Le rapport parlementaire australien sur la baisse de la natalité, récemment publié, révèle un phénomène inquiétant : de plus en plus de jeunes Australiens, influencés par un discours écologiste alarmiste, renoncent à avoir des enfants. Le changement climatique, présenté comme une apocalypse imminente, pèse lourdement sur la volonté des nouvelles générations de fonder une famille. Derrière cette crise démographique se cache un discours catastrophiste, largement relayé par les médias et certains milieux politiques, qui instille dès l’école un sentiment de culpabilité chez les jeunes, les poussant à croire que l’humanité elle-même est responsable de tous les maux de la planète.
Une génération sacrifiée sur l’autel de la culpabilité écologique
Dès leur plus jeune âge, les Australiens – comme les jeunes de nombreux pays occidentaux – sont exposés à un message martelé par certains mouvements écologistes : l’homme est responsable de la destruction de la planète. Cette vision catastrophiste du monde, qui présente l’humain comme un « pollueur » plutôt qu’un acteur capable de relever les défis environnementaux, affecte profondément la manière dont les jeunes perçoivent leur avenir.
Le rapport parlementaire souligne que 43 % des jeunes Australiens hésitent à avoir des enfants à cause de l’impact supposé de ces futurs enfants sur le climat. Le discours écologiste dominant, relayé dans les écoles, les médias et par certains partis politiques, conduit de nombreux jeunes à considérer qu’avoir des enfants, c’est aggraver le changement climatique. « Je ne voulais pas contribuer à la destruction du climat en ajoutant un nouvel émetteur de carbone à la planète », a déclaré un jeune dans une soumission au rapport.
Ce sentiment de culpabilité est amplifié par des campagnes médiatiques qui montrent la nature en souffrance, les catastrophes naturelles et la montée des eaux comme les conséquences directes des actions humaines. La question est alors posée aux jeunes : comment oser avoir des enfants dans un monde voué à la destruction ?
Des écologistes catastrophistes : une influence dès l’école
Ce discours est également profondément ancré dans l’enseignement scolaire. Dans les salles de classe, les jeunes sont confrontés dès leur plus jeune âge à des projections alarmistes sur l’avenir de la planète. Les cours sur l’environnement insistent sur les responsabilités de l’humanité, mais ne mettent pas suffisamment en lumière les progrès technologiques ou les innovations qui permettent de relever les défis écologiques.
La démographe Liz Allen, de l’Université nationale australienne, l’a bien compris : « Les jeunes femmes, en particulier, disent qu’elles ne voient aucune action face au changement climatique, alors elles prennent les choses en main en décidant de ne pas avoir d’enfants. » En d’autres termes, les jeunes générations, nourries de discours apocalyptiques, finissent par croire que ne pas procréer est le seul moyen d’agir pour sauver la planète.
Cette prise de décision, influencée par la peur et la culpabilité, est un véritable drame. Renoncer à avoir des enfants pour des raisons climatiques est un symptôme d’une propagande idéologique qui cherche à culpabiliser les individus plutôt que de les responsabiliser de manière constructive.
Un discours unilatéral qui oublie la résilience humaine
Ce qui est frappant dans cette tendance, c’est la manière unilatérale dont le discours sur l’environnement est présenté. L’idée que l’humanité est capable de surmonter les défis, d’inventer des solutions, et que les êtres humains sont une ressource plutôt qu’un problème, est largement absente des débats. Dans les médias comme dans les discours politiques, l’homme est souvent présenté comme l’ennemi de la nature.
Ce manque de nuance a des répercussions directes. Les jeunes, en grandissant dans ce climat de peur, finissent par associer la procréation à une forme d’égoïsme. Dans ce contexte, avoir un enfant serait une trahison envers la planète. Cette idéologie s’ancre profondément dans les mentalités et fait des ravages sur la volonté de fonder une famille.
L’impact de ce discours alarmiste ne se limite pas à des débats théoriques sur l’environnement. Il entraîne des conséquences concrètes : une baisse significative de la natalité. En ACT, par exemple, la capitale australienne affiche aujourd’hui le taux de fertilité le plus bas du pays. Cette crise démographique menace non seulement la croissance économique future du pays, mais aussi sa cohésion sociale.
Les jeunes qui refusent d’avoir des enfants en raison des préoccupations climatiques renoncent à un droit fondamental : celui de fonder une famille. Derrière cette tendance se cache une idéologie destructrice qui dévalorise l’humanité et la présente comme un poids pour la planète, plutôt que comme une force capable de changer le cours des choses.
Les jeunes Australiens, et plus largement les jeunes des pays occidentaux, ont besoin d’un message porteur d’espoir. Ils doivent comprendre que l’humanité, loin d’être un fléau pour la planète, peut être à l’origine de solutions innovantes et durables. Plutôt que de décourager la procréation par un discours unilatéral et catastrophiste, il est essentiel d’inculquer aux nouvelles générations que fonder une famille et prendre soin de la planète sont des actions compatibles. Le véritable enjeu est de trouver un équilibre entre développement humain et protection de l’environnement, plutôt que de pousser la société occidentale vers un suicide démographique aux conséquences incalculables.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
5 réponses à “Quand la propagande écologiste pousse les jeunes Australiens à renoncer à faire des enfants”
baisse de la natalité en australie c’est une aubaine pour le systeme ! c’est ce qu’il espere sur toute la planete
Beaucoup de pays n’ont que faire de la baisse de la natalité, et paradoxalement ce sont les plus pauvres: Niger: 7 enfants par femme, Gaza: population X 6 en 50 ans, Irak: X 15 en 100 ans, Afghanistan: X 2 en 25 ans…Y aurait pas comme un défaut ?
Heureusement, les « Blancs » sont raisonnables jusqu’au point de bientôt disparaître.
La baisse de la natalité, c’est peut être bien pour les jeunes écolos d’Australie , quoi que, mais ce qui serait encore mieux c’est que certains pays d’Afrique pensent sérieusement à l’appliquer…Concernant les écolos (de partout),eh bien, ils ne se reproduiront pas, ce sera déjà un progrès pour la planète.
@kaélig :
Dans les pays que vous citez , ils s’imaginent qu’avoir pleins d’enfants c’est une richesse , alors que c’est faux ; de plus ils ne connaissent pas la contraception , de plus c’est tabou dans leur religion.
La baisse de la natalité en France est même plus grave qu’en Australie. de nombreux interviews corroborent cet état puisque le gouvernement annonce 8% de baisse alors que la vérité est plus vers 12% de baisse de natalité. Les jeunes couples devant de nombreux problèmes de société sont dans une réflexion à la fois économique et financières, insécuritaire et mensongères de notre gouvernement- A la fin le trop plein de la chienlit de notre société de consommation font que le désir d’enfant s’estompe petit à petit. On le comprend aisément sans avoir fait une licence de psychologie ou sociologique. Le contexte réel de la sur consommation, de la pollution, du réchauffement de la politique de l’autruche le tout est bien là. C’est donc inutile de nier l’évidence par la désinformation en se voilant la face, pour préserver les apparences envers l’opinion publique. Les résultats de notre faillite partout dans tous les sujets, l’attestent irrémédiablement