débats. Dès lors, l’extrême gauche jouit d’un sentiment d’impunité qui lui permet, après chaque manifestation, de commettre la même violence à la suivante. L’Observatoire refuse que ces violences soient considérées comme “normales”, comme partie prenante du jeu politique et contestataire.
Non, cette violence d’extrême gauche, sur les biens ou les personnes, n’a pas à être tolérée, ni acceptée, ni justifiée. C’est pourquoi L’Observatoire s’est doté d’un maillage territorial partout en France, composé de journalistes professionnels et d’informateurs vigilants qui auront pour mission de documenter et faire émerger toutes les potentielles affaires qui concernent l’extrême gauche, entendue comme tout ce qui va du Nouveau Front Populaire aux organisations les plus groupusculaires et révolutionnaires.
Notre objectif est donc de mettre en lumière les méfaits de l’extrême gauche, de les rendre accessibles aux Français en les centralisant sur une seule et même plateforme, dans le but de mettre un terme à cette banalisation qui octroie à la gauche le monopole de la violence politique légitime. C’est en dévoilant les réseaux, les groupes, les personnalités que ces violences seront dénoncées comme elles devraient l’être, c’est par la médiatisation de chaque acte illégal que l’extrême gauche commencera à s’inquiéter des répercussions judiciaires. C’est en dévoilant les visages des violents qu’ils commenceront à s’inquiéter pour leur réputation. C’est en prodiguant des preuves irréfutables qu’in fine, la dissolution de ces groupes violents deviendra possible car c’est l’objectif suprême de L’Observatoire : contribuer à la dissolution de ces mouvements violents.
Vous pouvez visionner le manifeste de l’Observatoire ci-dessous et le lire ici https://www.observatoire-violences.fr/a-propos.
Breizh-info.com : Pourquoi avez-vous décidé de vous focaliser uniquement sur les violences d’extrême gauche ? Avez-vous des chiffres à fournir sur ces violences que vous avez observé et étudié ?
Louis (Observatoire des violences politiques) : L’Observatoire vise à se focaliser sur les violences d’extrême gauche car il n’existait aucune plateforme dédiée principalement à l’étude et à la médiatisation des violences perpétrées par l’extrême gauche, alors qu’elles ne cessent d’augmenter en nombre et en intensité et qu’elles concernent beaucoup de monde : des opposants politiques, des macronistes au RN, mais aussi n’importe quel citadin ou commerçant. Lors d’une manifestation au sein de laquelle un black bloc est formé, tout le monde peut voir sa voiture se faire incendier à tout moment, tout le monde peut voir son immeuble se faire taguer, tout le monde peut voir son commerce se faire saccager.
Les violences d’extrême gauche constituent donc une problématique nationale et représentent la grande majorité des violences politiques. Il est donc invraisemblable qu’en France, les violences politiques les plus fréquentes et les plus dévastatrices ne soient ni étudiées, ni dévoilées, ni dénoncées.
Plus encore, notre initiative ne se cantonne pas à cette niche. En effet, notre objectif est, plus globalement, au-delà des violences perpétrées par des groupes radicaux, de traiter tous les dérapages idéologiques de la gauche institutionnelle, qui est liée à ces groupes violents et qui ne s’en cachent pas.
Breizh-info.com : La Bretagne est particulièrement exposée aux violences commises par l’extrême gauche. Quels sont les derniers événements notables que vous avez repérés ?
Louis (Observatoire des violences politiques) : L’épicentre de la violence d’extrême gauche en Bretagne se situe évidemment à Rennes, qui est définitivement un des principaux bastions antifasciste en France. Toutefois, d’autres villes bretonnes sont également concernées par la violence d’extrême gauche, à l’image de Saint-Brieuc ou encore de Brest.
À Rennes, l’actualité de l’extrême gauche est quotidienne, ne serait-ce par exemple que par l’organisation quasi hebdomadaire d’une “Assemblée générale antifasciste” dans les locaux de Rennes 2, qui servent à préparer les actions violentes qui seront commises dans la ville ensuite. Même le groupuscule Défense Collective, dont la dissolution a été suspendue par le conseil d’Etat, organise ses réunions dans la faculté Rennes 2.
Cette année, les faits marquants sont légions, à l’image de la manifestation contre la loi immigration qui a “dégénéré” le 26 janvier, de la dissolution (puis sa suspension par le conseil d’Etat) du groupuscule violent Défense Collective ou encore par les débordements et les violences issus des résultats des élections européennes et législatives.
Notre vocation est également d’œuvrer à la création de statistiques sur ces violences, car il y a actuellement très peu de données disponibles.
Breizh-info.com : Y a-t-il une différence de traitement médiatique entre ces violences, et celles qui peuvent être commises par ailleurs par des personnes d’autres bords politiques ? Quid d’une différence de traitement judiciaire par ailleurs ?
Louis (Observatoire des violences politiques) : Si l’on reprend l’exemple de Rennes, il y a donc cette année des commerces qui ont été attaqués, vandalisés et pillés, des bâtiments qui ont été tagués, la faculté Rennes 2 qui a été bloquée, des personnes qui ont été frappées, les manifestants d’extrême gauche ont bataillé contre la police, bref, de très nombreux actes répréhensibles par la loi ont été commis. Cela dit, combien de procès de ces militants ont eu lieu ? Combien de condamnations ? Combien d’arrestations, même ? Très, très peu. En tout état de cause, il n’y a pas eu de médiatisation de ces faits ni des responsables.
En parallèle les violences dites d’extrême droite, qui sont bien moindres que celles d’extrême gauche, en nombre comme en intensité, sont bien plus médiatisées et punies. Telle action banderole sur un toit finit au commissariat, telle affiche placardée sur les murs d’un parc finit par une convocation au tribunal, etc. Or, jamais cela ne se produit pour les militants d’extrême gauche, alors qu’objectivement – et L’Observatoire le démontrera à l’avenir -, leurs actes sont bien plus violents, bien plus récurrents, bien plus graves. Il existe plusieurs médias qui se partagent les bouchées de pain des violences de l’extrême droite, mais aucun d’entre eux n’a jamais trouvé pertinent de s’attaquer au reste du gâteau que constituent les violences de cette extrême gauche qui revêt différentes formes, qui est vaste et puissante. Ainsi, l’étude de cette mouvance demande du temps, des moyens, des enquêteurs. C’est pour cela que nous avons besoin du soutien de vos lecteurs, car bien que salutaire, notre mission ne sera subventionnée par aucune dotation publique. Pour faire un don : https://www.observatoire-violences.fr/faire-un-don
Breizh-info.com : Votre observatoire est-il ouvert à tous ? Quelles sont les possibilités pour vous aider, vous fournir de l’information ?
Louis (Observatoire des violences politiques) : Toutes les bonnes âmes sont les bienvenues au sein de L’Observatoire afin de fournir des informations fiables et sourcées sur l’extrême gauche, ses réseaux, ses violences, ses protagonistes. Vous pouvez nous contacter par mail via [email protected] ou via le formulaire disponible sur notre site internet : https://www.observatoire-violences.fr/contact.
Retrouvez notre site internet ici : https://www.observatoire-violences.fr/
Pour nous suivre sur X : https://x.com/Observatoire_VP
Pour ne rien rater de l’actualité de l’extrême gauche, inscrivez-vous à notre newsletter dont le premier numéro paraîtra prochainement : https://www.observatoire-violences.fr/newsletter
Merci à Breizh Info de nous donner la parole.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “Louis (Observatoire des violences politiques) : «Les violences d’extrême gauche représentent la grande majorité des violences politiques » [Interview]”
l’extreme gauche est toute puissante car elle sert fidelement le systeme financier qui les sponsorise vous remarquerez que la police ne semble pas réagir a la violence des antifas par contre le s GJs eux s’en souviennent de la réaction des crs comme d’hab : deux poids deux mesures
Les »indépendantistes » sont »de gauche » et ils utilisent la violence pour obtenir le pouvoir ainsi la violence a été utilisée, en Algérie, par le F.L.N. qui a obtenu d’avoir »le pouvoir », et qui, maintenant, garde les deux tiers de l’argent du pétrole pour lui (selon les dires d’un Algérien)..En Nouvelle-Calédonie, également, les Kanaks »indépendantistes » sont responsables de la destruction de 200 maisons,3.000 véhicules incendiés,740 entreprises ont été détruites, etc…bien que 3 référendums ont été faits depuis 2018….
J’apporte votre attention sur le fait que si on utilise un moteur de recherche pour chercher le site en question dans l’article en utilisant » Observatoire des violences politiques » on a en premier dans les résultats des moteurs de recherche le site : » h***s://observatoirevsspolitique.fr/ » qui est un site féministe diriger par une proche du parti LFI.
Cela montre la puissance de nuisance de l’extreme gauche qui tel des termites s’insinue dans tout les rouages de la société.
Bien utilisé le lien : https://www.observatoire-violences.fr/ et le mettre en signet dans votre navigateur.
tiens je croyais que les violences étaient simplement et toujours d’estrêêêm » droaaate. on m’aurait menti?