On savait l’hebdomadaire Le Poher militant, assez impliqué dans la « lutte contre l’extrême droite » sous l’impulsion de son rédacteur en chef, Erwan Chartier, qui a toujours assumé (tout à son honneur) ses sympathies de gauche et qui a d’ailleurs été manifestement pris à partie via autocollant pour cela.
Alors que l’hebdomadaire a été victime de dégradations ces derniers mois ou ces dernières années, dégradations et menaces dénoncées à juste titre mais dégradations imputées à « l’extrême droite » (sans que néanmoins quiconque soit pour le moment interpellé, jugé, condamné), voici que le Poher se fait soudainement beaucoup moins « accrocheur » dans ses titres de presse, lorsqu’il s’agit de dégradations commises…par l’extrême gauche.
Ainsi, alors qu’un tag appelant ouvertement à « Eliminer Macron, Barnier et ses sbires » et signer d’un A anarchiste, a été effectué sur un mur, place du Champ-de-Foire, c’est à dire en plein centre ville de Carhaix, pour la rédaction du Poher il s’agit simplement d’un « tag à caractère politique » et d’un « slogan hostile au chef de l’Etat et au nouveau Premier Ministre français, Michel Barnier » tout en précisant que « Ces graffitis politiques à répétition provoquent un certain agacement chez les propriétaires des façades visées ».
On sent étrangement, chez l’auteur de cet article, nettement moins de propension à s’offusquer de ce qui constitue, purement et simplement, une menace de mort visant Emmanuel Macron et M. Barnier, que lorsqu’il s’agit de tags ou d’autocollants assimilés (à tort ou à raison) à « l’extrême droite ».
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