Ci-dessous l’excellente analyse d’un Twittos qui publie sous le pseudonyme de Norbert, et que nous reproduisons ci-dessous, au sujet de l’immigration de masse.
🚨Mais, au fond, pourquoi être contre l’immigration de masse?
Il est évident que l’immigration contemporaine, composée majoritairement de ressortissants du Tiers-monde, constitue une dégradation de la majorité des aspects de la vie sociale : économie, sécurité, éducation,… pic.twitter.com/oKqrMUd0fx
— Norbert (@norbert_fr) September 3, 2024
Il est évident que l’immigration contemporaine, composée majoritairement de ressortissants du Tiers-monde, constitue une dégradation de la majorité des aspects de la vie sociale : économie, sécurité, éducation, civisme, hygiène, etc. Mais on pourrait presque dire que ce sont des effets en surface. Nous ne connaitrions pas ces problèmes avec des Japonais ou des Finlandais et, pourtant, il faudrait être tout autant opposé à en faire venir 400k/an. Alors pourquoi? Voici les trois raisons fondamentales, à mon avis, pour lesquelles l’immigration de masse, quelle qu’elle soit, est une catastrophe sociale et civique
L’immigration de masse mène à un multiculturalisme déshumanisant.
Le volume et le rythme des arrivées rendent impossible toute intégration ou assimilation. Les immigrés sont si nombreux qu’ils recréent leur sociétés d’origine dans le pays d’accueil et y perpétuent leur culture. C’est le multiculturalisme. Or le multiculturalisme, par définition, suppose l’inexistence d’une culture commune. Dans les Etats-Nations européens, cette culture commune existait et, pour faire place au multiculturalisme, il a fallu qu’elle s’évapore. Le champ social et l’espace public ne constituent plus un ensemble de signes, de lieux ou de modalités culturelles partagées par tous, mais, ou bien sont neutralisés, ou bien appartiennent à une communauté spécifique, à l’exclusion des autres. En conséquence, l’individu évolue dans un environnement dé-culturé : ou neutre, ou dont il est étranger. Il n’évolue plus au sein du même particularisme que son prochain. La société est désintégrée. L’expérience sociale est appauvrie à l’extrême par cette neutralisation permanente, comme un sol lessivé jusqu’à la roche par l’érosion. Plutôt que d’exprimer une culture, avec ses particularismes, ses spécificités, ses idiosyncrasies, elle n’exprime plus qu’une neutralité désincarnée. C’est une annihilation de l’expérience humaine, qui est d’évoluer dans un milieu doté d’une épaisseur culturelle. Le multiculturalisme, conséquence de l’immigration de masse, est donc déshumanisant.
L’immigration de masse sape la cohésion du peuple autochtone.
Elle la sape pour deux raisons très simples : elle divise le peuple entre pro et anti-immigration. Plus qu’un sujet de discorde, c’est une opposition frontale, parce que c’est un sujet qui touche à l’essence même du peuple autochtone. elle fait diverger le projet fondamental de société, en proposant une alternative (le multiculturalisme) à la situation existante (l’Etat-Nation). On a pu voir récemment que cette divergence a mené à des oppositions très vives au sein de la société anglaise. L’immigration de masse n’est donc pas un sujet à mettre au même rang que les autres. Ce n’est pas la politique sportive ou la gestion des canaux et écluses. C’est un sujet qui touche à ce qui constitue fondamentalement un peuple. Un sujet ontologique, qui trace donc des lignes de fractures essentielles au sein du peuple.
L’immigration de masse mène à la perte de souveraineté du peuple autochtone.
L’augmentation du nombre des étrangers, qu’on leur ait accordé ou non la nationalité, mène inéluctablement à la perte de souveraineté du peuple autochtone sur son propre pays. En premier lieu, parce que leur présence introduit dans la politique et la société locales des enjeux qui ne concernent pas le peuple autochtone et ne présentent pas d’intérêt direct pour lui. C’est, par exemple, le cas à propos de la situation à Gaza, qui est devenu la problématique principale d’un parti français (LFI), alors même qu’elle n’a pas de conséquence cruciale pour les Français de souche. Ces derniers voient donc leur société et leur politique nationale influencées par des sujets qui ne les concernent pas en tant que peuple. C’est une première dépossession de leur souveraineté. En second lieu, la dynamique d’accroissement démographique des étrangers crée des enclaves étrangères au sein du pays d’accueil. Il est évident qu’on ne peut plus vivre comme Français, en tant que Français, dans un grand nombre de quartiers ou même de communes françaises. Il existe donc une dépossession territoriale. Enfin, et s’il ne devait rester qu’un argument contre l’immigration de masse, ce serait celui-là, c’est une perte de souveraineté politique à terme. Si les étrangers et leurs alliés autochtones viennent à prendre le pouvoir en raison de la combinaison de leur accroissement démographique et des règles démocratiques, le peuple autochtone historique sera dépossédé de son pouvoir sur ses propres terres. Au-delà du problème éthique évident, la question de son intégrité et de sa survie sera posée, puisque, ne disposant plus du pouvoir, il ne disposera plus des moyens d’assurer sa pérennité et sa sécurité. L’immigration de masse aboutit donc à la mise en danger du peuple autochtone.
En conclusion de ce fil très dense, mais, je le pense, essentiel, il est fondamental de se rendre compte que l’opposition à l’immigration de masse n’est pas une dérive inhumaine ou une pulsion fasciste. C’est au contraire une preuve d’humanisme et de conscience des conditions dans lesquelles la vie, la culture et la démocratie peuvent s’épanouir librement et produire une société meilleure, moins conflictuelle, plus soudée et permettant donc à l’individu de s’épanouir plus librement.
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[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
10 réponses à “Mais, au fond, pourquoi être contre l’immigration de masse?”
Quand on importe le tiers monde on le deviznt
A ces excellentes raisons, on pourrait ajouter que l’immigration de masse est nocive pour la planète. Transformer un paysan africain en consommateur urbain occidental, chauffé au gaz, consommateur de viande, rêvant d’avoir sa voiture, de prendre l’avion pour retourner voir son pays, etc. est très mauvais pour le climat. Et ce saut quantitatif anti-écologique est accrétif : à leur tour, les enfants de cet ancien paysan seront des consommateurs urbains
Rien à ajouter sinon peut être que l’attitude du pape à cet égard est choquante, car elle ignore ou fait semblant d’ignorer que, comme justement dit ici, l’immigration de masse met en danger la population autochtone.
le multiculturalisme est un cauchemar ; je l ai compris en voyageant cinq ans autour du monde ;; la richesse est dans la différence
il faut bien consommer , les autochtones doivent bosser pour permettre au monde entier de profiter de la caf etc.
Les indiens d’Amérique étaient des populations autochtones, l’immigration de masse les a effacés de l’histoire de leur pays. C’est une réalité qui devrait nous inspirer la réflexion : réagir ou disparaitre.
Les Indiens d’Amérique ont réagi mais ils ont disparu quand même.
Il faut dire que les Américains avaient des moyens bien supérieurs : les armes, l’alcool distribué pour les anéantir, le massacre des bisons pour les affamés et les faire crever de froid d’où le don de couvertures mettant la variole
L’immigration, qu’elle soit de masse ou non, n’est pas en soi la cause directe des problèmes évoqués, mais plutôt un symptôme de défis plus profonds, comme les inégalités économiques ou la mauvaise gestion des flux migratoires. Des pays en pris conscience. La Côte d’Ivoire, par exemple, lance Un Projet Pour l’Intégration Professionnelle De Migrants https://www.ivoireland.com/8597/cote-ivoire-lance-projet-integration
Et pourquoi le tourisme existe-t-il ? l’immigration de masse « tue » ce joyaux ancien, qui voulait que des autres civilisations puissent admirer ce qui se passe dans d’autres pays , pourquoi faire maintenant … ! puisqu’on a tout sur place … , et surtout ce qu’il en ressort … les meurtres atroces et pillages en tous genre, qui n’incitent plus les Français à se déplacer !!
à Sessi : une certaine immigration est bien la cause directe des problèmes évoqués ici, qui sont ceux auxquels sont exposés les Français de souche et tous les « assimilés », immigrés qui avaient à coeur de devenir Français.
Cessons de parler « d’inégalités économiques » : regardez ce qu’étaient devenus le Zimbabwé et l’Afrique du Sud après l’arrivée des Belges et des Boers, et avant que les autochtones ne les chassent…
En revanche, merci à vous d’attirer l’attention sur des initiatives locales comme celle de la Côte d’Ivoire !
On pourrait citer également les objectifs du capitaine Ibrahim Traoré au Burkina par exemple. Comme quoi, c’est avant tout une question de volonté et de détermination.
A leur décharge, pour avoir travaillé de nombreuses années dans plusieurs pays d’Afrique, la notion de clan ou de tribu reste un handicap certain à la mise en place d’une volonté NATIONALE. Mais avec le temps et des leaders forts (comme Traoré par exemple – s’il n’est pas assassiné d’ici là), ces peuples y parviendront et leurs expériences feront tache d’huile comme cela c’est fait en Europe il y a bien longtemps….
Espérons seulement qu’ils y parviennent assez vite….