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Périphérique à 50 km/h : La décision d’Anne Hidalgo sous le feu des critiques des Franciliens

C’est un véritable tollé qui s’est abattu sur la mairie de Paris après l’annonce, le lundi 9 septembre, de l’abaissement de la limitation de vitesse sur le périphérique parisien de 70 à 50 km/h. Cette mesure, décidée unilatéralement par la maire de Paris, Anne Hidalgo, suscite une vive opposition, notamment parmi les usagers du périphérique, majoritairement issus de la banlieue. Un sondage mené en un temps record auprès des automobilistes franciliens révèle un rejet massif de cette décision, avec 92 % des sondés se prononçant contre.

La mise en application de cette limitation à 50 km/h est prévue pour le 1er octobre 2024, mais déjà, la grogne des usagers monte. Le périphérique, véritable artère de circulation pour des millions de Franciliens, voit passer chaque jour des milliers de véhicules, pour la plupart de banlieue à banlieue ou entre la banlieue et Paris. La décision de la mairie de réduire la vitesse maximale à 50 km/h est perçue comme une nouvelle tentative de compliquer la vie des automobilistes, une tendance de plus en plus critiquée dans la gestion de la mobilité par Anne Hidalgo.

Un sondage sans appel : 92 % des Franciliens contre la mesure

À peine 24 heures après le lancement d’un sondage en ligne par la Ligue de Défense des Conducteurs, les résultats sont sans équivoque : 92 % des 10 000 répondants rejettent fermement l’abaissement de la limitation de vitesse. Ce chiffre témoigne d’une exaspération croissante face aux décisions jugées “anti-voiture” de la mairie de Paris. Les témoignages recueillis dans la foulée reflètent l’ampleur de l’insatisfaction.

Stéphanie, une habitante de la banlieue sud qui travaille au nord de Paris, ne décolère pas : « Comment je fais pour aller au travail ? Ça va encore allonger mon temps de transport ! »

Cette frustration est partagée par de nombreux automobilistes, qui soulignent l’absurdité de devoir rouler à 50 km/h, même la nuit, sur une route souvent fluide à ces heures. Bernard, un autre usager, s’étonne : « Rouler à 50 km/h la nuit alors qu’il n’y a ni piéton ni vélo, c’est complètement déconnecté de la réalité. »

De plus, plusieurs automobilistes, comme Christophe, pointent du doigt l’inefficacité écologique de la mesure : « À 50 km/h, on est obligé de rétrograder et de consommer plus. Résultat, on pollue autant, voire plus qu’à 70 km/h. »

Une décision unilatérale, sans consultation

L’abaissement de la limitation de vitesse est perçu comme une nouvelle décision autoritaire de la mairie de Paris. La Ligue de Défense des Conducteurs dénonce l’absence totale de concertation avec les principaux concernés, les Franciliens. En effet, selon une étude de l’Institut Paris Région d’avril 2024, seulement 6 % des déplacements sur le périphérique sont internes à Paris, le reste concerne les trajets de banlieue à banlieue ou entre la banlieue et la capitale.

Pourtant, aucune étude d’impact sérieuse n’a été menée avant la prise de cette décision, et les réserves du préfet de Paris ont été balayées d’un revers de la main. Nathalie Troussard, Secrétaire générale de la Ligue de Défense des Conducteurs, exprime la colère des usagers :
« Les automobilistes franciliens sont les otages du radicalisme parisien. La mairie de Paris semble plus préoccupée par des mesures punitives à l’encontre des automobilistes que par la vraie question de la mobilité. Pendant ce temps, l’état des routes parisiennes continue de se dégrader, et les conflits entre usagers (automobilistes, cyclistes, piétons) ne cessent d’augmenter. »

Une politique “anti-voiture” de plus en plus contestée

Anne Hidalgo n’en est pas à son premier coup d’éclat en matière de restrictions automobiles. Après avoir multiplié les zones piétonnes, les voies réservées aux vélos, et restreint les accès aux véhicules dans le centre de Paris, la maire poursuit son offensive contre la voiture. Mais cette fois-ci, la coupe semble pleine pour de nombreux Franciliens.

Pour Nathalie Troussard, la mairie de Paris ferait bien de se concentrer sur des solutions plus pragmatiques pour améliorer la mobilité des usagers :
« Au lieu de s’acharner à inventer de nouvelles contraintes, la mairie devrait se pencher sur l’amélioration de la chaussée et sur une meilleure cohabitation entre tous les usagers. Cela profiterait à tout le monde : piétons, cyclistes et automobilistes. »

Les critiques à l’égard de la politique d’Anne Hidalgo s’intensifient, non seulement du côté des usagers du périphérique, mais aussi parmi les banlieusards qui se sentent de plus en plus marginalisés. Pour ces derniers, Paris semble mener une politique de “forteresse”, en se coupant progressivement du reste de l’Île-de-France. Le périphérique, déjà engorgé, risque de devenir un nouvel enfer quotidien pour ceux qui n’ont d’autre choix que de l’emprunter pour se rendre à leur travail ou effectuer leurs trajets du quotidien.

Un appel à la mobilisation des Franciliens

Face à cette décision jugée injuste et mal pensée, la Ligue de Défense des Conducteurs appelle les usagers à se mobiliser. Le sondage en ligne, toujours actif, vise à rassembler un maximum de voix pour pousser la Région Île-de-France et la préfecture de Paris à bloquer cette mesure. La Ligue espère ainsi faire pression sur les autorités compétentes pour empêcher la mise en place de cette limitation à 50 km/h, prévue pour entrer en vigueur le 1er octobre.

Le mécontentement des Franciliens face aux politiques de mobilité de la maire de Paris, déjà palpable depuis plusieurs années, atteint aujourd’hui un nouveau sommet. Pour beaucoup, cette nouvelle mesure n’est qu’un pas de plus dans une guerre ouverte contre l’automobile, symbole d’une gestion urbaine déconnectée des réalités de la majorité des usagers. Le bras de fer ne fait que commencer, et la bataille pour la mobilité dans la capitale et sa région s’annonce rude. Tandis que la grogne monte, Anne Hidalgo et la mairie de Paris semblent une fois de plus ignorer les préoccupations de la majorité, notamment des banlieusards, déjà éprouvés par des années de politiques anti-voiture. La mobilisation est en marche, et les Franciliens espèrent bien faire reculer une décision qu’ils jugent déconnectée de leur quotidien.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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10 réponses à “Périphérique à 50 km/h : La décision d’Anne Hidalgo sous le feu des critiques des Franciliens”

  1. gautier dit :

    Elle est comme Maron ! elle pense être son semblable ! dans les mêmes conneries OUI ! on reconnait le directeur chez les fous car c’est lui qui porte les clefs, et bien chez Hidalgo, on la reconnait par ses conneries ! quoi que ! ce sera difficile de la reconnaitre parmi ses adjoints !!!

  2. Ronan dit :

    Bonjour, les chapeaux de gendarmes illégaux, les radars dans nos petites villes, la vitesse partout à 30 km /h en agglomération impossible à respecter et le contrôle de cette vitesse par des radars installés dans des voitures fantômes font aussi partie de ces combats que mènent cette ligue des conducteurs que je salue et soutient par des dons. Depuis des années alors que le nombre de morts sur les routes stagnent, ces gouvernements n’arrêtent pas de nous taxer et de faire les poches à notre budget voiture qui va être réservée qu’à des riches. Salut

  3. Brun dit :

    Décision qui ne repose sur aucune étude sérieuse de ses bénéfices éventuels sur la pollution au voisinage du périphérique. Mme Hidalgo fait dans le politiquement correct à 200%, dans l’unique espoir de voir sa base électorale augmenter.

  4. marco dit :

    50km.h Grosses cylindrées ,motos =en 1ere ou 2eme !!regime moteur poussé,et longtemps ,,,Un vehicule lancé passe les rapports 4eme et 5eme ,a bas regime ,et moins longtemps ,,,Z ont dit “,pour moins de “pollution “,,Coursier 40ans ,années 70 ,80 ,oui l air etait pollué ,Depuis années 90 ,je n avais plus d indispositions ,Pour l equipement ,au lieux de confier cela a des cranes d oeuf (s ils etaient motivés honnetement )ils consulteraient les pros de la route ,routiers taxis ,coursiers .

  5. Kristian Carpenter dit :

    Pour suivre l’ensemble des commentaires , il est vraiment insupportable d’être là pour entretenir cette ” vache folle ” qui même sur un timbre ou en image sent l’excrément de son dernier bain de seine . Allez comprendre des cinglés de cette acabit avec tout un cortège d’imbéciles minoritaire
    qui pense être des démiurges ; est du ressort de la psychose .

  6. Poulbot dit :

    Hidalgo est une autocrate, qui ne respect pas les parisiens parisiennes , qui ne respect pas les Franciliens Franciliennes , qui impose ses diktats afin de contenter les écolo parisien irresponsables ainsi qu’une minorité de personnes votant pour elle , qui dépense sans compter l’argent qu’elle n’a pas dans les comptes , qui va nous laisser une dette de plus de 10 Milliards d’euro , C’EST UNE IRRESPONSABLE imbu de sa médiocre petite personne que l’état la laisse faire .
    Qui protège Hidalgo ?

  7. Prétet Yvette dit :

    Les conséquences des lubbies de cette femme sont graves: ainsi pour les ”Jeux Olympiques”: des nageurs, obligés de nager dans la Seine polluée, ont été malades; d’autres ne pouvaient pas nager dans le courant important de ce fleuve!…Qui peut raisonner cette femme qui a un petit cerveau???…

  8. Emile dit :

    Enfin une mesure courageuse, la bagnole c’est fini, je préfère la vie ;)

  9. Raymond Neveu dit :

    Hidalgo à Charanton avec Sade!

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